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Question technique

28 réponses
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Hello
Salut a tous,
Sur une charge non inductive de 50 ohms à la sortie d'un émetteur, je
trouve, sur un voltmètre électronique une tension de 40 volts.
Quelle est la puissance en Watts délivré par l'émetteur.
Et quelle est la formule.
P= U²/R est-elle une formule valable en alternatif ?
Merci.

10 réponses

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Runge
On s'éclate !!

"François Guillet" a écrit dans le message de
news: 42262336$0$31833$

"Didier Cuidet" <d.cuidet+ a écrit dans le message de
news:
| Le Wed, 2 Mar 2005 18:02:27 +0100, dans fr.rec.radio.amateur, "François
| Guillet" a écrit :
|
| > Fais un branchement série diode-condensateur (dans les 10 nF), relie
la
| > diode à la sortie de l'émetteur et la capa à la masse. La tension
continue
| > que tu peux mesurer avec n'importe quel voltmètre aux bornes de la
capa
est
| > la tension HF max. Divise par 1,414 (racine de 2), tu as U et tu peux
| > appliquer la formule.
|
| Et pourquoi donc faut-il diviser par racine-carrée(2) ?

Parce que le condensateur se charge à la valeur max (crête) mais que la
valeur efficace d'une tension, qui sert au calcul de puissance, est égale
à
la valeur max divisée par racine(2).

Pourquoi ?
La tension efficace d'un courant alternatif est par définition égale à la
tension continue qui dissiperait la même énergie thermique moyenne (même
effet Joule) dans la même résistance (donc sur au moins le temps d'une
période, ensuite c'est pareil à chaque période).

P=U²/R est valable tout le temps mais il faut alors écrire U(t) à la place
de U si U varie en fonction du temps (puissance instantanée).

La puissance est l'énergie par unité de temps, donc pour un courant
continu,
sur une durée T, l'énergie Ec= P*T = U²*T/R tandis qu'avec un courant
alternatif, pour avoir l'énergie E, il va falloir intégrer P(t) sur la
période T.

Si U est sinusoïdal, U(t)=Umax*sin(w*t) où w est la pulsation (w=2*pi*f et
on ne note pas la phase pour simplifier l'écriture).

On a P(t) = U(t)²/R donc l'énergie sur une période est :
E = Intégrale de P(t) de 0 à T
E = Intégrale( (Umax²*sin²(w*t))/R) = Umax²* intégrale(sin²w*t) /R
= Intégrale(Umax²*(1-cos(2w*t))/2 /R)
= ( Umax²/(2*R) ) * Intégrale(1) + Intégrale(- cos2w*t)
Trivialement, l'intégrale de cos2w*t est nulle puiqu'elle va nous donner
du
sinus qui aura la même valeur aux temps t = 0 et à T.
D'où il reste E = Umax²*T/(2*R)

Pour un courant continu dissipant cette même énergie sur le temps T, il
faut
Ec= P*T = U²*T/R

Pour que Ec=E, il faut donc que U²*T/R = Umax²*T/(2*R)
donc
U²=Umax²/2 donc U=Umax/(racine(2))

CQFD (bon, j'ai quand même l'impression qu'il doit y avoir plus simple)

FG




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Ted.Procson.Junior
Le Wed, 2 Mar 2005 21:44:51 +0100, "François Guillet"
a écrit :



Que nenni.




Si François, relis ton post, il y avait un lapsus, tu avais écrit "la
tension HF max."
en pensant écrire "la tension crête" c'est pour ça que notre élève
avait mal compris.
Pour une fois qu'on a du monde qui cherche à s'instruire, pardonne-moi
d'avoir été pointilleux.
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Didier Cuidet
Le Wed, 2 Mar 2005 21:33:58 +0100, dans fr.rec.radio.amateur, "François
Guillet" a écrit :

"Didier Cuidet" <d.cuidet+ a écrit dans le message de
news:

| Le Wed, 2 Mar 2005 18:02:27 +0100, dans fr.rec.radio.amateur, "François
| Guillet" a écrit :
|
| > Fais un branchement série diode-condensateur (dans les 10 nF), relie la
| > diode à la sortie de l'émetteur et la capa à la masse. La tension continue
| > que tu peux mesurer avec n'importe quel voltmètre aux bornes de la capa est
| > la tension HF max. Divise par 1,414 (racine de 2), tu as U et tu peux
| > appliquer la formule.
|
| Et pourquoi donc faut-il diviser par racine-carrée(2) ?

Parce que le condensateur se charge à la valeur max (crête) mais que la
valeur efficace d'une tension, qui sert au calcul de puissance, est égale à
la valeur max divisée par racine(2).

Pourquoi ?
La tension efficace d'un courant alternatif



Variable. C'est vrai également pour des signaux carrés.

est par définition égale à la
tension continue qui dissiperait la même énergie thermique moyenne (même
effet Joule) dans la même résistance (donc sur au moins le temps d'une
période, ensuite c'est pareil à chaque période).

P=U²/R est valable tout le temps mais il faut alors écrire U(t) à la place
de U si U varie en fonction du temps (puissance instantanée).



Plus exactement, P = U I

I = U/R seulement si le circuit est seulement résistant (sans
composantes magnétiques).

La puissance est l'énergie par unité de temps, donc pour un courant continu,
sur une durée T, l'énergie Ec= P*T = U²*T/R tandis qu'avec un courant
alternatif, pour avoir l'énergie E, il va falloir intégrer P(t) sur la
période T.

Si U est sinusoïdal, ...



D'accord avec le calcul. Mais il repose sur cette hypothèse.

J'avais mal formulé ma question. Qu'est-ce qui permet de savoir que U
est sinusoïdal dans le cas étudié. Le schéma que j'ai trouvé dans la
page que j'ai indiquée montre une tension variable, alternative, mais
pas sinusoïdale.

À moins que ce ne soit une approximation pas trop mauvaise.

--
DC
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Ted.Procson.Junior
Le Thu, 3 Mar 2005 17:51:11 +0100, "François Guillet"
a écrit :




Pointilleux sur quoi ? Je suis perplexe. On dit la même chose, mais je pense
qu'on n'a pas les mêmes mots pour désigner les mêmes valeurs. Tu peux
préciser tes définitions max, crête... ?




Ah dis donc, tu vas voir que ce forum va devenir intéressant!

Pour les débutants qui nous liraient on va revenir sur les différentes
tensions d'un courant alternatif sinusoïdal:

La tension instantanée: elle varie sinusoïdalement entre moins V crête
et plus V crête. Elle le fait 50 fois par seconde pour le secteur en
Europe, 14 millions de fois par seconde pour une émission sur 20m.
La tension crête est donc la valeur maximale que peut atteindre la
tension instantanée au cours de son cycle; soit en positif, soit en
négatif.
La tension crête à crête est égale à deux fois la valeur crête.
La valeur efficace comme expliqué par François est égale à la valeur
crête divisée par racine de deux; c'est mathématique.
On a aussi la valeur moyenne, qui pour une sinusoïde est égale à zéro
puisque les alternances positives compensent exactement les
alternances négatives.

Quand on parle de tension max, il faut être prudent:
Sur un signal constant en amplitude, il vaut mieux utiliser le terme
tension crête puisqu'il existe, que le terme tension max moins bien
défini et qui peut dérouter.
De même et par analogie, sur un signal HF modulé en amplitude il vaut
mieux réserver le terme de tension max à la tension efficace max lors
des pics de modulation,
La tension crête max atteinte lors de ces pics de modulation est
racine de deux fois plus élevée.
La tension (efficace) max permet de calculer sans coefficient la
puissance PEP.
La tension crête max permet de calculer la tension inverse que
supportera une diode.
Sur un signal variable, comme la parole, par exemple, il est plus
prudent aussi d'employer le terme valeur crête que valeur max qui
serait ambigü.
Dans ce dernier cas, le signal n'est pas sinusoïdal, le rapport n'est
plus exactement égal à racine de deux.

73 à tous
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Jack
Ted.Procson.Junior wrote:
Le Thu, 3 Mar 2005 17:51:11 +0100, "François Guillet"
a écrit :

Ah dis donc, tu vas voir que ce forum va devenir intéressant!

Pour les débutants qui nous liraient on va revenir sur les


différentes
tensions d'un courant alternatif sinusoïdal:

La tension instantanée: elle varie sinusoïdalement entre moins V


crête
et plus V crête. Elle le fait 50 fois par seconde pour le secteur en
Europe, 14 millions de fois par seconde pour une émission sur 20m.
La tension crête est donc la valeur maximale que peut atteindre la
tension instantanée au cours de son cycle; soit en positif, soit en
négatif.
La tension crête à crête est égale à deux fois la valeur crête.
La valeur efficace comme expliqué par François est égale à la valeur
crête divisée par racine de deux; c'est mathématique.
On a aussi la valeur moyenne, qui pour une sinusoïde est égale à


zéro
puisque les alternances positives compensent exactement les
alternances négatives.

Quand on parle de tension max, il faut être prudent:
Sur un signal constant en amplitude, il vaut mieux utiliser le terme
tension crête puisqu'il existe, que le terme tension max moins bien
défini et qui peut dérouter.
De même et par analogie, sur un signal HF modulé en amplitude il


vaut
mieux réserver le terme de tension max à la tension efficace max


lors
des pics de modulation,
La tension crête max atteinte lors de ces pics de modulation est
racine de deux fois plus élevée.
La tension (efficace) max permet de calculer sans coefficient la
puissance PEP.
La tension crête max permet de calculer la tension inverse que
supportera une diode.
Sur un signal variable, comme la parole, par exemple, il est plus
prudent aussi d'employer le terme valeur crête que valeur max qui
serait ambigü.
Dans ce dernier cas, le signal n'est pas sinusoïdal, le rapport


n'est
plus exactement égal à racine de deux.

73 à tous




Tu deviens trop pointu, tu vas te faire détroncher ;-)))

--
."Tout homme qui fait quelque chose a contre lui ceux qui font la même
chose, ceux qui font exactement le contraire et l'immense majorité de
ceux qui sont d'autant plus critiques qu'ils ne font rien du tout."
[René Char].
Avatar
Ted.Procson.Junior
Le Thu, 3 Mar 2005 19:29:08 +0100, "Jack" a écrit
:

Tu deviens trop pointu, tu vas te faire détroncher ;-)))




Tu as raison,
je vais m'en attraper un et le traiter de nullard de chez nullard,
ça compensera.

Merci de m'avoir averti.

Tiens, pour te faire plaisir:

Quelle différence entre une tension et le REF ?
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
La tension est parfois efficace
Avatar
Branly
Excellent !!!
Le message du dessus bien sur!

Ci dessous, c'est universellement applicable.
A moi-même d'ailleurs


Tiens, pour te faire plaisir:

Quelle différence entre une tension et le REF ?
-



La tension est parfois efficace



Avatar
F5PBG
Le Wed, 2 Mar 2005 10:32:10 +0100, "Hello" a ecrit:


Salut a tous,
Sur une charge non inductive de 50 ohms à la sortie d'un émetteur, je
trouve, sur un voltmètre électronique une tension de 40 volts.
Quelle est la puissance en Watts délivré par l'émetteur.
Et quelle est la formule.
P= U²/R est-elle une formule valable en alternatif ?
Merci.




<TROLL>

Il y en a au moins un qui a repondu correctement sans
rentrer dans des considerations farfelues... Bravo TP Jr !
(je parle de la premiere reponse)

Le jour ou votre multimetre sera en mesure de mesurer des
valeur max (ou crete...), vous me ferez signe...

Enfin, le jour ou les multimetres "Grand Public" seront capable de mesurer
des tensions HF... Hein ..?

;o)


P = (Ueff)^2/R dans ce cas et Ueff = Umax/sqr2 pour le signal evoqué...

Ca doit s'apprendre en "Seconde Technologique" ca... Mais bon, le
radioaamteur ne connait pas trop les integrales, juste les QCM...
;o)

Ah, notre moderateur "Le chat", quelle belle reponse aussi...
:o)))

</TROLL>
Avatar
Hello
<F5PBG> a écrit dans le message de news:

Le Wed, 2 Mar 2005 10:32:10 +0100, "Hello" a ecrit:


Salut a tous,
Sur une charge non inductive de 50 ohms à la sortie d'un émetteur, je
trouve, sur un voltmètre électronique une tension de 40 volts.
Quelle est la puissance en Watts délivré par l'émetteur.
Et quelle est la formule.
P= U²/R est-elle une formule valable en alternatif ?
Merci.




<TROLL>

Il y en a au moins un qui a repondu correctement sans
rentrer dans des considerations farfelues... Bravo TP Jr !
(je parle de la premiere reponse)

Le jour ou votre multimetre sera en mesure de mesurer des
valeur max (ou crete...), vous me ferez signe...

Enfin, le jour ou les multimetres "Grand Public" seront capable de mesurer
des tensions HF... Hein ..?

;o)


P = (Ueff)^2/R dans ce cas et Ueff = Umax/sqr2 pour le signal evoqué...

Ca doit s'apprendre en "Seconde Technologique" ca... Mais bon, le
radioaamteur ne connait pas trop les integrales, juste les QCM...
;o)

Ah, notre moderateur "Le chat", quelle belle reponse aussi...
:o)))

</TROLL>



<PAS TROLL>
En effet j'ai parlé de voltmètre électronique (férisol A207S) mais pour les
kekes un voltmètre électronique c'est forcement un multimètre digital H.I.
</PAS TROLL DU TOUT>
Avatar
nostradamus
Hello a écrit :
<F5PBG> a écrit dans le message de news:


Le Wed, 2 Mar 2005 10:32:10 +0100, "Hello" a ecrit:


Salut a tous,
Sur une charge non inductive de 50 ohms à la sortie d'un émetteur, je
trouve, sur un voltmètre électronique une tension de 40 volts.
Quelle est la puissance en Watts délivré par l'émetteur.
Et quelle est la formule.
P= U²/R est-elle une formule valable en alternatif ?
Merci.




<TROLL>

Il y en a au moins un qui a repondu correctement sans
rentrer dans des considerations farfelues... Bravo TP Jr !
(je parle de la premiere reponse)

Le jour ou votre multimetre sera en mesure de mesurer des
valeur max (ou crete...), vous me ferez signe...

Enfin, le jour ou les multimetres "Grand Public" seront capable de mesurer
des tensions HF... Hein ..?

;o)


P = (Ueff)^2/R dans ce cas et Ueff = Umax/sqr2 pour le signal evoqué...

Ca doit s'apprendre en "Seconde Technologique" ca... Mais bon, le
radioaamteur ne connait pas trop les integrales, juste les QCM...
;o)

Ah, notre moderateur "Le chat", quelle belle reponse aussi...
:o)))

</TROLL>




<PAS TROLL>
En effet j'ai parlé de voltmètre électronique (férisol A207S) mais pour les
kekes un voltmètre électronique c'est forcement un multimètre digital H.I.
</PAS TROLL DU TOUT>




Moi j'ai un multimètre qui en plus des fonctions classiques, donne
l'heure, la position du soleil, la position des sous-marins de la royale
et l'heure d'arrivée des copier-coller !!!
pas mal non?
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