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Radio avant 1983

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cyril.grouin
Lors des présidentielles de 1981, le candidat F. Mitterrand indique
dans son programme la libéralisation de la bande FM s'il est élu,
promesse tenue une fois son élection effective. Ainsi, en 1983, la
Haute Autorité a autorisé des radios partout en France. De telles
listes sont plus ou moins facilement accessibles sur Internet.

Ce que je souhaiterais savoir, c'est quelles étaient les radios qui
émettaient avant 1983 en FM, et sur quelles fréquences (notamment pour
la région parisienne) ? Thierry Vignaud et Serge Surpin semblent
posséder une bonne mémoire (et des documents d'époque comme le Journal
Officiel), peut-être pourront-ils m'en dire plus sur cette époque pour
laquelle j'étais bien trop petit pour me rappeler quoi que se soit...

Je remercie d'avance tous ceux qui pourront participer à ce Fil.

10 réponses

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patrick.vantroeyen
C'est effectivement l'adresse donnée à l'antenne en septembre 1979 mais ce
n'est qu'une boite postale...
Il y en aura 2 autres: rue de Paris à St Maur (chez jf Bizot et dans le 17
ème arrondissement)

"Moy" a écrit dans le message de news:

Rectificatif: l'adresse était
32 rue d'Essling
Courbevoie

M.

Moy a écrit:
Radio Ivre n'était pas à Nanterre ?
En rangeant mes vieux papiers j'ai trouvé quelques stencils avec une
adresse de contact à Colombes.
M.






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Thierry VIGNAUD
On Wed, 29 Sep 2004 16:14:16 +0200, "patrick.vantroeyen"
wrote:

Personne n'a jamais entendu ce que tonton a déclaré sur Radio Riposte.



Ah, pour ma part j'en ai conservé quelques bribes de phrases audibles
entre deux brouillages. Mais c'est sûr qu'à moins d'être à proximité
de l'émetteur il y a dû y avoir très peu de personnes qui ont entendu
l'intégral de son discours.

Thierry VIGNAUD -
Boulogne-Billancourt (France)
www.emetteurs.fr.fm
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nodar
>Les CRS sont "intervenus" dans cette station et ont jeté le chat par la
fenêtre; et comme c'était dans une tour...



ça c'est infecte!
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patrick.vantroeyen
Les réactions disproportionnées des autorités créent un évenement politique
d'une émission rudimentaire sur un émetteur rudimentaire...
Mieux que tous discours radiophonique: l'unimog de la préfecture de police
qui défonse la porte du siège du ps square Montholon, le grand patron de la
pj et le procureur de la république, les brutalités sur les députés et
sénateurs du ps seints de leurs écharpes tricolores debout dans
l'escalier... Cette image pitoyable et le brouillage quasi total de la fm
finissent par démontrer que la loi votée en précipitation à la rentrée
législative 1978 pour renforcer le monopole de la radio n'est qu'un texte
répressif de plus. Du coup être contre le monopole devient de "gauche" pour
les branchés et toujours incompréhensible pour les militants du style
Mauroy. Plus tard Mauroy est 1er ministre et Bertrand Delanoé porte parole
du parti. L'avenir de la radio n'avait jamais été clarifié par les
socialistes depuis "l'inculpation" de Mitterrand. On s'en tenait au fait que
l'on pouvait considérer que s'il était élu ce serait différent mais en quoi?
Là les chapelles, les lobies ont fait un forcing divergent du pur démago au
pire affairisme...

"Thierry VIGNAUD" a écrit dans le
message de news:
On Wed, 29 Sep 2004 16:14:16 +0200, "patrick.vantroeyen"
wrote:

Personne n'a jamais entendu ce que tonton a déclaré sur Radio Riposte.



Ah, pour ma part j'en ai conservé quelques bribes de phrases audibles
entre deux brouillages. Mais c'est sûr qu'à moins d'être à proximité
de l'émetteur il y a dû y avoir très peu de personnes qui ont entendu
l'intégral de son discours.

Thierry VIGNAUD -
Boulogne-Billancourt (France)
www.emetteurs.fr.fm


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doc-fm
Non , je ne peux pas laisser dire que l'émetteur de Radio Riposte
était "rudimentaire" car en fait c'était celui de Radio
Onz'Débrouille.
Par ailleurs ce n'était pas au square Montholon (ex siège de la CFDT)
mais dans une impasse proche de Pigalles dont je n'ai pas le nom
aujourd'hui.
Le siège était celui de la fédération PS de Paris.
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Thierry VIGNAUD
On 30 Sep 2004 08:30:20 -0700, (Alain) wrote:

Non , je ne peux pas laisser dire que l'émetteur de Radio Riposte
était "rudimentaire" car en fait c'était celui de Radio
Onz'Débrouille.
Par ailleurs ce n'était pas au square Montholon (ex siège de la CFDT)
mais dans une impasse proche de Pigalles dont je n'ai pas le nom
aujourd'hui.
Le siège était celui de la fédération PS de Paris.



12 cité Malesherbes, PARIS 9°, pas très loin du boulevard de Clichy.

Pour info, ça passait pas trop mal dans le 13è arrondissement,
quartier Butte aux Cailles

Thierry VIGNAUD -
Boulogne-Billancourt (France)
www.emetteurs.fr.fm
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Serge Surpin Satellite
"patrick.vantroeyen" a écrit dans le
message de news: 415ac40a$0$21150$
C'est effectivement l'adresse donnée à l'antenne en septembre 1979 mais ce
n'est qu'une boite postale...
Il y en aura 2 autres: rue de Paris à St Maur (chez jf Bizot et dans le
17 ème arrondissement)




comme quoi jf bizot avait déjà de bonnes idées !

s.
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patrick.vantroeyen
Onz'Débrouille avait un émetteur rudimentaire même s'il fonctionnait bien!
Radio Ivre avait aussi des émetteurs rudimentaires même si au niveau du
pilote on utilisait déja un synthétiseur de fréquence alors que
Onz'Débrouille n'avait qu'un pilote à quartz...
Mais puisque tu as vécu un peu cette histoire de ps qui fait de la
résistance que sais tu exactement Alain?

"Thierry VIGNAUD" a écrit dans le
message de news:
On 30 Sep 2004 08:30:20 -0700, (Alain) wrote:

Non , je ne peux pas laisser dire que l'émetteur de Radio Riposte
était "rudimentaire" car en fait c'était celui de Radio
Onz'Débrouille.
Par ailleurs ce n'était pas au square Montholon (ex siège de la CFDT)
mais dans une impasse proche de Pigalles dont je n'ai pas le nom
aujourd'hui.
Le siège était celui de la fédération PS de Paris.



12 cité Malesherbes, PARIS 9°, pas très loin du boulevard de Clichy.

Pour info, ça passait pas trop mal dans le 13è arrondissement,
quartier Butte aux Cailles

Thierry VIGNAUD -
Boulogne-Billancourt (France)
www.emetteurs.fr.fm


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f1tay
Bonjour,
En ce qui concerne les radio sans autorisation (dites, selon les époques,
libres, pirates, clandestines... ) en France il existe plusieurs époques :
avant 1930 : plusieurs stations de pionniers des ondes (la radiodiffusion
débute en France vers 1922) émettent plus ou moins longtemps sur ondes
moyennes (et même en ondes courtes pour quelques rare cas). Vers 1930 (de
mémoire je crois en 1929) la situation se stabilisera avec d'un coté des
stations d'états (à l'époque géré par les P.T.T.) et des stations privées
(comme Radio Cité, Radio Toulouse, Radio Méditerranée, Radio Normandie,
Radio 37 etc...).
entre 1940 et 1944 : quelques stations clandestines émettent localement en
France (je pense moins de 5 stations pendant toute l'occupation) qui
généralement diffusent en ondes moyennes les programmes de la BBC, de Radio
France (Alger) ou d'autre radio alliées captées en ondes courtes. Ces
stations ont une portée très locale. Leurs animateurs tant en zones nord que
sud risquent la peine de mort. A la Libération quelque une continu à
émettre, cette fois ci au grand jour, (dont une près de Caen et une autre
prés de Lyon) sans aucune autorisation. Vers 1947 le pouvoir se réveille et
fait des procès. Les stations sont condamnées mais en général les peines
sont très faible ou font l'objet de grâce vu leur action héroïque durant
l'occupation.
Des années 50 jusqu'au début des années 70 ici ou là émettent quelques
stations (en général en ondes moyennes, plus rarement en FM ou en ondes
courtes) comme La Radio Des Vallées de Nanteuils (vers 1960) ou Radio What
You Know (vers 1970 dans la région de Meaux 77). A noté que plusieurs
stations ont émit (ondes moyennes et FM) dans les années 60 dans la ville de
Claye Souilly en Seine et Marne, ville que l'on peut considérer comme un des
berceau de la radio libre en France. Toute ses stations émettaient sans
aucune visée d'attaque organisé contre le monopole et de ce fait le pouvoir
généralement les réprimait mollement. Radio Campus né en 1969 dans la région
de Lille appartient au début à cette catégorie de station.
Vers 1978 nait le "mouvement des radio libres" avec une volonté clairement
affichée de faire tomber le monopole et une riposte immédiate et très dure
(au moins deux stations verront leurs animateurs condamnés à des peines de
prison) du pouvoir giscardien.
A partir de 1981 la loi autorise progressivement les stations de radio (puis
de télévision) en dehors du monopole d'état.
Daniel

"patrick.vantroeyen" a écrit dans le
message de news:415a7c55$0$13909$
Merci pour ces précisions Thierry et comme d'habitude tes réponses sont
exactes...

"Thierry VIGNAUD" a écrit dans le
message de news:
> On Wed, 29 Sep 2004 07:39:03 +0200, Nicolas Croiset
> wrote:
>
>>"patrick.vantroeyen" wrote :
>>
>>>"Radio
>>>Sorbonne était relayée alors par la Tour Eiffel et pouvait emettre très
>>>loin"
>>>
>>>Il me semble improbable techniquement que les émissions de radio


sorbonne
>>>(en ondes moyenne) partaient de la tour effeil. Simplement sur ce point
>>>technique la démonstration du journaliste de l'aurore me parait digne


de
>>>phantasmes et exempt de réalité.
>>>
>>
>>Même si il est vrai qu'il y a eu fut un temps un émetteur OM à la tour
>>Eiffel par le biais d'un fil tendu, mais cela remonte aux années 30 me
>>semble t'il.
>>
> Oui mais en grandes ondes, quant à Radio Sorbonne, l'émetteur OM était
> déjà en service à la fin des années 40 sur la fréquence qui de mémoire
> n'a jamais changé jusqu'à sa disparition 962 et 963 kHz et
> certainement pas émis de la tour Eiffel.
>
> C'est à creuser peut-être autour des années 40/50, mais le site
> utilisé jusqu'à son arrêt est le centre de Romainville (93), rue
> Vassou, qui est un lieu mytique de la radio parisienne, acheté en 1928
> par Radio Vitus, le terrain sera équipé d'un émetteur en 1930.
> Aujourd'hui il abrite le 585 kHz de FIP et le 738 kHz de RFI. Avec un
> passage temporaire pour CIEL AM sur 981 kHz en 2001.
>
> Thierry VIGNAUD -
> Boulogne-Billancourt (France)
> www.emetteurs.fr.fm




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patrick.vantroeyen
Merci Daniel pour ce flashback encore plus en dehors du temps que le mien!
Chapeau à ces rediffuseurs de la BBC dont je ne connaissais pas
l'existence...
Seule nuance, je pense que les vrais débuts de cette contestation politique
du monopole c'est à Paris à l'université Jussieu en 1973 puis 1975.
L'émission clandestine et non diffusée de Radio Active servira de prétexte à
une émission sur les nuits magnétiques de France Culture qui sera elle fort
bien diffusée. (Andrew Orr et Jm Fonbonne producteurs)
On retrouve cette France Culture Connexion à Nova en 1981... Mais aussi dans
l'émission manifeste de Radio Verte en 1977.
Il est incontestable qu'Antoine Lefébure et le trimestriel Interférences
jouent un rôle déterminant dans le rapprochement d'individus puis groupes
syndicaux et politique en faveur de l'abandon du monopole.
C'est lui qui anime avec son noyau dur issus d'interférences, l'ALO,
association pour la libération des ondes, qui se réunit de marées noires en
marée rose librairie Alternatives à Paris les Halles, dans le sous sol pas
loin de Bd de super héros...
C'est là que se présente un jour un beau mec bronzé comme un tennis man,
Jean Paul Baudecroux...

"f1tay" a écrit dans le message de news:
415fd5fd$0$26152$
Bonjour,
En ce qui concerne les radio sans autorisation (dites, selon les époques,
libres, pirates, clandestines... ) en France il existe plusieurs époques :
avant 1930 : plusieurs stations de pionniers des ondes (la radiodiffusion
débute en France vers 1922) émettent plus ou moins longtemps sur ondes
moyennes (et même en ondes courtes pour quelques rare cas). Vers 1930 (de
mémoire je crois en 1929) la situation se stabilisera avec d'un coté des
stations d'états (à l'époque géré par les P.T.T.) et des stations privées
(comme Radio Cité, Radio Toulouse, Radio Méditerranée, Radio Normandie,
Radio 37 etc...).
entre 1940 et 1944 : quelques stations clandestines émettent localement en
France (je pense moins de 5 stations pendant toute l'occupation) qui
généralement diffusent en ondes moyennes les programmes de la BBC, de
Radio
France (Alger) ou d'autre radio alliées captées en ondes courtes. Ces
stations ont une portée très locale. Leurs animateurs tant en zones nord
que
sud risquent la peine de mort. A la Libération quelque une continu à
émettre, cette fois ci au grand jour, (dont une près de Caen et une autre
prés de Lyon) sans aucune autorisation. Vers 1947 le pouvoir se réveille
et
fait des procès. Les stations sont condamnées mais en général les peines
sont très faible ou font l'objet de grâce vu leur action héroïque durant
l'occupation.
Des années 50 jusqu'au début des années 70 ici ou là émettent quelques
stations (en général en ondes moyennes, plus rarement en FM ou en ondes
courtes) comme La Radio Des Vallées de Nanteuils (vers 1960) ou Radio What
You Know (vers 1970 dans la région de Meaux 77). A noté que plusieurs
stations ont émit (ondes moyennes et FM) dans les années 60 dans la ville
de
Claye Souilly en Seine et Marne, ville que l'on peut considérer comme un
des
berceau de la radio libre en France. Toute ses stations émettaient sans
aucune visée d'attaque organisé contre le monopole et de ce fait le
pouvoir
généralement les réprimait mollement. Radio Campus né en 1969 dans la
région
de Lille appartient au début à cette catégorie de station.
Vers 1978 nait le "mouvement des radio libres" avec une volonté clairement
affichée de faire tomber le monopole et une riposte immédiate et très dure
(au moins deux stations verront leurs animateurs condamnés à des peines de
prison) du pouvoir giscardien.
A partir de 1981 la loi autorise progressivement les stations de radio
(puis
de télévision) en dehors du monopole d'état.
Daniel

"patrick.vantroeyen" a écrit dans le
message de news:415a7c55$0$13909$
Merci pour ces précisions Thierry et comme d'habitude tes réponses sont
exactes...

"Thierry VIGNAUD" a écrit dans le
message de news:
> On Wed, 29 Sep 2004 07:39:03 +0200, Nicolas Croiset
> wrote:
>
>>"patrick.vantroeyen" wrote :
>>
>>>"Radio
>>>Sorbonne était relayée alors par la Tour Eiffel et pouvait emettre
>>>très
>>>loin"
>>>
>>>Il me semble improbable techniquement que les émissions de radio


sorbonne
>>>(en ondes moyenne) partaient de la tour effeil. Simplement sur ce
>>>point
>>>technique la démonstration du journaliste de l'aurore me parait digne


de
>>>phantasmes et exempt de réalité.
>>>
>>
>>Même si il est vrai qu'il y a eu fut un temps un émetteur OM à la tour
>>Eiffel par le biais d'un fil tendu, mais cela remonte aux années 30 me
>>semble t'il.
>>
> Oui mais en grandes ondes, quant à Radio Sorbonne, l'émetteur OM était
> déjà en service à la fin des années 40 sur la fréquence qui de mémoire
> n'a jamais changé jusqu'à sa disparition 962 et 963 kHz et
> certainement pas émis de la tour Eiffel.
>
> C'est à creuser peut-être autour des années 40/50, mais le site
> utilisé jusqu'à son arrêt est le centre de Romainville (93), rue
> Vassou, qui est un lieu mytique de la radio parisienne, acheté en 1928
> par Radio Vitus, le terrain sera équipé d'un émetteur en 1930.
> Aujourd'hui il abrite le 585 kHz de FIP et le 738 kHz de RFI. Avec un
> passage temporaire pour CIEL AM sur 981 kHz en 2001.
>
> Thierry VIGNAUD -
> Boulogne-Billancourt (France)
> www.emetteurs.fr.fm








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