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recherche avocat

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thomas
Bonjour

je cherche à prendre contact avec un avocat specialisé dans le domaine
informatique. En l'espece, concernant une intrusion informatique. Auriez
vous une personne competente à me conseiller ?

merci

8 réponses

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cig.stage-info
bonjour,

Je ne pense pas que l’avocat est besoin d’être spécialiser en informatique.
Je te conseillerais de choisir un avocat spécialiste du droit pénal.
Voir l’ordre des avocats de ta région.

cordialement
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Bruno Cinelli
"cig.stage-info" a écrit dans le message de
news:

Je ne pense pas que l’avocat est besoin d’être spécialiser en


informatique.
Je te conseillerais de choisir un avocat spécialiste du droit pénal.
Voir l’ordre des avocats de ta région.



Le choix d'un avocat spécialisé en droit de l'informatique et plus
généralement en droit des nouvelles technologies est plus judicieux.
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Ariel DAHAN
Problème de choix des compétences.
En toute hypothèse mieux vaut un avocat.

En demande, si vous êtes victime de l'intrusion, Cinelli a raison: Mieux
vaux être au niveau en nouvelles technologies.
En défance, mieux vaut être pénaliste.
L'idéal étant de maîtriser les deux :-)
Ce qui fait tout le charme de notre métier, c'est qu'il n'existe pas de
"spécialisation", sauf au sein de l'ordre...
Un avocat doit être capable de suivre son dossier en totalité. Donc de se
mettre à niveau. ;-)
Cordialement

--
Ariel DAHAN, Avocat
avo bd.com
regroupez-moi pour me répondre
"Bruno Cinelli" a écrit dans le message
news: 3f6b7e83$0$9648$

"cig.stage-info" a écrit dans le message de
news:

> Je ne pense pas que l'avocat est besoin d'être spécialiser en
informatique.
> Je te conseillerais de choisir un avocat spécialiste du droit pénal.
> Voir l'ordre des avocats de ta région.

Le choix d'un avocat spécialisé en droit de l'informatique et plus
généralement en droit des nouvelles technologies est plus judicieux.




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Bruno Cinelli
"Ariel DAHAN" a écrit dans le message de
news:bkn7p6$jjb$

Problème de choix des compétences.
En toute hypothèse mieux vaut un avocat.

En demande, si vous êtes victime de l'intrusion, Cinelli a raison: Mieux
vaux être au niveau en nouvelles technologies.
En défance, mieux vaut être pénaliste.



Je suis sceptique. L'avantage de l'avocat spécialisé en droit des NTIC
(informatique, multimédia, internet...) par rapport à l'avocat pénaliste est
que le premier possède des connaissances et des compétences accrues dans
toutes les branches du droit s'y rapportant (droit commercial et droit pénal
particulièrement) tandis que le second a une vocation généraliste et encore
peu connaisseur des NTIC (à moins d'être autodidacte). L'avocat spécialisé
en NTIC est donc plus enclin à maîtriser parfaitement la totalité du
dossier.
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Ariel DAHAN
"Bruno Cinelli" a écrit dans le message news:
3f70b8a4$0$15157$

"Ariel DAHAN" a écrit dans le message de
news:bkn7p6$jjb$

> Problème de choix des compétences.
> En toute hypothèse mieux vaut un avocat.
>
> En demande, si vous êtes victime de l'intrusion, Cinelli a raison: Mieux
> vaux être au niveau en nouvelles technologies.
> En défance, mieux vaut être pénaliste.

Je suis sceptique. L'avantage de l'avocat spécialisé en droit des NTIC
(informatique, multimédia, internet...) par rapport à l'avocat pénaliste


est
que le premier possède des connaissances et des compétences accrues dans
toutes les branches du droit s'y rapportant (droit commercial et droit


pénal
particulièrement) tandis que le second a une vocation généraliste et


encore
peu connaisseur des NTIC (à moins d'être autodidacte).



On l'est tous, par la force des choses, non?
Pourquoi diable prenez-vous les pénalistes pour des idiots?

L'avocat spécialisé en NTIC est donc plus enclin à maîtriser parfaitement
la totalité du dossier.


Pourquoi êtes-vous persuadés que les NTICistes sont compétents en droit
pénal?
La pratique pénale est exigeante, notamment pour déterminer la stratégie de
défense...

Les NTICistes que je connais sont surtout des rédacteurs et négociateurs de
contrats.
Pas des plaideurs.
Or dans un procès pénal, ce qui compte... c'est l'audience !


Et si en plus le litige portait sur une matière liée au droit des sociétés
dans un pays tiers? Vous auriez pris qui?
Un NTICiste?
Un Pénaliste?
Un avocat spécialisé en droit des Sociétés?
Un avocat international?

L'idéal c'est évidemment d'avoir tout ça sous la main. Mais soyons sérieux.
Le métier d'avocat est un métier "généraliste". C'est à l'avocat plaidant de
rechercher les compétences nécessaires au besoin en prenant la consultation
d'un confrère plus spécialisé que lui.

Au pénal, en défense, la partie prédominante de la matière est avant tout le
droit pénal...
Le point de droit technique reste toujours limité, et s'il y a un
contentieux technique, il est très pointu et permet l'intervention d'un
spécialiste au titre d'une consultation. Celà m'arrive fréquemment dans les
deux sens.

--
Ariel DAHAN, Avocat
avo bd.com
regroupez-moi pour me répondre
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Bruno Cinelli
"Ariel DAHAN" a écrit dans le message de
news:bkul9c$g5q$

> Je suis sceptique. L'avantage de l'avocat spécialisé en droit des NTIC
> (informatique, multimédia, internet...) par rapport à l'avocat pénaliste
est
> que le premier possède des connaissances et des compétences accrues dans
> toutes les branches du droit s'y rapportant (droit commercial et droit
pénal
> particulièrement) tandis que le second a une vocation généraliste et
encore
> peu connaisseur des NTIC (à moins d'être autodidacte).

On l'est tous, par la force des choses, non?
Pourquoi diable prenez-vous les pénalistes pour des idiots?




Pas pour des idiots, mais pour des non spécialistes du droit des NTIC
(j'entends par là ceux qui utilisent et comprennent les nouvelles
technologies ET soit qui ont suivi une formation en droit des NTIC soit qui
se sont formés eux-mêmes et ont plusieurs années de pratique derrière eux.
Cette méconnaissance théorique et/ou pratique du droit des NTIC atteint
aussi bien les avocats que les juges répressifs (à l'exception du juge
Gomez...).

Lorsque vous dîtes qu'un avocat est par nature généraliste, c'est faux et je
m'insurge contre une telle affirmation (du moins si l'on considère l'avocat
en tant que professionnel compétent). L'avocat peut certes être amené à
maîtriser l'accessoire du principal, des points de droit
secondaires/minoritaires dans le dossier, mais il n'en est pas pour autant
généraliste. Dès lors qu'un dossier fait apparaître la nécessité de
compétences accrues dans une matière autre que celle généralement pratiquée
par l'avocat, ce dernier se doit (si la finalité n'est pas les honoraires
mais le gain de cause du client) de le communiquer à un confrère plus
compétent. Cela est conforté par l'existence de spécialisations officielles
des avocats et de l'existence de Départements dans les cabinets d'avocats).
Un avocat acceptant tous les dossiers (civils, pénaux, administratifs,
commerciaux...) est à fuir comme la peste et le choléra.


> L'avocat spécialisé en NTIC est donc plus enclin à maîtriser


parfaitement
> la totalité du dossier.
Pourquoi êtes-vous persuadés que les NTICistes sont compétents en droit
pénal?
La pratique pénale est exigeante, notamment pour déterminer la stratégie


de
défense...

Les NTICistes que je connais sont surtout des rédacteurs et négociateurs


de
contrats.
Pas des plaideurs.
Or dans un procès pénal, ce qui compte... c'est l'audience !



Ce qui compte, c'est tout le travail intellectuel effectué par le
spécialiste en amont de la matérialisation de ce travail à l'audience. L'art
de la plaidoirie ne saurait combler le vide intellectuel d'un dossier pris
en charge par un non-spécialiste. Et cela est généralisable à la profession.



Et si en plus le litige portait sur une matière liée au droit des sociétés
dans un pays tiers? Vous auriez pris qui?
Un NTICiste?
Un Pénaliste?
Un avocat spécialisé en droit des Sociétés?
Un avocat international?



Il appartient à l'avocat spécialisé dans la matière dominante du dossier de
le prendre en charge, et de travailler en collaboration avec des
avocats/juristes mieux connaisseurs dans les points de droit minoritaires
(là encore, cela ne vaut que si l'avocat recherche la satisfaction de
lui-même ou de son compte en banque ; car en effet, je suppose que beaucoup
d'avocats acceptent des dossiers qu'ils ne maîtrisent pas les tenants et les
aboutissants, aux frais de leurs clients - les recherches étant facturées -
et au péril du procès, ceci en vue de la satisfaction de leur intérêt
propre).



L'idéal c'est évidemment d'avoir tout ça sous la main. Mais soyons


sérieux.
Le métier d'avocat est un métier "généraliste".



Polyvalent mais pas généraliste.

C'est à l'avocat plaidant de
rechercher les compétences nécessaires au besoin en prenant la


consultation
d'un confrère plus spécialisé que lui.



Vous exprimez tout à fait le fait que les avocats ne sont pas des
généralistes, et qu'il est nécessaire de travailler en collaboration avec
des confrères.

Cordialement
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Bruno Cinelli
"Ariel DAHAN" a écrit dans le message de
news:bkul9c$g5q$

> Je suis sceptique. L'avantage de l'avocat spécialisé en droit des NTIC
> (informatique, multimédia, internet...) par rapport à l'avocat pénaliste
est
> que le premier possède des connaissances et des compétences accrues dans
> toutes les branches du droit s'y rapportant (droit commercial et droit
pénal
> particulièrement) tandis que le second a une vocation généraliste et
encore
> peu connaisseur des NTIC (à moins d'être autodidacte).

On l'est tous, par la force des choses, non?
Pourquoi diable prenez-vous les pénalistes pour des idiots?




Pas pour des idiots, mais pour des non spécialistes du droit des NTIC
(j'entends par là ceux qui utilisent et comprennent les nouvelles
technologies ET soit qui ont suivi une formation en droit des NTIC soit qui
se sont formés eux-mêmes et ont plusieurs années de pratique derrière eux.
Cette méconnaissance théorique et/ou pratique du droit des NTIC atteint
aussi bien les avocats que les juges répressifs (à l'exception du juge
Gomez...).

Lorsque vous dîtes qu'un avocat est par nature généraliste, c'est faux et je
m'insurge contre une telle affirmation (du moins si l'on considère l'avocat
en tant que professionnel compétent). L'avocat peut certes être amené à
maîtriser l'accessoire du principal, des points de droit
secondaires/minoritaires dans le dossier, mais il n'en est pas pour autant
généraliste. Dès lors qu'un dossier fait apparaître la nécessité de
compétences accrues dans une matière autre que celle généralement pratiquée
par l'avocat, ce dernier se doit (si la finalité n'est pas les honoraires
mais le gain de cause du client) de le communiquer à un confrère plus
compétent. Cela est conforté par l'existence de spécialisations officielles
des avocats et de l'existence de Départements dans les cabinets d'avocats).
Un avocat acceptant tous les dossiers (civils, pénaux, administratifs,
commerciaux...) est à fuir comme la peste et le choléra.


> L'avocat spécialisé en NTIC est donc plus enclin à maîtriser


parfaitement
> la totalité du dossier.
Pourquoi êtes-vous persuadés que les NTICistes sont compétents en droit
pénal?
La pratique pénale est exigeante, notamment pour déterminer la stratégie


de
défense...

Les NTICistes que je connais sont surtout des rédacteurs et négociateurs


de
contrats.
Pas des plaideurs.
Or dans un procès pénal, ce qui compte... c'est l'audience !



Ce qui compte, c'est tout le travail intellectuel effectué par le
spécialiste en amont de la matérialisation de ce travail à l'audience. L'art
de la plaidoirie ne saurait combler le vide intellectuel d'un dossier pris
en charge par un non-spécialiste. Et cela est généralisable à la profession.



Et si en plus le litige portait sur une matière liée au droit des sociétés
dans un pays tiers? Vous auriez pris qui?
Un NTICiste?
Un Pénaliste?
Un avocat spécialisé en droit des Sociétés?
Un avocat international?



Il appartient à l'avocat spécialisé dans la matière dominante du dossier de
le prendre en charge, et de travailler en collaboration avec des
avocats/juristes mieux connaisseurs dans les points de droit minoritaires
(là encore, cela ne vaut pas si l'avocat recherche la satisfaction de
lui-même ou de son compte en banque ; car en effet, je suppose que beaucoup
d'avocats acceptent des dossiers qu'ils ne maîtrisent pas les tenants et les
aboutissants, aux frais de leurs clients - les recherches étant facturées -
et au péril du procès, ceci en vue de la satisfaction de leur intérêt
propre).



L'idéal c'est évidemment d'avoir tout ça sous la main. Mais soyons


sérieux.
Le métier d'avocat est un métier "généraliste".



Polyvalent mais pas généraliste.

C'est à l'avocat plaidant de
rechercher les compétences nécessaires au besoin en prenant la


consultation
d'un confrère plus spécialisé que lui.



Vous exprimez tout à fait le fait que les avocats ne sont pas des
généralistes, et qu'il est nécessaire de travailler en collaboration avec
des confrères.

Cordialement
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Ariel DAHAN
"Bruno Cinelli" a écrit dans le message news:
3f7354d2$0$26215$
"Ariel DAHAN" a écrit dans le message de
news:bkul9c$g5q$

> > Je suis sceptique. L'avantage de l'avocat spécialisé en droit des NTIC
> > (informatique, multimédia, internet...) par rapport à l'avocat


pénaliste
> > est que le premier possède des connaissances et des compétences
> > accrues dans toutes les branches du droit s'y rapportant (droit
> > commercial et droit pénal particulièrement) tandis que le second a une
> > vocation généraliste et encore peu connaisseur des NTIC (à moins
> > d'être autodidacte).
>
> On l'est tous, par la force des choses, non?
> Pourquoi diable prenez-vous les pénalistes pour des idiots?

Pas pour des idiots, mais pour des non spécialistes du droit des NTIC
(j'entends par là ceux qui utilisent et comprennent les nouvelles
technologies



J'utilise Windaub, je surfe sur le Web, je récupère des emails, j'exploite
un téléphone mobile avec succès.
C'est le critère :-}

ET soit qui ont suivi une formation en droit des NTIC


Okokokok!
Donc si je comprends bien (la matière étant nouvelle), seuls sont compétents
les gentils étudiants qui viennent de récupérer leurs jolis diplômes.
Et leurs profs, ils font quoi? Ils jouent aux billes?

soit qui se sont formés eux-mêmes et ont plusieurs années de pratique
derrière eux.



Combien d'années de pratique faut-il pour une matière qui est récente
(disons 10 ans à tout casser) ?
:-)))))

Cette méconnaissance théorique et/ou pratique du droit des NTIC atteint
aussi bien les avocats que les juges répressifs (à l'exception du juge
Gomez...).



C'est visiblement votre pote. :-)

Lorsque vous dîtes qu'un avocat est par nature généraliste, c'est faux



Non. C'est vrai !

et je m'insurge



Faut pas. Vous êtes bien le seul !

contre une telle affirmation (du moins si l'on considère l'avocat
en tant que professionnel compétent).



Reprendre les textes peut parfois permettre de clore des discutions...
L'avocat a (entre autre) une mission de représentation en justice, et de
conseil.

Son obligation de conseil, il ne peut la rendre qu'en étant au fait de la
matière dans laquelle il doit intervenir.
Mais rien ne lui interdit de se former (la formation professionnelle est une
obligation), et rien ne lui interdit d'avoir accès aux usuels les plus
courants, tels que le Code, les Manuels, ... et éventuellement les recueils
de jurisprudence commentés.

Par contre, sa mission de représentation en justice ... il l'a depuis sa
naissance (en tant qu'avocat).

L'avocat peut certes être amené à
maîtriser l'accessoire du principal, des points de droit
secondaires/minoritaires dans le dossier, mais il n'en est pas pour autant
généraliste.



Donne un exemple, parce que là, même les Bâtonniers ne sont pas d'accord
avec toi.
L'Ordre considère que la spécialisation n'est pas une limitation, mais
simplement une justification.

Dès lors qu'un dossier fait apparaître la nécessité de
compétences accrues dans une matière autre que celle généralement


pratiquée
par l'avocat,



On en revient donc aux compétences personnelles de l'Avocat.
Et non à son statut général.
VOus trouverez des avocats "cadors", et des "timides".
Vous trouverez des avocats multicompétents, et d'autres monospécialistes.

ce dernier se doit (si la finalité n'est pas les honoraires
mais le gain de cause du client) de le communiquer à un confrère plus
compétent.



Non. Il se doit de s'entourer de la compétence de ce confrère, à qui il peut
demander une consultation ou une intervention limitée.

Cela est conforté par l'existence de spécialisations officielles
des avocats



Les spécialisations n'ont pas le sens que vous voulez leur prêter. C'est
essentiellement dans le but d'informer ses clients, et dans un but
publicitaire qu'on demande une spécialisation, dans une matière où
effectivement notre compétence est reconnue.

et de l'existence de Départements dans les cabinets d'avocats).


Ah!, S'il y a des départements dans les cabinets d'avocats, celà change
tout.
Donc mieux vaut prendre un avocat d'un département "kivabien",
plutôt qu'un avocat qu'on pourrait recommander, mais qui n'a pas de
"département"
(juste plusieurs collaborateurs compétents)

Un avocat acceptant tous les dossiers (civils, pénaux, administratifs,
commerciaux...) est à fuir comme la peste et le choléra.



Comment faites-vous pour traiter un problème de contentieux lié à un
accident de la circulation, mettant en cause l'état d'une voirie, et ayant
entraîné des conséquences corporelles graves, devant un tribunal
correctionnel, lorsque vous êtes pour les parents de la victime décédée,
laquelle est elle-même un mineur confié à l'époque des faits à un
établissement spécialisé?

Ne croyez pas que j'ai inventé le dossier pour la polémique.
J'en ai précisément 3 en stock, qui correspondent.
Compétences croisées (Procédure pénale, Responsabilité Civile, Droit des
Assurances, Responsabilité Administrative pour l'état de la voirie ou des
infrastructures)

Et que ferez-vous lorsqu'à l'occasion d'un contentieux sur une marque ou un
logiciel, vous aurez également à traiter, à titre reconventionnel, d'une
demande de reversement de la TVA par votre adversaire ressortissant de
l'Union Européenne, outre un problème de validité des décisions de l'organe
collectif de la SAS de votre client, dans laquelle l'adversaire détient une
partie importante du capital à raison d'un contrat de joint-venture duquel
il ressort que tous les litiges entre les parties doivent être soumis à
l'arbitrage obligatoire et à double niveau de la Chambre d'Arbitrage XXXXX ,
rédactrice du contrat (parceque le rédacteur du contrat n'était pas venu
vous voir) ?

Vous ferez comment? Vous appelez à la rescousse 4 avocats? Ou vous essayerez
de comprendre ce qu'il en est, quitte à prendre consultation auprès d'un
confrère plus callé que vous?

La déontologie et la confraternité nous poussent depuis la nuit des temps à
transmettre notre savoir à d'autres confrères, qui en font la demande (à
titre onéreux, ou non). Celà marche dans les deux sens. C'est parce qu'un
avocat a accepté de m'expliquer dans le détail les modalités pratiques d'une
audience criminelles que j'ai pu prendre mon premier dossier d'Assises. Cet
avocat, à qui j'avais demandé de prendre le relais, m'a très simplement
préparé à l'audience.

Plusieurs fois il m'est arrivé de plaider contre un spécialiste (reconnu et
universitaire, et non autoproclamé) d'une matière, et de lui en remontrer...
en puisant mon savoir à la source, c'est à dire dans ses ouvrages :-) !

Celà marche dans les deux sens. Vous recevrez certainement un jour un appel
d'un confrère àfin de consultation.

Mais en attendant, un Avocat se doit, dans sa formation et dans son
fonctionnement, d'être capable de rentrer dans toutes les matières.


> > L'avocat spécialisé en NTIC est donc plus enclin à maîtriser
> > parfaitement la totalité du dossier.
> Pourquoi êtes-vous persuadés que les NTICistes sont compétents en droit
> pénal?
> La pratique pénale est exigeante, notamment pour déterminer la stratégie
> de défense...
>
> Les NTICistes que je connais sont surtout des rédacteurs et négociateurs
> de contrats.
> Pas des plaideurs.
> Or dans un procès pénal, ce qui compte... c'est l'audience !

Ce qui compte, c'est tout le travail intellectuel effectué par le
spécialiste en amont de la matérialisation de ce travail à l'audience.



Ok, je vous ai compris. VOus êtes de ceux qui pensent que l'audience ne sert
à rien.
Changez de métier.

L'art de la plaidoirie ne saurait combler le vide intellectuel d'un


dossier pris
en charge par un non-spécialiste. Et cela est généralisable à la


profession.

Vous n'allez pas souvent en audiences correctionnelles. Tous les avocats que
vous pourrez y croiser vous le diront:
Il n'y a pas de "mauvais" dossier.
Le pénal est un exercice d'improvisation, où toute la difficulté est qu'en
général votre client n'a pas la meilleure position, et que très souvent les
faits l'accablent.

Le technicien se plantera là ou le pénaliste qui n'y connaît rien à la
matière technique en cause obtiendra du Tribunal soit une nullité de
procédure, soit une relaxe au bénéfice du doute, soit encore une remise de
peine...

> Et si en plus le litige portait sur une matière liée au droit des


sociétés
> dans un pays tiers? Vous auriez pris qui?
> Un NTICiste?
> Un Pénaliste?
> Un avocat spécialisé en droit des Sociétés?
> Un avocat international?

Il appartient à l'avocat spécialisé dans la matière dominante du dossier


de
le prendre en charge, et de travailler en collaboration avec des
avocats/juristes mieux connaisseurs dans les points de droit minoritaires



Comment déterminez-vous la matière dominante?
Moi, je ne sais pas.

Dans un simple litige en recouvrement d'un cautionnement par un
établissement de crédit, la matière principale ne sera pas nécessairement le
droit du cautionnement.

> L'idéal c'est évidemment d'avoir tout ça sous la main. Mais soyons
> sérieux.
> Le métier d'avocat est un métier "généraliste".

Polyvalent mais pas généraliste.

>C'est à l'avocat plaidant de rechercher les compétences nécessaires
> au besoin en prenant la consultation d'un confrère plus spécialisé que


lui.

Vous exprimez tout à fait le fait que les avocats ne sont pas des
généralistes, et qu'il est nécessaire de travailler en collaboration avec
des confrères.



Opposer généraliste à spécialiste c'est une querelle de fin de siècle.
Le droit change en permance. La vrai question est : Comment se mettre à
niveau.
Le droit des NTIC en 95 n'abordait pas les mêmes problématiques qu'en 2000,
et il en sera de même en 2005.
--
Ariel DAHAN, Avocat
avo bd.com
regroupez-moi pour me répondre