Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

Recherche d'un érudit en cryptographie et RSA

15 réponses
Avatar
Elias Jabre
Bonjour,
Dans le cadre d'un polar, je cherche quelqu'un qui connaîtrait l'histoire du
RSA (je crois qu'il y a une anecdote avec Shamir qui connaît l'illumination
devant sa boîte aux lettres) afin d'ajuster une intrigue policière fondée
sur le principe de dissymétrie des clés publiques/ privées.
Est-ce que quelqu'un serait en mesure de m'aider un peu, svp ?
Merci
elias

10 réponses

1 2
Avatar
edyy britf
Bonjour,
Dans le cadre d'un polar, je cherche quelqu'un qui connaîtrait l'histoire du
RSA (je crois qu'il y a une anecdote avec Shamir qui connaît l'illumination
devant sa boîte aux lettres) afin d'ajuster une intrigue policière fondée
sur le principe de dissymétrie des clés publiques/ privées.
Est-ce que quelqu'un serait en mesure de m'aider un peu, svp ?
Merci
elias


t'as lu le bouqin de simon singh

ou

http://docpacks.tcom.ch/data/Cryptographie/C3.pdf

Avatar
Fabrice..Bacchella
On Sun, 02 May 2004 14:01:02 +0200, edyy britf
wrote:

http://docpacks.tcom.ch/data/Cryptographie/C3.pdf


Cette référence ne répond pas à la question. En plus, je me méfirais
de ce document qui présente de nombreuse lacunes, constaté après une
lecture très rapide du texte.

D'abord, il maitrise mal son vocabulaire : une clé d'encryptage
n'existe pas. D'abord parce que le mot en lui même n'est pas français.
Ensuite parce que, dans le milieu de la crypto, decrypter un texte
consiste à retrouver un texte en clair à partir d'un message chiffré
sans en avoir la clé. L'opération inverse, qui pourrait s'appeler le
cryptage, n'a aucun sens : obtenir un texte chiffré à partir d'un
texte en clair sans en avoir la clé. Il y a donc chiffrage &
dechiffrage qui s'opppose à l'opération de décryptage.

Ensuite Enigma n'a jamais été basé sur le OTP, contrairement à ce qui
est affirmé.

Byte se traduit en français octet.

Il n'est pas exclu qu'un service secret très puissant, comme la NSA, ait réussi une percée
considérable dans un des axes cités précédemment, et que pour lui, le décryptage du
RSA ne soit plus qu'un jeu d'enfant!
Ce genre d'élécubration digne des extra-terrestre de Roswell devrait

être évité.

Et en plus l'auteur insiste :
En revanche, il ne paraît pas complètement utopique de penser que la NSA sache, ou soit sur le point de savoir, casser
une clé RSA par des méthodes plus conventionnelles (factorisation de très grands nombres).


L'authenticité de la fameuse lettre de Sand à Musset est sujette à
caution.

Parler du système de zone des DVD me semble être un raccourci
perilleux.

Ce texte mériterait malgré tout un coup de chapeau s'il s'agissait
d'un travail d'étudiant. Malheureusement, il s'agit d'un cours :

Cadre : Ce cours est donné aux étudiants de troisième année de la filière Télécommunications de l'école d'ingénieurs du canton de Vaud. Plutôt que d'étudier la cryptographie proprement dite, ce cours met plutôt l'accent sur les procédés de la cryptographie, ainsi que sur les protocoles et leurs utilisations correctes.


C'est à pleurer. Mais quand on voit le nombre de cours différent donné
par ce monsieur, je ne serais pas surpris que ce soit effectivement un
travail d'étudiant publié sous un autre nom :
http://www.tcom.ch/Tcom/HomePages/MJN/Cours.html
---
http://fba.homeip.net

Avatar
lists
Fabrice..Bacchella wrote:

Byte se traduit en français octet.


Je croyais que « Byte » se traduisait par « multiplet ».
En effet octet ça veut dire 8 bits, ce qui n'est pas forcément le cas
d'un byte.

--
R: Parce que ça renverse bêtement l'ordre naturel de lecture!
Q: Mais pourquoi citer en fin d'article est-il si effroyable?
R: Citer en fin d'article
Q: Quelle est la chose la plus désagréable sur les groupes de news?

Avatar
pornin
According to Julien Salort :
Je croyais que « Byte » se traduisait par « multiplet ».
En effet octet ça veut dire 8 bits, ce qui n'est pas forcément le cas
d'un byte.


"Byte" est un terme anglais très générique qui n'a pas d'acception
unique universellement reconnue. Ce que je veux dire, c'est qu'au
sein de chaque domaine d'application, "byte" a en général un sens
très précis, mais qui n'est pas forcément le même que dans les autres
domaines.

Dans le cas du langage C, "byte" est défini (par le standard afférent)
comme étant l'unité fondamentale d'allocation mémoire, équivalente au
type "unsigned char" et faisant _au moins_ 8 bits. Donc ce n'est pas
forcément un octet même si c'est le cas courant (de nos jours du moins).


Ceci étant, je ne pense pas que la traduction de "byte" en « multiplet »
soit très adéquate. Une bonne traduction doit non seulement conserver le
sens mais encore le « niveau de langage ». "Byte" est très courant en
Anglais (au moins chez les informaticiens) ; dites « multiplet » à un
informaticien francophone, il va vous regarder bizarrement. Sur les
architectures un peu spéciales où le "byte" ne fait pas 8 bits, on a
tendance à parler en français de « mot » : un « mot de 9 bits », etc...


--Thomas Pornin

Avatar
lists
Thomas Pornin wrote:

Dans le cas du langage C, "byte" est défini (par le standard afférent)
comme étant l'unité fondamentale d'allocation mémoire, équivalente au
type "unsigned char" et faisant _au moins_ 8 bits. Donc ce n'est pas
forcément un octet même si c'est le cas courant (de nos jours du moins).


Il me semble que c'est justement à l'époque où je fréquentais
fr.comp.lang.c que j'avais lu qu'on devait traduire « byte » par
« multiplet ».

J'admets effectivement que cette traduction n'est peut-être pas la
meilleurs cependant.

--
R: Parce que ça renverse bêtement l'ordre naturel de lecture!
Q: Mais pourquoi citer en fin d'article est-il si effroyable?
R: Citer en fin d'article
Q: Quelle est la chose la plus désagréable sur les groupes de news?

Avatar
pornin
According to Julien Salort :
Il me semble que c'est justement à l'époque où je fréquentais
fr.comp.lang.c que j'avais lu qu'on devait traduire « byte » par
« multiplet ».


Ce n'est pas parce que c'est sur Internet que c'est vrai...

L'idée la plus importante là dedans est qu'un "byte" en C peut faire
plus de 8 bits. Après, la traduction elle-même... Il y a beaucoup de
francophones militants, assez pugnaces, qui tiennent à toute force à
avoir un mot à consonnance franchouillarde, même si le mot est plus au
moins inventé pour l'occasion, ou sorti des limbes de la litérature
médiévale en Haut Berry, en faisant subir au sens des outrages que la
morale réprouve.


On doit traduire "byte" par ce qui sera, sur le moment, le meilleur
vecteur de l'information concernée.

C'est plus simple dans l'autre sens : le terme "octet" existe
en anglais, et est couramment utilisé dans le domaine des
télécommunications. En cryptographie aussi.


--Thomas Pornin

Avatar
Erwan David
(Thomas Pornin) écrivait :

Dans le cas du langage C, "byte" est défini (par le standard afférent)
comme étant l'unité fondamentale d'allocation mémoire, équivalente au
type "unsigned char" et faisant _au moins_ 8 bits. Donc ce n'est pas
forcément un octet même si c'est le cas courant (de nos jours du moins).


Notons qu'en ASN1 aussi on parle d'octet (type OCTET-STRING).

--
Real programs don't eat cache

Avatar
Elias Jabre
Bonjour,
Je vous remercie de votre réponse.
En fait, je cherche davantage quelque chose sur le concept même de clé
publique, pour employer le concept dans un autre cadre.
J'ai eu M. Naccache (de gemplus que vous connaissez peut-être) sur ce sujet,
comme enseignant dans le cadre d'un DESS, mais je ne suis que juriste. Il
nous avait parlé de :
- Shamir (ou Rivest qui étudiait les paradoxes du type : je mens
toujours) qui un jour est tombé sur sa boîte aux lettres et a eu
l'illumination : tout le monde peut déposer, je suis le seul à l'ouvrir.
- et d'un polar qu'il aurait écrit sur le même concept : un type, pour
cacher son crime, assassine dix autres personnes gratuitement d'où
impossible de remonter jusqu'à lui.
Je cherche à faire le lien entre ce qui relève de la crypto et du polar qui
se rejoigneraient à travers le même concept :
une énigme, un cryptage, une seule personne qui détient la clé qui est liée
au cryptage de façon dissymétrique.
Enfin quelque chose comme ça !

D'où mon désir de retrouver l'histoire du RSA et notamment la manière dont
les inventerus ont trouvé le concept (les anecdotes).
Savez-vous où est-ce que je pourrais chercher ?
Bien à vous,
elias
"Elias Jabre" a écrit dans le message de news:
c72kmn$f9f$
Bonjour,
Dans le cadre d'un polar, je cherche quelqu'un qui connaîtrait l'histoire
du

RSA (je crois qu'il y a une anecdote avec Shamir qui connaît
l'illumination

devant sa boîte aux lettres) afin d'ajuster une intrigue policière fondée
sur le principe de dissymétrie des clés publiques/ privées.
Est-ce que quelqu'un serait en mesure de m'aider un peu, svp ?
Merci
elias




Avatar
popo
Salut,
il y a bien le bouquin de David Kahn, "The codebreakers" mais il est en
Anglais et pas facile à trouver.

JEAN
Bonjour,
Je vous remercie de votre réponse.
En fait, je cherche davantage quelque chose sur le concept même de clé
publique, pour employer le concept dans un autre cadre.
J'ai eu M. Naccache (de gemplus que vous connaissez peut-être) sur ce sujet,
comme enseignant dans le cadre d'un DESS, mais je ne suis que juriste. Il
nous avait parlé de :
- Shamir (ou Rivest qui étudiait les paradoxes du type : je mens
toujours) qui un jour est tombé sur sa boîte aux lettres et a eu
l'illumination : tout le monde peut déposer, je suis le seul à l'ouvrir.
- et d'un polar qu'il aurait écrit sur le même concept : un type, pour
cacher son crime, assassine dix autres personnes gratuitement d'où
impossible de remonter jusqu'à lui.
Je cherche à faire le lien entre ce qui relève de la crypto et du polar qui
se rejoigneraient à travers le même concept :
une énigme, un cryptage, une seule personne qui détient la clé qui est liée
au cryptage de façon dissymétrique.
Enfin quelque chose comme ça !

D'où mon désir de retrouver l'histoire du RSA et notamment la manière dont
les inventerus ont trouvé le concept (les anecdotes).
Savez-vous où est-ce que je pourrais chercher ?
Bien à vous,
elias
"Elias Jabre" a écrit dans le message de news:
c72kmn$f9f$



Avatar
steph
Salut,
il y a bien le bouquin de David Kahn, "The codebreakers" mais il est en
Anglais et pas facile à trouver.


Il semble dispo sur Amazon (US).

1 2