- Le certificat nécessitait des capacités élevées et bcp de détermination.
- Bâtir une station demandait des moyens financiers "certains"
- Les contraintes étaient telles (encombrement, conflits avec YL)
qu'il fallait vraiment être un passionné, pour ne pas dire un "fêlé"
de fait ...
- La communauté était relativement restreinte (fermée, au tt début).
- Les points d'intérêts étaient très proches (voire bcp de collègues)
L'indicatif avait une authentique valeur de NOM. Au point que (je
ne pourrais certes l'affirmer totalement) j'ai entendu dire qu'un de
nos "vieux de la vieille", qui faisait bcp de missions aux states et du
coup servait de "relationship" avec l'ARRL, avait fait porter son
indicatif comme pseudonyme ("dit") F ... sur son passeport.
C'est dire !
Chaque propos "public" ne pouvait donc qu'être "retenu". La
courtoisie est une absolue rigueur. Cela atteignait même parfois
la condescendance (là .. un peu trop tt de même .. Hi). Si, si.
Obséquieux .. authentiquement (j'en ai connu).
APRES (de 80 et qq à nos jours)
- Le niveau des examens est plusieurs fois abaissé par étapes
- La CW, test ultime de motivation, est abandonnée
- Demain, il ne sera plus question que "d'acheter le droit d'émettre" !
- La prolifération de matériel commercial (depuis les 70' et même un
peu avant) amène une nouvelle génération de radioamateurs, bien plus,
amateurs de communications que de radio.
- Bâtir une station ne coûte pas bien cher à qui sait "magasiner" malin.
Ce qui conduit à
- La communauté s'élargit de façon considérable
- Les points d'intérêts deviennent éparses à un point tel que certains
même, s'opposent.
L'indicatif, perd, peu à peu, son identité, noyé qu'il devient dans la
masse. La tentation, exacerbée par tant de divergences de vues, de
céder à l'usage de l'injure (quand on n'arrive plus à s'entendre et
que tous les arguments ont été épuisés), bien entendu, dans un
premier temps, pas sous son call; on l'invente ou on pique celui
du voisin (que celui qui n'a jamais vu, entendu, ça,le dise ici)
est trop forte. Ca a commencé, à peu près en 1980.
La courtoisie se perd, puis commence la "critique ouverte"
(prendre les autres à témoin ... si je manque d'arguments
y en aura bien un qui prendra le relais), puis les insultes,
puis ... les corbeaux.
Dans les 90' j'en ai vu salir leur indicatif ouvertement. Ceux-là,
n'en avaient plus rien à faire, forts qu'ils étaient de n'avoir rien
fait de spécial pour l'obtenir et que l'administration était surtout
intéressée par son fric. S'ils ne sont pas recommandables pour
leur civisme déplorable, doublé d'une inconsidération, quasi
impudique, de leur propre personne, il nous faut tout de même
reconnaître que leurs "raisons" sont malheureusement fondées.
Ici et maintenant, c'est frra. Et certains s'étonnent encore ?
Comme j'ai lu tantôt : Sur le Net, tout est gratuit ! ... Eh oui
sur le Net ... TOUT est permis (new-generation's feeling).
Ca s'appelle : l'évolution !
Oui, oui, .. c'est bien banal et vous le saviez déjà .. (sri).
Mais n'est-ce pas la vérité (exceptions ôtées) ? Et si c'est
la vérité (*), n'est-ce pas le coeur du problème rencontré
par le hobby tout entier, bien au delà du seul "associatif" ?
C'est tout.
Ah si .. tt de même : Se regarder en chiens de faïence et
s'envoyer des futilités ou autres noms d'oiseaux par claviers
interposés ne résout rien. Tant qu'a être sur un forum, on
pourrait peut-être en profiter (sur l'air, on peut pas) pour
essayer de dialoguer constructivement. Non ? Ceci sans
obliger qui que ce soit, et sans s'obliger, non plus, de
répondre à ces nigauds de trolls. M'enfin .. comme je dis
tjr : Ce que j'en dis .. moi (trafique plus, m'occupe plus
d'assocs, ni de RC). :-)
73's
Fred
--
VE2 F.P. ("Trop de cons" m'aura pas !)
Homo sum : humani nil a me alienum puto (Terentius)
PS : J'ai osé le flag [REFL] pour : réflexion. Aucune allusion au
moon bounce ou au REF ou à quoi que ce soit. J'espère 1/ qu'il
n'était pas utilisé ici (ne gène personne). 2/ Si c'est le cas, qu'il
perdure .. éventuellement (c'est une proposition).
(*) Toute hypothétique !.. Je ne prétend pas, en effet,
détenir la vérité (mais personne n'aurait eu l'idée
de me prêter pareille intention). :-)
