RIP Marc RIOUFOL
Le
Yaka Fokon

L’acteur nantais Marc Rioufol est décédé mercredi à son domicile
parisien. À 49 ans, marié à Gabriella et père de Nicola (4 ans et demi),
le comédien a débuté sa carrière par le théâtre avant de s’illustrer à
la télévision et au cinéma. On le remarque notamment dans Rapt, les
Bronzés 3, Le code a changé, ainsi que dans les séries télés Dolmen,
Profilage et Clara Sheller. Dernièrement, il a interprété le rôle de
Jacques Chirac dans The Special Relationship, réalisé par Richard Loncraine.
Sa dernière rehab en 1994 lui a définitivement ôté l’envie de goûter aux
paradis artificiels. Le nirvana, il l’a atteint lorsqu’il a rencontré
Gabriella en 2006. Une Italienne qu’il a épousé, qui lui a donné un
fils, Nicola, et qui l’a nommé co-gérant de sa marque Antik Batik.
Les obsèques du comédien auront lieu le mardi 19 juillet à 10h30 en
l'église Saint-Leu Saint-Gilles à Paris.
Son livre TOX, comment je suis mort et ressuscité est sorti le 10 Mars
dernier:
" L'addiction est une maladie spirituelle. "
"Telle est la conclusion qu'à tirée le comédien Marc Rioufol de ses
dix-huit années de voyage dans la toxicomanie. Deux fois l'odyssée
d'Ulysse, note-il. Enfant hypersensible né au sein d'une famille
dysfonctionnelle de la bourgeoisie de province, le jeune Marc fait une
rencontre décisive en la personne de Jacques de Basher, l'amant de Karl
Lagerfeld. A ses côtés, il sera bientôt introduit parmi la fine fleur du
gotha parisien, entre Le Sept et Les Bains Douches, où tout
l'underground du début des années 1980 défile, en même temps que les
substances les plus convoitées.
Blanche ou rose, la cocaïne est toujours pure et ses effets décomplexent
l'adolescent entré comme par effraction dans les milieux de la mode ou
de la nuit. Puis c'est l'escalade : déjà alcoolique, il se laisse aller
à la consommation d'héroïne et de crack. Devenu junkie, il entre dans la
spirale infernale du manque ; chaque dose entretient l'obsession qu'il
ne parvient jamais à tenir à distance. Dix-sept cures, sept psys et un
coma plus tard, un centre de traitement pilote lui permet
miraculeusement de décrocher.
Marc a désormais trente-deux ans, pas de situation, pas de repère ni de
goût particulier. Il s'agit de naître à nouveau. Mais le singe, ce démon
de la tentation, est toujours là " à frapper à la fenêtre ". Comment
l'éloigner durablement ? Comment construire sa vie loin de toute
addiction quand même un médicament peut provoquer la rechute ? Marc
Rioufol parle de son expérience au sein des fraternités anonymes, une
association composée de dépendants en résilience qui, régulièrement, se
réunissent pour rester abstinents.
En marge de ce réseau d'entraide, il entreprend une quête spirituelle
sur mesure entre bouddhisme, Kabbale, gnose et catholicisme. Il ira
jusqu'au Pérou pour expérimenter des techniques chamaniques susceptibles
de l'aider à se délivrer de son mal Plus qu'un livre sur l'addiction,
Marc Rioufol nous offre un récit d'apprentissage où un jeune homme, qui
s'est rêvé une vie de luxe et de volupté décadente, découvre sur le tard
les vertus de la parole et de l'authenticité.
Ce qui, avouons-le, n'est pas le parcours ordinaire d'un acteur de
cinéma "
parisien. À 49 ans, marié à Gabriella et père de Nicola (4 ans et demi),
le comédien a débuté sa carrière par le théâtre avant de s’illustrer à
la télévision et au cinéma. On le remarque notamment dans Rapt, les
Bronzés 3, Le code a changé, ainsi que dans les séries télés Dolmen,
Profilage et Clara Sheller. Dernièrement, il a interprété le rôle de
Jacques Chirac dans The Special Relationship, réalisé par Richard Loncraine.
Sa dernière rehab en 1994 lui a définitivement ôté l’envie de goûter aux
paradis artificiels. Le nirvana, il l’a atteint lorsqu’il a rencontré
Gabriella en 2006. Une Italienne qu’il a épousé, qui lui a donné un
fils, Nicola, et qui l’a nommé co-gérant de sa marque Antik Batik.
Les obsèques du comédien auront lieu le mardi 19 juillet à 10h30 en
l'église Saint-Leu Saint-Gilles à Paris.
Son livre TOX, comment je suis mort et ressuscité est sorti le 10 Mars
dernier:
" L'addiction est une maladie spirituelle. "
"Telle est la conclusion qu'à tirée le comédien Marc Rioufol de ses
dix-huit années de voyage dans la toxicomanie. Deux fois l'odyssée
d'Ulysse, note-il. Enfant hypersensible né au sein d'une famille
dysfonctionnelle de la bourgeoisie de province, le jeune Marc fait une
rencontre décisive en la personne de Jacques de Basher, l'amant de Karl
Lagerfeld. A ses côtés, il sera bientôt introduit parmi la fine fleur du
gotha parisien, entre Le Sept et Les Bains Douches, où tout
l'underground du début des années 1980 défile, en même temps que les
substances les plus convoitées.
Blanche ou rose, la cocaïne est toujours pure et ses effets décomplexent
l'adolescent entré comme par effraction dans les milieux de la mode ou
de la nuit. Puis c'est l'escalade : déjà alcoolique, il se laisse aller
à la consommation d'héroïne et de crack. Devenu junkie, il entre dans la
spirale infernale du manque ; chaque dose entretient l'obsession qu'il
ne parvient jamais à tenir à distance. Dix-sept cures, sept psys et un
coma plus tard, un centre de traitement pilote lui permet
miraculeusement de décrocher.
Marc a désormais trente-deux ans, pas de situation, pas de repère ni de
goût particulier. Il s'agit de naître à nouveau. Mais le singe, ce démon
de la tentation, est toujours là " à frapper à la fenêtre ". Comment
l'éloigner durablement ? Comment construire sa vie loin de toute
addiction quand même un médicament peut provoquer la rechute ? Marc
Rioufol parle de son expérience au sein des fraternités anonymes, une
association composée de dépendants en résilience qui, régulièrement, se
réunissent pour rester abstinents.
En marge de ce réseau d'entraide, il entreprend une quête spirituelle
sur mesure entre bouddhisme, Kabbale, gnose et catholicisme. Il ira
jusqu'au Pérou pour expérimenter des techniques chamaniques susceptibles
de l'aider à se délivrer de son mal Plus qu'un livre sur l'addiction,
Marc Rioufol nous offre un récit d'apprentissage où un jeune homme, qui
s'est rêvé une vie de luxe et de volupté décadente, découvre sur le tard
les vertus de la parole et de l'authenticité.
Ce qui, avouons-le, n'est pas le parcours ordinaire d'un acteur de
cinéma "
Bon, ok, je m'y colle: triste nouvelle.
--
Cette signature a fait dix millions de vues sur Youtube.
Bon courage, surtout..
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Castagno
C'est le papa d'Obispo ??
--
quiche Mahut
http://www.webgroupes.eu/t-1747-644997/la-qsl-de-f5pbg.htm
en même quand on joue avec les drogues...
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quiche Mahut
http://www.webgroupes.eu/t-1747-644997/la-qsl-de-f5pbg.htm