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Sarkozy et l’Université – la revanche personnelle d’un cancre

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max
http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article219

Sarkozy et l’Université – la revanche personnelle d’un cancre.

par Alain Garrigou, Professeur de science politique à l’université de
Paris X Nanterre
Doc 1 (Word - 496 ko)
Doc 2 (Word - 1.6 Mo)

L’histoire universitaire et le rapport malheureux de Nicolas Sarkozy à
celle-ci permettent de comprendre la politique de mépris qu’avec
constance ses affidés développent à l’endroit de la recherche et des
chercheurs, de l’université et des universitaires. Preuves à l’appui.

Les propos de Nicolas Sarkozy sur l’université et la recherche
trahissent une implication personnelle qui n’obéit pas seulement à la
centralisation présidentielle du pouvoir. Il ne suffit pas de mettre en
cause les conseillers et la plume du discours du 22 janvier 2009 sur «
une stratégie nationale de recherche et d’innovation » alors que des
passages improvisés de cette allocution prennent un ton acrimonieux et
que bien d’autres interventions confirment un solide ressentiment.
Pendant sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy s’en prenait par
exemple à celui qui avait mis la princesse de Clèves au programme du
concours d’administration centrale : « Un sadique ou un imbécile,
choisissez, avait mis dans le programme d’interroger les concurrents sur
la princesse de Clèves. Imaginez un peu le spectacle » (23 février 2007
à Lyon). Depuis, les propos méprisants se sont multipliés contre les
scientifiques ou des sciences. En février 2008, la mise en place d’une
commission présidée par le professeur Guesnerie, visait à donner une
caution académique aux reproches adressés à un enseignement qui
négligerait l’entreprise, accorderait trop de place à la macroéconomie
et à la sociologie et préparerait, on le devine, à des pensées
politiquement subversives. Toutefois, la commission Guesnerie conclut à
une excellente qualité d’ensemble des manuels. Les attaques contre la
section économique et sociale ont néanmoins continué en prenant parfois
le ton du persiflage au nom d’une compétence peu évidente. Ainsi, le 27
janvier 2009, Nicolas Sarkozy ressassait-il son hostilité devant un
nouveau public : « Il y a une filière économique pour vos enfants. C’est
une blague. Mettez vos enfants dans la filière ES, ils ne pourront pas
se permettre de se présenter dans les meilleures écoles économiques ».

Titres de compétence ? Les sociologues savent bien que les jugements en
disent souvent plus sur leurs auteurs que sur les choses dont ils
parlent. Or les études de Nicolas Sarkozy n’ont pas été si brillantes ni
spécialisées qu’elles l’autorisent à juger de haut les questions
d’orientation scolaire et de pédagogie. Par contre, elles ont été assez
médiocres pour nourrir son ressentiment personnel qui, en affinité avec
l’humeur anti-intellectuelle des milieux qui le soutiennent, explique
largement la « petite guerre » faite aujourd’hui aux scientifiques et
universitaires.

Avant l’élection présidentielle de 2007, les sites officiels (ministère
de l’Intérieur, Conseil Général des Hauts de Seine), partisan (UMP) ou
professionnel (Cabinet d’avocats Arnaud Claude – Nicolas Sarkozy)
indiquaient que Nicolas Sarkozy avait une maîtrise de droit privé, un
certificat d’aptitude à la profession d’avocat, un DEA de sciences
politiques et fait des études à l’Institut d’Etudes politiques de Paris.
Quelques uns étaient plus précis comme le Ministère de l’Intérieur et de
l’Aménagement du Territoire indiquant un « DEA de sciences politiques
avec mention (mémoire sur le référendum du 27 avril 1969 » ainsi que
celui du Conseil Général des Hauts de Seine qui assurait que « Nicolas
Sarkozy décroche un DEA de sciences politiques avec mention, lors de la
soutenance d’un mémoire sur le référendum du 27 avril 1969 ».

La mention des Etudes à l’IEP de Paris est problématique puisque Nicolas
Sarkozy n’y a pas poursuivi ses études jusqu’au bout comme il est aisé
de le vérifier dans l’annuaire des anciens élèves. Or, selon les usages,
le titre d’ancien élève ne vaut que pour les diplômés. Il fut donc
abandonné. Toutefois, le site de l’Elysée porte toujours cette
indication lapidaire : Institut d’Etudes Politiques de Paris
(1979-1981). Quant à l’expression « avec mention » accolée à un diplôme,
elle indique cette propension à « gonfler » son CV caractéristique des
candidatures aux emplois d’aujourd’hui. Si les universitaires savent que
tous les diplômés ont au moins la mention « passable », tous les
Français ne le savent peut-être pas. L’ensemble des CV est flou à
d’autres égards puisqu’on ignore où les diplômes ont été obtenus. Seul
le site professionnel du cabinet d’avocats des Hauts de Seine indiquait
que Nicolas Sarkozy « est diplômé de droit privé et d’un DEA de sciences
politiques de l’Université de Paris X Nanterre ».

C’est en effet là que Nicolas Sarkozy a fait ses études. Faute
d’annuaire d’anciens élèves, il était plus difficile de vérifier ce
curriculum vitae. Le certificat d’aptitude à la profession d’avocat a
bien été obtenu en 1980 avec la note de 10/20 (cf. doc. 1 en annexe). Il
y a par contre un problème pour le DEA. Sauf la même défaillance de
mémoire des professeurs exerçant en 1979 dans le DEA de sciences
politiques de Paris X Nanterre, Nicolas Sarkozy n’a pas obtenu son
diplôme. Une petite enquête se heurte à la page noire du réseau intranet
de l’université. L’auteur de ces lignes a alors adressé une demande
écrite à la présidence de l’université qui a confirmé que le service de
scolarité disposait bien d’un document certifiant l’obtention du DEA. Il
restait à vérifier avec la pièce qui fait foi en la matière, à savoir le
procès verbal de délibération, document autographe au format A3,
difficile à contrefaire. Le candidat apparaît bien dans le procès verbal
de la première session : il est « ajourné » car absent de l’épreuve
écrite terminale et n’ayant pas rendu son mémoire (cf. doc. 2). Il
restait à consulter le procès verbal de la deuxième session. Or, le
procès verbal a disparu des archives de l’université. Il est même le
seul procès verbal manquant de toute l’existence du DEA.

Un conclusion est certaine : les universités protègent mal leurs
archives. Si l’auteur de ces lignes a pu y pénétrer pour enquête, on
peut supposer que d’autres puissent le faire aussi, légalement ou non,
pour des raisons illicites. Voila en tout cas un bon motif de réforme de
l’université : garantir l’authenticité des diplômes.

Alain Garrigou Professeur de science politique à l’université de Paris X
Nanterre

10 réponses

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Stephane Legras-Decussy
".-*°*¤o Véro o¤*°*-." a écrit dans le message de
news: 49b26944$0$31320$
"Stephane Legras-Decussy" a écrit dans le message de groupe
de discussion :

il usurpe aussi ton quotage de quiche au thon...



C'est bon, la quiche au thon :)



bof, si on a pas 22 ans en chambre étudiante ça passe mal
quand même...

une tarte aux brocolis avec un peu de roquefort et quelques
gambas... j'arrive !
Avatar
.-*°*¤o Véro o¤*°*-.
"Stephane Legras-Decussy" a écrit dans le message de groupe de
discussion :

bof, si on a pas 22 ans en chambre étudiante ça passe mal
quand même...



Bah, une belle tranche de quiche dorée, avec une bonne salade... ici, ça
part vite :)

une tarte aux brocolis avec un peu de roquefort et quelques
gambas... j'arrive !



Alors, le brocoli: en salade (recette américaine dont je n'ose même pas
parler ici, tellement ça a l'air pas bon, mais c'est une vraie tuerie -Mes
fameux brocolis à la Colombine), le roquefort: LOIN DE MOI !!!! et les
gambas, al ajillo ? a la plancha ?
Y ahora... ¡ el ambre que tengo !
--
.-*°*¤o Véro o¤*°*-.
¡ A cenar !
Avatar
Jac
".-*°*¤o Véro o¤*°*-." :

Y ahora... ¡ el ambre que tengo !



Tu manques de H ?

Jac.
Avatar
.-*°*¤o Véro o¤*°*-.
"Jac" a écrit dans le message de groupe de discussion
:

Tu manques de H ?



J'étais pas sûre :)
Mis et retiré...
--
.-*°*¤o Véro o¤*°*-.
Orale
Avatar
Jac
".-*°*¤o Véro o¤*°*-." :

.-*°*¤o Véro o¤*°*-.
Orale



Justement, ça ce prononce comme "hombre", tu ne devais pas hésiter ;-)

Jac.
Avatar
John Deuf
max :

Sarkozy et l’Université – la revanche personnelle d’un cancre.



Rien qu'à lire le titre, on devine tout de suite l'acabit de l'article.

--
John Deuf
Avatar
Vincent
> Rien qu'à lire le titre, on devine tout de suite l'acabit de l'article.



c'est ça, ne lis pas et tu resteras toujours aussi con.
Avatar
Stephane Legras-Decussy
"John Deuf" a écrit dans le message de news:

Rien qu'à lire le titre, on devine tout de suite l'acabit de l'article.



on y apprend juste que sarkozy affiche DEA de science politique
sur son CV alors qu'on voit sur le relevé de notes des archives
de la Fac qu'il est défaillant et donc ajourné à cette examen...

tu en penses quoi ?

je t'aide, le lien direct sur le relevé de notes :
http://www.cijoint.fr/cjlink.php?file=cj200903/cijcumFl1E.pdf
Avatar
Stephane Legras-Decussy
"John Deuf" a écrit dans le message de news:


Rien qu'à lire le titre, on devine tout de suite l'acabit de l'article.



on y apprend juste que sarkozy affiche DEA de science politique
sur son CV alors qu'on voit sur le relevé de notes des archives
de la Fac qu'il est défaillant et donc ajourné à cette examen...

tu en penses quoi ?

je t'aide, le lien direct sur le relevé de notes :
http://www.cijoint.fr/cjlink.php?file=cj200903/cijcumFl1E.pdf
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Mascaret
Stephane Legras-Decussy a écrit le 08/03/2009 15:51:

"John Deuf" a écrit dans le message de news:

Rien qu'à lire le titre, on devine tout de suite l'acabit de l'article.



on y apprend juste que sarkozy affiche DEA de science politique
sur son CV alors qu'on voit sur le relevé de notes des archives
de la Fac qu'il est défaillant et donc ajourné à cette examen...

tu en penses quoi ?

je t'aide, le lien direct sur le relevé de notes :
http://www.cijoint.fr/cjlink.php?file=cj200903/cijcumFl1E.pdf



Vu le nombre d'ajournés (13 sur 18), il y a eu un autre session. Les
notes de Sarkozy, ça me fait mal de le dire, sont presque les meilleures
: il est second. Ce document est forcément suivi d'un autre. Sinon
comment expliquer que le second soit ajourné ?
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