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Sco part en vrille

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tuckerfly
Le virus mydoom à l'avantage d'avoir mis l'affaire Sco au grand jour :

Voici l'article parus dans le magazine LOGIN n°128 de juillet/aout 2003

(veuillez me pardonner pour la qualité du document scanné)

SCO PART EN VRILLE

Nous avions pudiquement omis de relayer les dernières tribulations de SCO
dans notre précèdent numéro, pariant sur une douce folie qui se tasserait
delle-méme, mais là, l'histoire prend des propor-tions qui n'ont plus rien
de rai-sonnablement récupérables. Résumons ces derniers mois, la société SCO
a décidé datta-~uer les autres éditeurs dUnix commerciaux - ou libres - pour
"violation de propriété intellec-tuelle". Dans les faits, on reproche
principalement à IBM et aux distributeurs Linux d'avoir commercialisé depuis
plusieurs années un système
dexorotation sans ne jamais avo r ~eversé de droits à celui qu e" a a
tutelle SCO. Du coun, craoue utilisateur d'IBM AIX ou de Lnux devra reverser
à SCO la somme de 149 dollars par processeur fonctionnant sous un de ces
deux systèmes.
Et, en guise de dédommage-ment pour les années passées, on prie IBM de faire
un chéque d'un milliam de' dollars. Paf. Délire mégaiomane de la part de l'
intéressé ? Si l'on se penche rapidement oans la chronolo-gie des systèmes
serveur, on trouve éventuellement un fon-dement à 'a plainte qui nous occupe
tous les OS qui se réclament au~ourd'hui comme des "Unix déclinent un
modè-le original développé en 1969 sous l'égide dATteT et intégra-lement
revendu en 1992 àNoveil, lequel en a rapidement cédé la propriété en 1995
àSCO (voir le dossier de ce

mois). Ce mooéie existait en deux versions une distribu-tion binaire nommée
"Unix System V Release 4" (dite "SVR4") et un code source "Unix Time Sharing
System" largement répandu au sein des universités. AIX, 'Unix d'IBM
se base ouvertement sur la premiére. A tel point, d'ailleurs, quAIX
correspondait au tout début au System V d'origine doublé d'un émula-teur
pour tourner sur du matériel IBM l Tou-jours est-il que ce der-nier
revendique avoir verrouillé en toute légalité l'opération avec ATEtI, à l'
époque. En ce qui concerne lime Sharing System, il a servi de base au
développement libre bien que contestable de Mmix, lequel a àson tour inspiré
Linus Torvalds pour créer Linux. Cela dit, offi-ciellement, Linux n'a jamais
intégré ne
I
serait-ce qu'une seule ligne de code en provenance de Mmix. A la limite, il
y a matière à enquéter pour s'as-surer qu'un intéressé n'aurait pas, à un
moment ou l'autre, dérapé sur les restrictions d'une quelconque propriété
intellectuelle. Pourquoi pas. Mais de là à réclamer manu militari au moins
149 dollars àchaque utilisateur de Linux dans le monde... L'attitude semble,
comment dire, "prèci-pitée". D'ailleurs, de nombreux éléments semblent
prouver que SCO a plus agi sur un coup de tète que par raison. Ou
a ::mis cette nouvelle iî~~a:~e commerciale ne
étre bien au cou-înblii ~c~e5 tout, SCO na plus rrniii~ ; .: r avec la
société on-, ~îii~e s agit juste de Calde-ii~a, e:'.e a repris a son comp-
~ :e raison sociale année Intr'~ ~e-e. après avoir racheté la ~r~e
intellectuelle dUnix
SCC (plus connu en ~mir ~e Santa Cruz Opera-~iuiir' equel a continué
dexis-~tr s.:~s le nom Tarantella). i~'~'e part, le nouveau SCO 'UMl~L ~e se
mettre en porte-à-~ avec SuSE, distributeur ,a~iiI~and avec lequel il
envisa-ae promouvoir un Linux
leur éphémére et
:îwnr~~~tieuse aventure "United
~ n a désormais plus rien
.~ :~édible. D'autre en distribuant
Ii~--éme une implé-n~:ation de Linux r'"CcenLinux"), SCO s ~t implicitement
p~e aux exigences de l,~ ~ence GPL sur ce pr.~uit.
Il -'e peut donc pas ,m.~.':urd'hui réclamer ~s droits sur des tresrnologies
qu'il a IL' -même mises dans lie Dre, même s'il l'a ~,: de manière mdi-i~'
::e. Dernier point ~i.. plonge encore ~is cette histoire ~a~s le grotesque,
Vei teur Noveli vient de révéler e~ en fait il détenait toujours es droits
intellectuels dont S22 revendique aujourd'hui la :roriété. Selon l'un des
res-ocrsables de l'éditeur de Net-~a~e "nous avons vendu ~ .SÎO la paternité
d'UnixWare.
-c:'e Unix qui correspondait ~e o/us à SVR4. Et c'est tout. ...~s propriétés
intellectuelles
.tTEtT sur telles et telles :'airies nous appartiennent
ours et personne d'outre nous n'a la légitimité de amer le paiement de leur
rot d'utilisation". Un point :.e lex-Caldera entend bien
disputer devant les tribunaux. Car si les actes de propriété n'ont
effectivement pas enco-re transité entre les deux patrimoines, il ne s'
agirait que d'un lamentable retard admi-nistratif SCO jure qu'on les lui a
bien vendus en 1995 l On le comprend, au-delà des détails techniques - pour
ne pas dire éthiques - cette actualité ?va rapidement se transformer en une
classique guerre d'avocats dont l'Amérique a le secret. Hélas, voilà
certainement l'as-pect le plus préoccupant de cette affaire. Pour les
ana-lystes qui aiment lire entre les lignes, il ne fait nul doute que SCO,
désormais bien peu populaire dans les mondes Unix et Linux, cherche à se
faire racheter. Et pourquoi quelqu'un voudrait se porter acquéreur ? Tout
simplement pour récupérer les fameux actes de propriété censés offrir un
inédit pouvoir absolu sur Unix et Linux. Certes. Mais encore faudrait-il que
SCO parvienne à gagner ses proces wntre IBM et Noveli. Or, quand on voit la
carrure de Oulliver financier, bardée de plusieurs armées de juristes aux
ordres depuis des décennies, que se traîne le premier des deux, on en arrive
à se demander quelle folie s'est emparée du tout petit ex-Caldera. S'
attaquer à
oa~eil morceau... Sérieuse-"~ent, qui peut espérer rivali-ser avec IBM
devant un tribu-~a, à part... Microsoft ? Voilà. Le ~om est làché. Et si
Micro-scft, qui vient bizarrement de aorrer une forte somme àSCO oour payer
sa licence a Urx (p... pardon ?(, s'amu-sai: à prêter au plaignant ses
me,iejs avocats ? Et si, une fois e procès arrivé à une cer-taine 'ssue,
Microsoft rachetait SCO ? On en ferait des choses avec des si. Il n'empêche,
ce feuilleton estival promet rebordissements et sueurs froides. A l'heure où
vous lirez ces ignes, SCO devrait avoir montre une preuve "irréfu-table" de
l'illégalité d'IBM et de Linux. Il devrait même être
en mesure d'interdire à Big Blue la distribution de quelque Unix que ce
soit.
De son côté, le monde Linux s'attelle à la riposte. Sun, HP et SOI, quant à
eux, se deman-dent s'ils doivent prendre posi-tion pour l'un ou l'autre des
camps avant que l'on ne déci-de pour eux. La communauté du libre, enfin,
sait qu'il reste-ra au pire un espoir. La justice a en effet déjà jugé, il y
a plu-sieurs années, que le noyau BSD ne violait plus aucune propriété
intellectuelle d'un Unix commercial et, ce, depuis la version 4.4 "lite".

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paternité d'Un ixWare, ,~"-'e Unix qui correspondait
.s à SVR4. Et c'est tout.
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~ et personne d'autre
~- z~s n'a la légitimité de
.r~m i-e- le paiement de /eur utilisation". Un point
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disputer devant les tribunaux. Car si les actes de propriété n'ont
effectivement pas enco-re transité entre les deux patrimoines, il ne s'
agirait que d'un lamentable retard admi-nistratif SCO jure qu'on les lui a
bien vendus en 1995 l On le comprend, au-delà des détails techniques - pour
ne pas dire éthiques - cette actualité ?va rapidement se transformer en une
classique guerre d'avocats dont l'Amérique a le secret. Hélas, voilà
certainement l'as-pect le plus préoccupant de cette affaire. Pour les
ana-lystes qui aiment lire entre les lignes, il ne fait nul doute que SUD,
désormais bien peu populaire dans les mondes Unix et Linux, cherche à se
faire racheter. Et pourquoi quelqu'un voudrait se porter acquéreur ? Tout
simplement pour récupérer les fameux actes de propriété censés offrir un
inédit pouvoir absolu sur Unix et Linux. Certes. Mais encore faudrait-il que
SCO parvienne à gagner ses procès contre IBM et Noveil. Or, quand on voit la
carrure de Gulliver financier, bardée de plusieurs armées de juristes aux
ordres depuis des décennies, que se traîne le premier des deux, on en arrive
à se demander quelle folie s'est emparée du tout petit ex-Caldera. S'
attaquer à pareil morceau... Sérieuse-ment, qui peut espérer rivali-ser avec
IBM devant un tribu-Car ~ part... Microsoft ? Voilà. Le rom est lâché. Et si
Micro-scrt, qui vient bizarrement de qorner une forte somme àSCO paur payer
sa licence a Un'x~ (p... pardon ?), s'amu-sait a prêter au plaignant ses
rmeiîeurs avocats ? Et si, une fois e procès arrivé à une cer-taine issue,
Microsoft rachetait SCO ? On en ferait des choses avec des si. Il n'empêche,
ce feuilleton estival promet rebondissements et sueurs froiaes. A l'heure où
vous lirez ces lignes, SCO devrait avoir montré une preuve "irréfu-table" de
l'illégalité d'IBM et de Linux. Il devrait même être

Pourquoi Microsoft, b société de Bih Go tes, vien r-elle de verser une
grosse somme d'or-gentâscO?
en mesure d'interdire à Big Blue la distribution de quelque Unix que ce
soit.
De son côté, le monde Linux s'attelle à la riposte. Sun, HP et SGI, quant à
eux, se deman-dent s'i~ doivent prendre posi-tion pour l'un ou l'autre des
camps avant que l'on ne déci-de pour eux. La communauté du libre, enfin,
sait qu'il reste-ra au pire un espoir. La justice a en effet déjà jugé, il y
a plu-sieurs années, que le noyau BSD ne violait plus aucune propriété
intellectuelle d'un Unix commercial et, ce, depuis la version 4.4 "lite".

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