Je peux venir avec mes negs 35mm ? Faite pas cette tête-là, une planche-contact au platine ça peut avoir de la gueule :-) Bon ok, je sors ->[]
Plus serieusement, pourquoi ce genre de procédé se fait obligatoirement par tirage contact, et ne peut se faire sous un agrandisseur ?
-- Franck Yvonnet "Reality is that which, when you stop believing in it, doesn't go away." - Philip K. Dick
Christophe
No problemo, j'ai toute une serie de contact 6x6 en palladium.. c'est tres sympa! par contre, le stage est deja complet (il faut dire qu'il est prodigue par un des maitres mondials du tirage platine, qui se trouve etre francais, mon ami Christian Nze)
En fait le probleme est que les sel metalliques utilises sont sensibles essentiellement aux UV, et que l'agrandissement (ou plutot l'optique) UV est un probleme complexe... et couteux a mettre en oeuvre. Il existe quelques agrandisseurs UV dans le monde, a commencer par notre FRESSON nationnal (un arc au mileu et 6 optique en cristal de roche reparties tout autour, permettant de tirer 6 image a la fois, ce qui n'est pas du luxe , quand on sait que le charbon en quadri demande evidement 4 expo diferrente!) , et Durst qui produit je crois un agran UV ...tres tres honnereux (au moins 5 zero en $) ). L'avantage est qu'en fait pour tirer un platine, tu n'a pas besoin d'un labo traditionnel, au noir ou au rouge... Mais ca ne veux pas dire qu'il faille totalement abandonner l'agrand! Pour tes nega au format final, tu as en gros trois "flux de travail " possible:
- le negatif direct, c'est a dire le contact depuis le nega produit par ton appareil de prise de vue... ca peut etre du Minox, mais en gros ca devient vraiment interressant a partir du 13x18, donc a la chambre grand format.. c'est pour ca que j'ai une jolie collection d'UGF: en plus de quelques 20x25 (8"x10"), j'ai une 7"x17" , une 30x40, une 11"x14" (en cours de retauration), une 12"x20" (idem) et quelques fix focus et/ou stenope en 8"x20", 11"x14" et bi 5"x7"... On a beau railler, c'est des nega qui ont de la gueule!
- un boulot de labo traditionnel: soit on agrandit une dia (vive la scala et ses gamme de gris formidable!) sur un plan film demiteinte (type BPFB18 de Bergger) ou lith (avec un developpement particulier qui permet de retrouver des demi teintes), soit on fait un inter positif d'un nega (meme 24x36!), et on se retrouve au meme point qu'avec la dia...
- un flux numerique: on scanne, on travail l'image pour la rendre compatible avec les caracteristique intrinseque du procede (merci les courbe dans photoshop!) eventuellement on applique un masque colore (les encre des imprimantes non pigmentaire n'arrete pas forcement les UV, d'ou l'interet de travailler avec une gamme d'orangé...) puis soit on tire l'image sur transparent sur son imprimante de bureau (cf le boulot de Dan Burholder), soit on amene le boulot chez son imprimeur favori qui le flashe sur un film (cf David Fokos)... et on a le tant desire negatif 30x40 :-)
Bon de toutes les facons, tout ca c'est du boulot!
La seule chose a se souvenir c'est que les caracteristiques a obtenir pour le negatif dependent du procede de tirage final et sont differentes de celles necessaires pour un beau baryte...
@+
Christophe PS: quelqu'un qui cite P.K.Dick ne peut pas etre totalement mauvais ;o))
No problemo, j'ai toute une serie de contact 6x6 en palladium.. c'est
tres sympa! par contre, le stage est deja complet (il faut dire qu'il
est prodigue par un des maitres mondials du tirage platine, qui se
trouve etre francais, mon ami Christian Nze)
En fait le probleme est que les sel metalliques utilises sont sensibles
essentiellement aux UV, et que l'agrandissement (ou plutot l'optique)
UV est un probleme complexe... et couteux a mettre en oeuvre.
Il existe quelques agrandisseurs UV dans le monde, a commencer par
notre FRESSON nationnal (un arc au mileu et 6 optique en cristal de
roche reparties tout autour, permettant de tirer 6 image a la fois, ce
qui n'est pas du luxe , quand on sait que le charbon en quadri demande
evidement 4 expo diferrente!) , et Durst qui produit je crois un agran
UV ...tres tres honnereux (au moins 5 zero en $) ).
L'avantage est qu'en fait pour tirer un platine, tu n'a pas besoin d'un
labo traditionnel, au noir ou au rouge...
Mais ca ne veux pas dire qu'il faille totalement abandonner l'agrand!
Pour tes nega au format final, tu as en gros trois "flux de travail "
possible:
- le negatif direct, c'est a dire le contact depuis le nega produit par
ton appareil de prise de vue... ca peut etre du Minox, mais en gros ca
devient vraiment interressant a partir du 13x18, donc a la chambre
grand format.. c'est pour ca que j'ai une jolie collection d'UGF: en
plus de quelques 20x25 (8"x10"), j'ai une 7"x17" , une 30x40, une
11"x14" (en cours de retauration), une 12"x20" (idem) et quelques fix
focus et/ou stenope en 8"x20", 11"x14" et bi 5"x7"... On a beau
railler, c'est des nega qui ont de la gueule!
- un boulot de labo traditionnel: soit on agrandit une dia (vive la
scala et ses gamme de gris formidable!) sur un plan film demiteinte
(type BPFB18 de Bergger) ou lith (avec un developpement particulier
qui permet de retrouver des demi teintes), soit on fait un inter
positif d'un nega (meme 24x36!), et on se retrouve au meme point
qu'avec la dia...
- un flux numerique: on scanne, on travail l'image pour la rendre
compatible avec les caracteristique intrinseque du procede (merci les
courbe dans photoshop!) eventuellement on applique un masque colore
(les encre des imprimantes non pigmentaire n'arrete pas forcement les
UV, d'ou l'interet de travailler avec une gamme d'orangé...) puis soit
on tire l'image sur transparent sur son imprimante de bureau (cf le
boulot de Dan Burholder), soit on amene le boulot chez son imprimeur
favori qui le flashe sur un film (cf David Fokos)... et on a le tant
desire negatif 30x40 :-)
Bon de toutes les facons, tout ca c'est du boulot!
La seule chose a se souvenir c'est que les caracteristiques a obtenir
pour le negatif dependent du procede de tirage final et sont
differentes de celles necessaires pour un beau baryte...
@+
Christophe
PS: quelqu'un qui cite P.K.Dick ne peut pas etre totalement mauvais
;o))
No problemo, j'ai toute une serie de contact 6x6 en palladium.. c'est tres sympa! par contre, le stage est deja complet (il faut dire qu'il est prodigue par un des maitres mondials du tirage platine, qui se trouve etre francais, mon ami Christian Nze)
En fait le probleme est que les sel metalliques utilises sont sensibles essentiellement aux UV, et que l'agrandissement (ou plutot l'optique) UV est un probleme complexe... et couteux a mettre en oeuvre. Il existe quelques agrandisseurs UV dans le monde, a commencer par notre FRESSON nationnal (un arc au mileu et 6 optique en cristal de roche reparties tout autour, permettant de tirer 6 image a la fois, ce qui n'est pas du luxe , quand on sait que le charbon en quadri demande evidement 4 expo diferrente!) , et Durst qui produit je crois un agran UV ...tres tres honnereux (au moins 5 zero en $) ). L'avantage est qu'en fait pour tirer un platine, tu n'a pas besoin d'un labo traditionnel, au noir ou au rouge... Mais ca ne veux pas dire qu'il faille totalement abandonner l'agrand! Pour tes nega au format final, tu as en gros trois "flux de travail " possible:
- le negatif direct, c'est a dire le contact depuis le nega produit par ton appareil de prise de vue... ca peut etre du Minox, mais en gros ca devient vraiment interressant a partir du 13x18, donc a la chambre grand format.. c'est pour ca que j'ai une jolie collection d'UGF: en plus de quelques 20x25 (8"x10"), j'ai une 7"x17" , une 30x40, une 11"x14" (en cours de retauration), une 12"x20" (idem) et quelques fix focus et/ou stenope en 8"x20", 11"x14" et bi 5"x7"... On a beau railler, c'est des nega qui ont de la gueule!
- un boulot de labo traditionnel: soit on agrandit une dia (vive la scala et ses gamme de gris formidable!) sur un plan film demiteinte (type BPFB18 de Bergger) ou lith (avec un developpement particulier qui permet de retrouver des demi teintes), soit on fait un inter positif d'un nega (meme 24x36!), et on se retrouve au meme point qu'avec la dia...
- un flux numerique: on scanne, on travail l'image pour la rendre compatible avec les caracteristique intrinseque du procede (merci les courbe dans photoshop!) eventuellement on applique un masque colore (les encre des imprimantes non pigmentaire n'arrete pas forcement les UV, d'ou l'interet de travailler avec une gamme d'orangé...) puis soit on tire l'image sur transparent sur son imprimante de bureau (cf le boulot de Dan Burholder), soit on amene le boulot chez son imprimeur favori qui le flashe sur un film (cf David Fokos)... et on a le tant desire negatif 30x40 :-)
Bon de toutes les facons, tout ca c'est du boulot!
La seule chose a se souvenir c'est que les caracteristiques a obtenir pour le negatif dependent du procede de tirage final et sont differentes de celles necessaires pour un beau baryte...
@+
Christophe PS: quelqu'un qui cite P.K.Dick ne peut pas etre totalement mauvais ;o))