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Statut d'un développeur de shareware ?

7 réponses
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Bruno.Barral
Bonjour,

Désolé si ce n'est pas le bon forum ou si la question a déjà été posée : je
suis informaticien actuellement au chomage, et je souhaite diffuser en
shareware (via le web) un logiciel que j'ai écrit. Les clients potentiels
sont des associations loi 1901.

Ma question est donc : quel est le statut le plus simple à adopter pour
avoir légalement le droit de toucher les sous que cette diffusion pourrait
générer ?
Comment ces revenus éventuels doivent ils être déclarés au fisc ?

Merci.

7 réponses

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Bruno Cinelli
"Bruno.Barral" ***adoo.fr> a écrit...

Désolé si ce n'est pas le bon forum ou si la question a déjà été posée :


je
suis informaticien actuellement au chomage, et je souhaite diffuser en
shareware (via le web) un logiciel que j'ai écrit. Les clients potentiels
sont des associations loi 1901.

Ma question est donc : quel est le statut le plus simple à adopter pour
avoir légalement le droit de toucher les sous que cette diffusion pourrait
générer ?



Dans votre cas, protection du logiciel par le droit d'auteur.
Pour le dépôt (à titre de preuve) : http://minilien.com/?BiqhDZubQI

Pas besoin d'un statut particulier.

Cordialement
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PAP
"Bruno Cinelli" a écrit dans le message de
news:3fce3ead$0$22298$
"Bruno.Barral" ***adoo.fr> a écrit...

> Désolé si ce n'est pas le bon forum ou si la question a déjà été posée :
je
> suis informaticien actuellement au chomage, et je souhaite diffuser en
> shareware (via le web) un logiciel que j'ai écrit. Les clients


potentiels
> sont des associations loi 1901.
>
> Ma question est donc : quel est le statut le plus simple à adopter pour
> avoir légalement le droit de toucher les sous que cette diffusion


pourrait
> générer ?

Dans votre cas, protection du logiciel par le droit d'auteur.
Pour le dépôt (à titre de preuve) : http://minilien.com/?BiqhDZubQI

Pas besoin d'un statut particulier.




Ah ?

pour *protéger* le logiciel, peut-être...

mais pour le *commercialiser* de façon régulière et répétée ? pas de statut,
ni société, ni indépendant ?
quelles références légales précises à cette possibilité de gagner sa vie
sans être ni salarié, ni indépendant, ni gérant de société ?

PAP
question récurrente sur ce forum...
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Bruno Cinelli
"PAP" a écrit...

> Pas besoin d'un statut particulier.
>

Ah ?

pour *protéger* le logiciel, peut-être...

mais pour le *commercialiser* de façon régulière et répétée ? pas de


statut,
ni société, ni indépendant ?
quelles références légales précises à cette possibilité de gagner sa vie
sans être ni salarié, ni indépendant, ni gérant de société ?



Le message ayant été posté sur fr.misc.droit.internet, je n'y ai répondu
qu'au regard du droit des TIC, et donc de la protection.
Pour le droit des affaires -> fr.misc.droit
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Bruno Cinelli
"PAP" a écrit...

> Pas besoin d'un statut particulier.
>

Ah ?

pour *protéger* le logiciel, peut-être...

mais pour le *commercialiser* de façon régulière et répétée ? pas de


statut,
ni société, ni indépendant ?
quelles références légales précises à cette possibilité de gagner sa vie
sans être ni salarié, ni indépendant, ni gérant de société ?



Le message ayant été posté sur fr.misc.droit.internet, je n'y ai répondu
qu'au regard du droit des TIC, et donc de la protection.
Pour le droit des affaires -> fr.misc.droit
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Bruno Cinelli
"PAP" a écrit...

> Pas besoin d'un statut particulier.
>

Ah ?

pour *protéger* le logiciel, peut-être...

mais pour le *commercialiser* de façon régulière et répétée ? pas de


statut,
ni société, ni indépendant ?
quelles références légales précises à cette possibilité de gagner sa vie
sans être ni salarié, ni indépendant, ni gérant de société ?



Le message ayant été posté sur fr.misc.droit.internet, je n'y ai répondu
qu'au regard du droit des TIC, et donc de la protection.
Pour le droit des affaires -> fr.misc.droit
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Bruno Cinelli
"PAP" a écrit...

> Pas besoin d'un statut particulier.
>

Ah ?

pour *protéger* le logiciel, peut-être...

mais pour le *commercialiser* de façon régulière et répétée ? pas de


statut,
ni société, ni indépendant ?
quelles références légales précises à cette possibilité de gagner sa vie
sans être ni salarié, ni indépendant, ni gérant de société ?



Le message ayant été posté sur fr.misc.droit.internet, je n'y ai répondu
qu'au regard du droit des TIC, et donc de la protection.
Pour le droit des affaires -> fr.misc.droit
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user
Bruno.Barral a écrit :
Bonjour,

Désolé si ce n'est pas le bon forum ou si la question a déjà été posée : je
suis informaticien actuellement au chomage, et je souhaite diffuser en
shareware (via le web) un logiciel que j'ai écrit. Les clients potentiels
sont des associations loi 1901.

Ma question est donc : quel est le statut le plus simple à adopter pour
avoir légalement le droit de toucher les sous que cette diffusion pourrait
générer ?
Comment ces revenus éventuels doivent ils être déclarés au fisc ?

Merci.





le plus simple c'est le régime individuel, celui de la personne physique
donc, et imposition dans la catégorie des BNC,
le régime d'imposition étant celui de la micro entreprise
Les bénéfices non commerciaux (BNC) concernent les personnes qui
exercent une activité professionnelle non commerciale, à titre
individuel ou comme associées de certaines sociétés.

III. OBLIGATIONS DES CONTRIBUABLES


1. Obligations comptables.

550

Les contribuables qui relèvent du régime déclaratif spécial ou micro-BNC
doivent tenir et, sur demande du service des impôts, présenter un
document donnant le détail journalier de leurs recettes professionnelles.

Ce document comporte, quelle que soit la profession exercée, l'identité
déclarée par le client ainsi que le montant, la date et la forme du
versement des honoraires.

Les contribuables sont autorisés à comptabiliser globalement en fin de
journée, les recettes d'un montant unitaire inférieur, à compter de
l'imposition des revenus de l'année 2002 à 76 € (cf. BO 5 G-9-02).

2. Obligations déclaratives.

a. Détermination du bénéfice.

550-1

Les contribuables qui relèvent du régime déclaratif spécial ou micro-BNC
déclarent directement le montant de leurs recettes hors taxes à la
rubrique spécialement prévue à cet effet sur la déclaration d'ensemble
des revenus n° 2042.

À compter de l'imposition des revenus de l'année 2002, le bénéfice net
est calculé automatiquement après application d'un abattement
forfaitaire de 37 % représentatif de frais avec un minimum de 305 € (loi
de finances pour 2003, art. 22 ; cf. BO 5 G-3-03).

Pour l'imposition des revenus 1999 à 2001, le bénéfice net était calculé
après application d'un abattement représentatif de frais de 35 % avec un
minimum de 305 €.

L'année au cours de laquelle la limite visée au n° 548 est dépassée,
l'abattement forfaitaire ne s'applique pas au montant des recettes qui
excède cette limite.

b. Non-cumul avec les avantages fiscaux liés à l'adhésion à une
association agréée.

550-2

Les titulaires de BNC qui adhèrent à une association agréée ne peuvent,
en cas d'application du régime déclaratif spécial ou micro-BNC,
bénéficier ni de l'abattement de 20 % sur le bénéfice accordé aux
adhérents de ces associations (cf. RC, n° 7858) ni de la réduction
d'impôt pour frais de comptabilité et d'adhésion (cf. RC, n° 7861).

c. Plus-values professionnelles.