La suite du reportage, surtout la deuxième période Steve Jobs (post-iMac) a été complètement bâclée : rien sur les nouveautés (iMac 2, Mac Mini), rien sur MacOS X, juste une vision très réductrice du succès de l'iPod.
C'était un reportage sur Steve. Pas une pub pour Mac!
-- Le génie fait ce qu'il doit. Le talent fait ce qu'il peut. *Virer les minuscules pour me répondre*
Herve <herve.nospam@tiscali.fr> wrote:
La suite du reportage, surtout la deuxième période Steve Jobs
(post-iMac) a été complètement bâclée : rien sur les nouveautés
(iMac 2, Mac Mini), rien sur MacOS X, juste une vision très
réductrice du succès de l'iPod.
C'était un reportage sur Steve.
Pas une pub pour Mac!
--
Le génie fait ce qu'il doit.
Le talent fait ce qu'il peut.
*Virer les minuscules pour me répondre*
La suite du reportage, surtout la deuxième période Steve Jobs (post-iMac) a été complètement bâclée : rien sur les nouveautés (iMac 2, Mac Mini), rien sur MacOS X, juste une vision très réductrice du succès de l'iPod.
C'était un reportage sur Steve. Pas une pub pour Mac!
-- Le génie fait ce qu'il doit. Le talent fait ce qu'il peut. *Virer les minuscules pour me répondre*
JMGB
Nicolas MICHEL wrote:
A les entendre, il n'y a eu depuis le Mac+ qu'une lente descente au enfer faite de vide, et sauvée in extremis par Bil et les iPod.
Et bien, c'est vrai!
Sans les softs M$ (Word et Excel), Apple n'aurait jamais tenu dans les entreprises. On en a souvent parlé ici d'ailleurs.
Quant à l'iPod, c'est vrai aussi. Il sort aujourd'hui 10 fois plus de merdouilles pour ce machin que de trucs pour Mac.
-- Le génie fait ce qu'il doit. Le talent fait ce qu'il peut. *Virer les minuscules pour me répondre*
Nicolas MICHEL <Nicolas.Michel@bonbon.net> wrote:
A les entendre, il n'y a eu depuis le Mac+ qu'une lente descente au
enfer faite de vide, et sauvée in extremis par Bil et les iPod.
Et bien, c'est vrai!
Sans les softs M$ (Word et Excel), Apple n'aurait jamais tenu dans les
entreprises.
On en a souvent parlé ici d'ailleurs.
Quant à l'iPod, c'est vrai aussi.
Il sort aujourd'hui 10 fois plus de merdouilles pour ce machin que de
trucs pour Mac.
--
Le génie fait ce qu'il doit.
Le talent fait ce qu'il peut.
*Virer les minuscules pour me répondre*
A les entendre, il n'y a eu depuis le Mac+ qu'une lente descente au enfer faite de vide, et sauvée in extremis par Bil et les iPod.
Et bien, c'est vrai!
Sans les softs M$ (Word et Excel), Apple n'aurait jamais tenu dans les entreprises. On en a souvent parlé ici d'ailleurs.
Quant à l'iPod, c'est vrai aussi. Il sort aujourd'hui 10 fois plus de merdouilles pour ce machin que de trucs pour Mac.
-- Le génie fait ce qu'il doit. Le talent fait ce qu'il peut. *Virer les minuscules pour me répondre*
Jaypee
Herve wrote:
... mais surtout de découvrir de quelle manière scandaleuse Bill Gates a piraté les idées d'Apple en se faisant embaucher pour espionner tout ce qu'il pouvait jusqu'à ce que Steve s'en aperçoive, mais trop tard. Gates n'a pas piraté, Microsoft a été développeur pour le Mac avant
sa sortie et à ce titre, devait avoir accès aux "Inside Macintosh" (les 3 classeurs) qui documentaient très précisément le fonctionnement du Mac. Les ingénieurs de Microsoft (Simonyi par exemple) étaient suffisamment malins pour faire du reverse-engineering proprement, sans pirater, en partant des APIs à leur disposition. Comme la Toolbox, les premières versions de Windows étaient écrites en Pascal, et les API en C devaient utiliser la directive Pascal pour retourner la liste des arguments empilés lors de l'appel.
Par ailleurs, d'après Robert Cringely, la culture du secret n'était pas très forte, et les labos de recherche ouverts tous les week-ends recevaient informellement la visite de personnes "extérieures au service". L'inspiration a été directe sans prendre de chemin malhonnête.
Les partisans de Gates essaient de minimiser le rôle d'Apple en disant par exemple qu'Apple a volé les idées du XEROX Parc. En fait, ce fut une transaction commerciale. XEROX avait accepté des parts sociales d'Apple contre l'échange d'info et la direction de XEROX qui ne comprenaient absolument rien à ce que faisait le Parc a pratiquement obligé ses ingénieurs à dévoiler des secrets à Jobs. Il n'a d'ailleurs pas percuté, mais ses ingénieurs eux ont été mis en orbite immédiatement et ont obtenu une seconde démo plus détaillée encore que celle que Jobs avait eu. (Source : Dealers of Lightning, Hiltzik, point de vue de Xerox, indépendant d'Apple)
Ensuite Apple a réellement dépassé ces idées en y ajoutant les régions de QuickDraw, les menus déroulants, le drag and drop, le copier-coller entre applis. Ce dernier point a été un cauchemar pour Microsoft qui n'arrivait pas à le faire au début. Petit-à-petit, ils ont construit une bidouille qu'ils ont généralisée, le DDE (dynamique data exchange), fait évoluer, puis finalement renommé OLE, puis ActiveX puis DCOM etc.
Apple a aussi eu un rôle psychologique qui a cassé le rêve fou de XEROX de vivre dans un futur inaccessible. En le montrant plus accessible que prévu, Apple et le mépris de leur propre direction ont fait douter les chercheurs du bien fondé de leur démarche, et les équipes se sont dispersées peu après l'apparition de Lisa. C'est là que Simonyi qui travaillait sur un concept qui deviendra Office est allé le réaliser chez Microsoft.
Il n'y a pas de bon et de méchant dans cette histoire, il y a surtout des individus exceptionnels qui ont eu la chance de travailler ensemble et qui ont fabriqué une machine exceptionnelle, le Macintosh.
Gates lui a eu le génie de comprendre que la médiocrité avait un potentiel énorme, celui de faire vendre des améliorations ...
Pardon d'avoir été un peu long, J-P
Herve wrote:
... mais surtout de
découvrir de quelle manière scandaleuse Bill Gates a piraté les
idées d'Apple en se faisant embaucher pour espionner tout ce qu'il
pouvait jusqu'à ce que Steve s'en aperçoive, mais trop tard.
Gates n'a pas piraté, Microsoft a été développeur pour le Mac avant
sa sortie et à ce titre, devait avoir accès aux "Inside Macintosh"
(les 3 classeurs) qui documentaient très précisément le fonctionnement
du Mac. Les ingénieurs de Microsoft (Simonyi par exemple) étaient
suffisamment malins pour faire du reverse-engineering proprement,
sans pirater, en partant des APIs à leur disposition.
Comme la Toolbox, les premières versions de Windows étaient écrites en
Pascal, et les API en C devaient utiliser la directive Pascal pour
retourner la liste des arguments empilés lors de l'appel.
Par ailleurs, d'après Robert Cringely, la culture du secret n'était pas
très forte, et les labos de recherche ouverts tous les week-ends
recevaient informellement la visite de personnes "extérieures au
service". L'inspiration a été directe sans prendre de chemin malhonnête.
Les partisans de Gates essaient de minimiser le rôle d'Apple en disant
par exemple qu'Apple a volé les idées du XEROX Parc. En fait, ce fut
une transaction commerciale. XEROX avait accepté des parts sociales
d'Apple contre l'échange d'info et la direction de XEROX qui ne
comprenaient absolument rien à ce que faisait le Parc a pratiquement
obligé ses ingénieurs à dévoiler des secrets à Jobs. Il n'a d'ailleurs
pas percuté, mais ses ingénieurs eux ont été mis en orbite immédiatement
et ont obtenu une seconde démo plus détaillée encore que celle que Jobs
avait eu. (Source : Dealers of Lightning, Hiltzik, point de vue de
Xerox, indépendant d'Apple)
Ensuite Apple a réellement dépassé ces idées en y ajoutant les régions
de QuickDraw, les menus déroulants, le drag and drop, le copier-coller
entre applis. Ce dernier point a été un cauchemar pour Microsoft qui
n'arrivait pas à le faire au début. Petit-à-petit, ils ont construit une
bidouille qu'ils ont généralisée, le DDE (dynamique data exchange), fait
évoluer, puis finalement renommé OLE, puis ActiveX puis DCOM etc.
Apple a aussi eu un rôle psychologique qui a cassé le rêve fou de XEROX
de vivre dans un futur inaccessible. En le montrant plus accessible que
prévu, Apple et le mépris de leur propre direction ont fait douter les
chercheurs du bien fondé de leur démarche, et les équipes se sont
dispersées peu après l'apparition de Lisa. C'est là que Simonyi qui
travaillait sur un concept qui deviendra Office est allé le réaliser
chez Microsoft.
Il n'y a pas de bon et de méchant dans cette histoire, il y a surtout
des individus exceptionnels qui ont eu la chance de travailler ensemble
et qui ont fabriqué une machine exceptionnelle, le Macintosh.
Gates lui a eu le génie de comprendre que la médiocrité avait un
potentiel énorme, celui de faire vendre des améliorations ...
... mais surtout de découvrir de quelle manière scandaleuse Bill Gates a piraté les idées d'Apple en se faisant embaucher pour espionner tout ce qu'il pouvait jusqu'à ce que Steve s'en aperçoive, mais trop tard. Gates n'a pas piraté, Microsoft a été développeur pour le Mac avant
sa sortie et à ce titre, devait avoir accès aux "Inside Macintosh" (les 3 classeurs) qui documentaient très précisément le fonctionnement du Mac. Les ingénieurs de Microsoft (Simonyi par exemple) étaient suffisamment malins pour faire du reverse-engineering proprement, sans pirater, en partant des APIs à leur disposition. Comme la Toolbox, les premières versions de Windows étaient écrites en Pascal, et les API en C devaient utiliser la directive Pascal pour retourner la liste des arguments empilés lors de l'appel.
Par ailleurs, d'après Robert Cringely, la culture du secret n'était pas très forte, et les labos de recherche ouverts tous les week-ends recevaient informellement la visite de personnes "extérieures au service". L'inspiration a été directe sans prendre de chemin malhonnête.
Les partisans de Gates essaient de minimiser le rôle d'Apple en disant par exemple qu'Apple a volé les idées du XEROX Parc. En fait, ce fut une transaction commerciale. XEROX avait accepté des parts sociales d'Apple contre l'échange d'info et la direction de XEROX qui ne comprenaient absolument rien à ce que faisait le Parc a pratiquement obligé ses ingénieurs à dévoiler des secrets à Jobs. Il n'a d'ailleurs pas percuté, mais ses ingénieurs eux ont été mis en orbite immédiatement et ont obtenu une seconde démo plus détaillée encore que celle que Jobs avait eu. (Source : Dealers of Lightning, Hiltzik, point de vue de Xerox, indépendant d'Apple)
Ensuite Apple a réellement dépassé ces idées en y ajoutant les régions de QuickDraw, les menus déroulants, le drag and drop, le copier-coller entre applis. Ce dernier point a été un cauchemar pour Microsoft qui n'arrivait pas à le faire au début. Petit-à-petit, ils ont construit une bidouille qu'ils ont généralisée, le DDE (dynamique data exchange), fait évoluer, puis finalement renommé OLE, puis ActiveX puis DCOM etc.
Apple a aussi eu un rôle psychologique qui a cassé le rêve fou de XEROX de vivre dans un futur inaccessible. En le montrant plus accessible que prévu, Apple et le mépris de leur propre direction ont fait douter les chercheurs du bien fondé de leur démarche, et les équipes se sont dispersées peu après l'apparition de Lisa. C'est là que Simonyi qui travaillait sur un concept qui deviendra Office est allé le réaliser chez Microsoft.
Il n'y a pas de bon et de méchant dans cette histoire, il y a surtout des individus exceptionnels qui ont eu la chance de travailler ensemble et qui ont fabriqué une machine exceptionnelle, le Macintosh.
Gates lui a eu le génie de comprendre que la médiocrité avait un potentiel énorme, celui de faire vendre des améliorations ...
Pardon d'avoir été un peu long, J-P
patin daniel
Etienne Herlent wrote:
Coment étais-ce ?
A pisser de rire. Les équivalents de MacWrite et MacPaint étaient largement en dessous, et le reste était à l'avenant. Le wysiwyg était plus qu'approximatif, bref c'était quasiment inutilisable. J'ose à peine imaginer ce que pouvait donner Windows premier du nom ;o)
j'ai eu droit aussi au 2, qui ressemblait plus au TOS de jack tramiel qu'au mac, mais en pire il n'y avait rien d'exploitable. ensuite, j'ai tout testé, la 3, la 3.11 le 95 le 98, le 2000, le xp pro le famimial, NT, j'en passe et des moins bonnes. c'est pour ça que je suis sous linux en attendant la réparation de mon mac
Ah oui, j'utilisais déjà régulièrement un Macintosh (SE) à l'époque...
veinard, moi, c'était un apple IIe (qui marche toujours) et un macplus(en décomposition)
--
-- daniel.patin et non pas marcel.dugenou http://leinad.blogspirit.com http://k-dee.blogspot.com
Etienne Herlent wrote:
Coment étais-ce ?
A pisser de rire.
Les équivalents de MacWrite et MacPaint étaient largement en dessous, et
le reste était à l'avenant. Le wysiwyg était plus qu'approximatif, bref
c'était quasiment inutilisable. J'ose à peine imaginer ce que pouvait
donner Windows premier du nom ;o)
j'ai eu droit aussi au 2, qui ressemblait plus au TOS de jack tramiel
qu'au mac, mais en pire
il n'y avait rien d'exploitable.
ensuite, j'ai tout testé, la 3, la 3.11 le 95 le 98, le 2000, le xp pro
le famimial, NT, j'en passe et des moins bonnes. c'est pour ça que je
suis sous linux en attendant la réparation de mon mac
Ah oui, j'utilisais déjà régulièrement un Macintosh (SE) à l'époque...
veinard, moi, c'était un apple IIe (qui marche toujours) et un
macplus(en décomposition)
--
--
daniel.patin et non pas marcel.dugenou
http://leinad.blogspirit.com
http://k-dee.blogspot.com
A pisser de rire. Les équivalents de MacWrite et MacPaint étaient largement en dessous, et le reste était à l'avenant. Le wysiwyg était plus qu'approximatif, bref c'était quasiment inutilisable. J'ose à peine imaginer ce que pouvait donner Windows premier du nom ;o)
j'ai eu droit aussi au 2, qui ressemblait plus au TOS de jack tramiel qu'au mac, mais en pire il n'y avait rien d'exploitable. ensuite, j'ai tout testé, la 3, la 3.11 le 95 le 98, le 2000, le xp pro le famimial, NT, j'en passe et des moins bonnes. c'est pour ça que je suis sous linux en attendant la réparation de mon mac
Ah oui, j'utilisais déjà régulièrement un Macintosh (SE) à l'époque...
veinard, moi, c'était un apple IIe (qui marche toujours) et un macplus(en décomposition)
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-- daniel.patin et non pas marcel.dugenou http://leinad.blogspirit.com http://k-dee.blogspot.com