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Sud Radio Toulouse 819 kHz

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Thierry VIGNAUD
Quelqu'un pourrait-il confirmer si l'émetteur de Sud Radio de Toulouse sur 819
kHz est en activité actuellement.

Je rentre du dpt 82, à 100 km au nord de l'émetteur où encore au mois d'août
dernier la réception de celui-ci ne posait pas de problèmes et ces derniers
jours, impossible, au même endroit, de capter le moindre signal de jour comme
de nuit.

thierry.vignaud@NO-SPAM_laposte.net
Emetteurs radio et TV :
http://perso.wanadoo.fr/tvignaud

10 réponses

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philippelasman
Bonsoir,

L'emetteur AM sur 819 Khz de SR est hors service depuis le début de la
vague de froid dans la région.
J'ai l'impression qu'il ne supporte pas très bien le froid ....



Thierry VIGNAUD a écrit :

Quelqu'un pourrait-il confirmer si l'émetteur de Sud Radio de Toulouse sur 819
kHz est en activité actuellement.

Je rentre du dpt 82, à 100 km au nord de l'émetteur où encore au mo is d'août
dernier la réception de celui-ci ne posait pas de problèmes et ces de rniers
jours, impossible, au même endroit, de capter le moindre signal de jour comme
de nuit.


Emetteurs radio et TV :
http://perso.wanadoo.fr/tvignaud


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Thierry VIGNAUD
On 29 Dec 2005 12:37:36 -0800, wrote:

Bonsoir,

L'emetteur AM sur 819 Khz de SR est hors service depuis le début de la
vague de froid dans la région.
J'ai l'impression qu'il ne supporte pas très bien le froid ....



Ok merci. Je préférai poser la question car il y a deux ans il émettait à très
faible puissance audible sur Toulouse mais pas à 100 km au nord d'où
habituellement j'ai l'habitude de le capter.


Emetteurs radio et TV :
http://perso.wanadoo.fr/tvignaud
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philippelasman
Je serais d'ailleurs curieux de savoir combien de personnes écoute Sud
Radio en AM sachant qu'ils possèdent de nombreuses fréquences FM dans
la région avec pour certaines de grosses puissances : Pic du Midi, Pic
de Norre, etc...

Personnellement dans la région Toulousaine il m'arrive d'écouter
France Info sur 945 Khz car cette station est quelques fois difficile
à capter en FM. Pour te dire dans le Sud Est de Toulouse, je reçois
FI sur 105.1, 105.2, 105.4, 105.5 et 106.1 d'ou mes difficultés
d'écoute ....
Pourquoi ne pas avoir mis un gros emetteur au Pic du Midi et un petit
relais sur Toulouse pour les infos locales (météo) ??

A+


Thierry VIGNAUD a écrit :

On 29 Dec 2005 12:37:36 -0800, wrote:

>Bonsoir,
>
>L'emetteur AM sur 819 Khz de SR est hors service depuis le début de la
>vague de froid dans la région.
>J'ai l'impression qu'il ne supporte pas très bien le froid ....
>
Ok merci. Je préférai poser la question car il y a deux ans il émet tait à très
faible puissance audible sur Toulouse mais pas à 100 km au nord d'où
habituellement j'ai l'habitude de le capter.


Emetteurs radio et TV :
http://perso.wanadoo.fr/tvignaud


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Thierry VIGNAUD
On 30 Dec 2005 00:48:00 -0800, wrote:

Je serais d'ailleurs curieux de savoir combien de personnes écoute Sud
Radio en AM sachant qu'ils possèdent de nombreuses fréquences FM dans
la région avec pour certaines de grosses puissances : Pic du Midi, Pic
de Norre, etc...



De mémoire on a eu deux grosses périodes d'arrêt, l'un au début des années 90
pendant au moins un an (je ne connais pas la cause) et une 2ème vers 2000/2001
pour panne. Il semblerait alors que la volonté de le remettre en service ait
été pour Sud Radio soit due aux annonce sur la renaissance des OM et l'arrivée
du DRM (en passant, dont on avait annoncé l'arrivée massive de récepteurs pour
la fin 2005 :-) )

Personnellement dans la région Toulousaine il m'arrive d'écouter
France Info sur 945 Khz car cette station est quelques fois difficile
à capter en FM. Pour te dire dans le Sud Est de Toulouse, je reçois
FI sur 105.1, 105.2, 105.4, 105.5 et 106.1 d'ou mes difficultés
d'écoute ....
Pourquoi ne pas avoir mis un gros emetteur au Pic du Midi et un petit
relais sur Toulouse pour les infos locales (météo) ??



Parce que sur le Pic du Midi et compte tenu d'une portée qui dépasse
allègrement les 200 km dans certaines zones, cela bloque des fréquences sur
une superficie considérable (voir par exemple le nombre d'émetteurs en
Midi-Pyrénées et Sud Aquitaine, qui utilisent les fréquences du Pic du Midi
ainsi qu'à plus et moins 100 Hz, alors qu'il couvre de nombreuses zones où se
situent des vallées où au fond de celles-ci il n'est pas reçu.


Emetteurs radio et TV :
http://perso.wanadoo.fr/tvignaud
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Olivier Boudot
Thierry VIGNAUD wrote in
news::

Pourquoi ne pas avoir mis un gros emetteur au Pic du Midi et un petit
relais sur Toulouse pour les infos locales (météo) ??



Parce que sur le Pic du Midi et compte tenu d'une portée qui dépasse
allègrement les 200 km dans certaines zones, cela bloque des fréquences
sur une superficie considérable (voir par exemple le nombre d'émetteurs
en Midi-Pyrénées et Sud Aquitaine, qui utilisent les fréquences du Pic
du Midi ainsi qu'à plus et moins 100 Hz, alors qu'il couvre de
nombreuses zones où se situent des vallées où au fond de celles-ci il
n'est pas reçu.



Personnellement (mais sans avoir connaissance officiellement de la
véritable raison) je n'aurais pas répondu cela, pour plusieurs raisons :

- Il existe de nombreuses fréquences utilisables au Pic dans le plan de
Genève (Cf. mes posts relatifs à ce sujet le mois dernier),

- Du point de vue de la stricte planification des fréquences, et même si
cela apparaît paradoxal, il est infiniment plus rationnel de bloquer la
même fréquence partout sur 200 km de rayon pour diffuser un programme
unique qui, mono de surcroît, peut être reçu en moyenne avec 6 dB de moins
qu'un programme stéréo émis depuis le même site avec la même PAR et le même
diagramme de rayonnement (c'est à dire qu'en mono, depuis le Pic, il n'est
sans doute pas nécessaire d'installer de réémetteurs à Villeneuve sur Lot,
Cahors, Agen, etc. pour garantir une réception correcte, c'est à dire
audible sans difficulté, de France-Info, ce qui aurait pu conduire à une
économie non négligeable de fréquences). La simple observation du post de
Philippe permet aisément de constater l'étendue du "gâchis" fréquentiel qui
résulte, au sud de Toulouse, d'une couverture parcellaire par de petits
émetteurs utiliusant chacun une fréquence différente pour un résultat peu
probant.

A mon sens, la raison principale pour laquelle le Pic n'a pas été équipé
d'un émetteur pour Info tient à la politique STUPIDE de Radio-France au
tournant des années 80 et 90, époque à laquelle il avait été décidé de
couvrir en priorité les centre-villes avec un champ élevé "comme les radios
privées" - ce qui est est ridicule eu égard à une diffusion en mono comme
je l'ai déjà dit - au détriment des zone intermédiaires. C'est ainsi que,
dans la plaine du Languedoc, le cocanal entre le 105.1 de Nîmes et celui de
Montpellier rend dInfo quasiment inaudible au niveau de Lunel, ce qui est
quand même un sacré morceau de bravoure.

Radio-France possédant, de part la loi, une priorité d'accès au spectre,
nul doute qu'elle aurait obtenu une fréquence au Pic si elle l'avait
demandée. Elle l'avait bien fait, quelques années plus tôt (1987-88) en
Alsace et en Lorraine pour la quasi-totalité des sites points haut (Donon
mis à part), dans des régions pourtant critiques du point de vue de la
gestion du spectre étant donné la pénurie de fréquences FM liées aux
impératifs de partage de la ressource entre les différents pays frontaliers
hors barrière géographique naturelle. Tout l'Est de la France est ainsi
desservi par Info aussi bien que ne le sont les trois programmes de base
(Inter, Culture et Musique), et pourtant, dieu sait qu'à Strasbourg, par
exemple, les privées françaises n'ont cessé de se plaindre du peu de
"place" dont elles disposent sur la bande FM !

Il en a été de même dans le Nord Pas de Calais et une partie de la
Picardie, quand Radio-France a finalement demandé une fréquence à Bouvigny,
qui a nécessité des réaménagements du fait de la densité de la région -
tant côté Français que côté Belge - mais l'a finalement obtenue, le 105.2
ayant même été utilisé à faible puissance sur différents sites points bas
dans l'intervalle.

Inversement, le grand Ouest, comme le Sud-Ouest, est resté pénalisé par la
politique absurde de développement d'Info au début des années 90, et c'est
ainsi que les fréquences potentielles "plan de Genève" que sont par exemple
le 104.4 à St Pern et le 105.0 au Mont Pinçon n'ont jamais été demandées,
donc jamais mises en service, ce qui aurait pourtant permis la
rationnalisation des plans de fréquence régionaux et aurait aussi largement
amélioré, notamment en Basse-Normandie, la surface couverte par Info en FM,
sans parler de la qualité de la couverture (car là aussi, le cocanal sur
105.5 entre Caen et Le Havre rend l'écoute d'info impossible sur une
portion importante de l'A13 dans le Calvados).


--
A+,

Olivier
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philippelasman
Effectivement une seule fréquence sur 105.5 avec un emetteur de 100KW
de PAR aurait été plus intelligent que 5 fréquences au moins sur la
même superficie avec des brouillages inter fréquences et du coup le
blocage de toutes ces fréquences.
C'est d'ailleur le même problème avec les autres radios de RF. La
moitié du spectre FM est utilisé par RF !!


J'ai l'impression qu'en France, les emetteurs de fortes puissances ne
sont pas appréciés... On préfére le petits relais de quelques
centaines de watts tous les 20 Km !!

RFM dans les années 80 avec son emetteur de 10KW au niveau du PA
était reçu sur un rayon de 70Km sans aucun problème.



Olivier Boudot a écrit :

Thierry VIGNAUD wrote in
news::

>>Pourquoi ne pas avoir mis un gros emetteur au Pic du Midi et un petit
>>relais sur Toulouse pour les infos locales (météo) ??
>>
> Parce que sur le Pic du Midi et compte tenu d'une portée qui dépasse
> allègrement les 200 km dans certaines zones, cela bloque des fréque nces
> sur une superficie considérable (voir par exemple le nombre d'émett eurs
> en Midi-Pyrénées et Sud Aquitaine, qui utilisent les fréquences d u Pic
> du Midi ainsi qu'à plus et moins 100 Hz, alors qu'il couvre de
> nombreuses zones où se situent des vallées où au fond de celles-c i il
> n'est pas reçu.

Personnellement (mais sans avoir connaissance officiellement de la
véritable raison) je n'aurais pas répondu cela, pour plusieurs raison s :

- Il existe de nombreuses fréquences utilisables au Pic dans le plan de
Genève (Cf. mes posts relatifs à ce sujet le mois dernier),

- Du point de vue de la stricte planification des fréquences, et même si
cela apparaît paradoxal, il est infiniment plus rationnel de bloquer la
même fréquence partout sur 200 km de rayon pour diffuser un programme
unique qui, mono de surcroît, peut être reçu en moyenne avec 6 dB d e moins
qu'un programme stéréo émis depuis le même site avec la même PA R et le même
diagramme de rayonnement (c'est à dire qu'en mono, depuis le Pic, il n' est
sans doute pas nécessaire d'installer de réémetteurs à Villeneuve sur Lot,
Cahors, Agen, etc. pour garantir une réception correcte, c'est à dire
audible sans difficulté, de France-Info, ce qui aurait pu conduire à une
économie non négligeable de fréquences). La simple observation du p ost de
Philippe permet aisément de constater l'étendue du "gâchis" fréqu entiel qui
résulte, au sud de Toulouse, d'une couverture parcellaire par de petits
émetteurs utiliusant chacun une fréquence différente pour un résu ltat peu
probant.

A mon sens, la raison principale pour laquelle le Pic n'a pas été é quipé
d'un émetteur pour Info tient à la politique STUPIDE de Radio-France au
tournant des années 80 et 90, époque à laquelle il avait été d écidé de
couvrir en priorité les centre-villes avec un champ élevé "comme le s radios
privées" - ce qui est est ridicule eu égard à une diffusion en mono comme
je l'ai déjà dit - au détriment des zone intermédiaires. C'est ai nsi que,
dans la plaine du Languedoc, le cocanal entre le 105.1 de Nîmes et celu i de
Montpellier rend dInfo quasiment inaudible au niveau de Lunel, ce qui est
quand même un sacré morceau de bravoure.

Radio-France possédant, de part la loi, une priorité d'accès au spe ctre,
nul doute qu'elle aurait obtenu une fréquence au Pic si elle l'avait
demandée. Elle l'avait bien fait, quelques années plus tôt (1987-88 ) en
Alsace et en Lorraine pour la quasi-totalité des sites points haut (Don on
mis à part), dans des régions pourtant critiques du point de vue de la
gestion du spectre étant donné la pénurie de fréquences FM liée s aux
impératifs de partage de la ressource entre les différents pays front aliers
hors barrière géographique naturelle. Tout l'Est de la France est ain si
desservi par Info aussi bien que ne le sont les trois programmes de base
(Inter, Culture et Musique), et pourtant, dieu sait qu'à Strasbourg, par
exemple, les privées françaises n'ont cessé de se plaindre du peu de
"place" dont elles disposent sur la bande FM !

Il en a été de même dans le Nord Pas de Calais et une partie de la
Picardie, quand Radio-France a finalement demandé une fréquence à B ouvigny,
qui a nécessité des réaménagements du fait de la densité de la région -
tant côté Français que côté Belge - mais l'a finalement obtenue , le 105.2
ayant même été utilisé à faible puissance sur différents site s points bas
dans l'intervalle.

Inversement, le grand Ouest, comme le Sud-Ouest, est resté pénalisé par la
politique absurde de développement d'Info au début des années 90, e t c'est
ainsi que les fréquences potentielles "plan de Genève" que sont par e xemple
le 104.4 à St Pern et le 105.0 au Mont Pinçon n'ont jamais été de mandées,
donc jamais mises en service, ce qui aurait pourtant permis la
rationnalisation des plans de fréquence régionaux et aurait aussi lar gement
amélioré, notamment en Basse-Normandie, la surface couverte par Info en FM,
sans parler de la qualité de la couverture (car là aussi, le cocanal sur
105.5 entre Caen et Le Havre rend l'écoute d'info impossible sur une
portion importante de l'A13 dans le Calvados).


--
A+,

Olivier


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fotoralf
wrote:

La
moitié du spectre FM est utilisé par RF !!



La situation chez nous en Allemagne est tout-à-fait la même. Le moment,
ou il y avait les premieres initiatives pour introduire des radios
locales voire privées, il y a eu une inflation de petits émetteurs de la
part des radios publiques. Ainsi, je peux capter WDR2 sur une bonne
dizaine de fréquences.

A+
Ralf

--
Ralf R. Radermacher - DL9KCG - Köln/Cologne, Germany
private homepage: http://www.fotoralf.de
manual cameras and photo galleries - updated Jan. 10, 2005
Contarex - Kiev 60 - Horizon 202 - P6 mount lenses
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Olivier Boudot
wrote in news:1136215916.211599.225070
@g49g2000cwa.googlegroups.com:

Effectivement une seule fréquence sur 105.5 avec un emetteur de 100KW



En l'occurence, sur la base du plan de Genève ça aurait plutôt été 105.7 kW
(ou 106.1).

C'est d'ailleur le même problème avec les autres radios de RF. La
moitié du spectre FM est utilisé par RF !!



Les autres radios nationales de RF (Le Mouv' excepté) sont quand même
diffusées depuis le Pic du Midi. Mais il est vrai qu'elles disposent de
réémetteurs dans le grand Sud-Ouest (comme un peu partout d'ailleurs) de
manière à les rendre plus facilement audibles dans le centre-ville des
agglomérations moyennes et grandes.

J'ai l'impression qu'en France, les emetteurs de fortes puissances ne
sont pas appréciés...



Il y a surtout, du fait des contraintes notamment en matière de coordination
internationale, beaucoup moins de possibilités d'installation d'émetteurs de
forte puissance.

On préfére le petits relais de quelques
centaines de watts tous les 20 Km !!



Il est vrai que le nombre élevé de radios privées dans notre pays (mais c'est
aussi ce qui permet la diversité) excède largement les possibilités d'un plan
de fréquence conçu sur la base d'émetteurs de forte puissance peu nombreux.
Ceci explique donc aussi cela. Mais il est vrai, également, comme le souligne
Ralf, que les diffuseurs publics ont d'une certaine manière "accompagné le
mouvement" en exigeant dans de nombreux cas l'installation de "gap fillers"
d'une puissance parfois non négligeable (plusieurs centaines de watts) de
manière à être reçus en indoor dans les grandes villes aussi bien que les
privées. Question d'image... Mais sachant que les radiodiffuseurs publics
sont tenus de couvrir la totalité ou presque du territoire, l'inflation de
fréquences est également l'expression de cette obligation (ce n'est en effet
pas "rentable" d'installer un réémetteur à Decazeville ou à Vernet les Bains,
mais obligatoire pour atteindre le niveau de couverture requis par le cahier
des charges), d'où, au final, le nombre élevé de fréquences attribuées à ces
radiodiffuseurs, en France comme un peu partout en Europe.

Il n'en demeure pas moins que là où les obligations de couverture peuvent
être remplies (mieux remplies, même !) à l'aide d'émetteurs "points hauts" de
forte puissance sans qu'il soit forcément nécessaire de "passer à fond"
partout, du fait par exemple d'une diffusion en mono (cas de France-Info) qui
permet d'obtenir de bons résultats, même sur un récepteur portatif, avec un
champ nettement plus faible qu'en stéréo, la stratégie choisie par Radio-
France au début des années 90 apparaît à la fois comme aberrante du point de
vue de la rationalisation de l'utilisation du spectre, mais aussi contre-
productive du point de vue de ses propres obligations, surtout lorsque des
cocanaux comme ceux évoqués l'autre jour rendent un tel programme inaudible
dans les zones situées à mi-chemin de deux centres urbains.


--
A+,

Olivier
Avatar
Doria
Souvenons nous du contexte du début des années 90.
Les radios locales privées se sont installées en nombre depuis qq. années et
la "guerre de la puissance et de l'excursion" fait rage. Certaines ne
respectent rien et occupent la bande FM plus que nécessaire. La législation
n'est pas encore parfaitement établie. A cette époque, Radio France diffuse
depuis des sites en dehors des villes avec un plan de fréquences qui date
d'avant 1981. Les recepteurs des auditeurs n'ont pas une selectivité
supportant les forts niveaux des nouvelles radios, ils "transmodulent". Et
effectivement, ce n'etait pas un temps ou il fut envisagé (par le organisme
de régulation du moment) de revoir le plan de fréquences général. En
conséquence, Radio France fait le choix de fonctionner comme les autres en
installant des emetteurs de confort à proximité des villes.. Cette situation
"historique" perdure depuis.....
"Il y a toujours une histoire à chaque situation de l'instant".




"Olivier Boudot" a écrit dans le message news:

wrote in news:1136215916.211599.225070
@g49g2000cwa.googlegroups.com:

> Effectivement une seule fréquence sur 105.5 avec un emetteur de 100KW

En l'occurence, sur la base du plan de Genève ça aurait plutôt été 105.7


kW
(ou 106.1).

> C'est d'ailleur le même problème avec les autres radios de RF. La
> moitié du spectre FM est utilisé par RF !!

Les autres radios nationales de RF (Le Mouv' excepté) sont quand même
diffusées depuis le Pic du Midi. Mais il est vrai qu'elles disposent de
réémetteurs dans le grand Sud-Ouest (comme un peu partout d'ailleurs) de
manière à les rendre plus facilement audibles dans le centre-ville des
agglomérations moyennes et grandes.

> J'ai l'impression qu'en France, les emetteurs de fortes puissances ne
> sont pas appréciés...

Il y a surtout, du fait des contraintes notamment en matière de


coordination
internationale, beaucoup moins de possibilités d'installation d'émetteurs


de
forte puissance.

> On préfére le petits relais de quelques
> centaines de watts tous les 20 Km !!

Il est vrai que le nombre élevé de radios privées dans notre pays (mais


c'est
aussi ce qui permet la diversité) excède largement les possibilités d'un


plan
de fréquence conçu sur la base d'émetteurs de forte puissance peu


nombreux.
Ceci explique donc aussi cela. Mais il est vrai, également, comme le


souligne
Ralf, que les diffuseurs publics ont d'une certaine manière "accompagné le
mouvement" en exigeant dans de nombreux cas l'installation de "gap


fillers"
d'une puissance parfois non négligeable (plusieurs centaines de watts) de
manière à être reçus en indoor dans les grandes villes aussi bien que les
privées. Question d'image... Mais sachant que les radiodiffuseurs publics
sont tenus de couvrir la totalité ou presque du territoire, l'inflation de
fréquences est également l'expression de cette obligation (ce n'est en


effet
pas "rentable" d'installer un réémetteur à Decazeville ou à Vernet les


Bains,
mais obligatoire pour atteindre le niveau de couverture requis par le


cahier
des charges), d'où, au final, le nombre élevé de fréquences attribuées à


ces
radiodiffuseurs, en France comme un peu partout en Europe.

Il n'en demeure pas moins que là où les obligations de couverture peuvent
être remplies (mieux remplies, même !) à l'aide d'émetteurs "points hauts"


de
forte puissance sans qu'il soit forcément nécessaire de "passer à fond"
partout, du fait par exemple d'une diffusion en mono (cas de France-Info)


qui
permet d'obtenir de bons résultats, même sur un récepteur portatif, avec


un
champ nettement plus faible qu'en stéréo, la stratégie choisie par Radio-
France au début des années 90 apparaît à la fois comme aberrante du point


de
vue de la rationalisation de l'utilisation du spectre, mais aussi contre-
productive du point de vue de ses propres obligations, surtout lorsque des
cocanaux comme ceux évoqués l'autre jour rendent un tel programme


inaudible
dans les zones situées à mi-chemin de deux centres urbains.


--
A+,

Olivier


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Thierry VIGNAUD
On Tue, 3 Jan 2006 21:01:44 +0100, "Doria" wrote:

Souvenons nous du contexte du début des années 90.



Dison plutôt années 80 que 90.

Les radios locales privées se sont installées en nombre depuis qq. années et
la "guerre de la puissance et de l'excursion" fait rage. Certaines ne
respectent rien et occupent la bande FM plus que nécessaire. La législation
n'est pas encore parfaitement établie.



La première loi sur l'audiovisuel date de juillet 1982, instaurant la
HACA, qui par contre ne sait pas faire respecter l'odre sur les ondes
ou les décisions de sanction qu'elle prend et c'est effectivement le
foutoir (particulièrement sur la région parisienne ).

Avec la 2ème loi sur l'audiovisuel de septembre 1986, et le
remplacement de la HACA par la CNCL il y a une amélioration, des plans
de fréquences modifiés y compris pour les émetteurs de Radio France
permettant d'optimiser le spectre pour augmenter.

Ce n'est véritablement qu'avec le remplacement de la CNCL par le CSA
en 1989 que la vis a été serrée du côté des pirates et des radios qui
ne respectaient pas leur conditions techniques d'émission : puissance,
site, excursion et que l'on a vu la disparition quasi totale des
pirates (je ne parle pas des pirates isolés qui font leur radio
quelques heures par semaine pour leur pâté de maison).


A cette époque, Radio France diffuse
depuis des sites en dehors des villes avec un plan de fréquences qui date
d'avant 1981.



C'est normal comme tout autres réseaux radios, TV (voir la TNT) à
couverture nationale on commence à mette en place des émetteurs de
forte puissance sur des sites élevés pour satisfaire un auditoire
maximum (bien la moindre des choses pour un service public) On peut
dire que ceci s'est développé durant 20 ans (1960/1980) et qu'à la fin
des années 70, le service public a commencé à compléter son réseau car
la France n'étant pas un plat pays, il existait de nombreuses zones
d'ombre à couvrir ce qui a été fait via d'innombrables émetteurs
principalement de 100/200 W

Les recepteurs des auditeurs n'ont pas une selectivité
supportant les forts niveaux des nouvelles radios, ils "transmodulent".



C'est effectivement un gros problème, les récepteurs sensibles et
sélectifs ne semblent pas faire partie de la majorité du matériel en
vente..

Et
effectivement, ce n'etait pas un temps ou il fut envisagé (par le organisme
de régulation du moment) de revoir le plan de fréquences général. En
conséquence, Radio France fait le choix de fonctionner comme les autres en
installant des emetteurs de confort à proximité des villes.. Cette situation
"historique" perdure depuis.....



Là je dirai que ce n'est pas un choix mais une obligation si l'on veut
assurer au maximum la couverture du territoire, c'est exactement
pareil en télévision.




Emetteurs radio et TV :
http://perso.wanadoo.fr/tvignaud