Chez moi j'ai un P4 avec 1Go de RAM. Je me demandais si la partition
swap était obligatoire.
Par ailleurs, j'aimerais dual-booter une debian avec une slackware déjà
installée sur un disque. Peut-on utiliser la même partition de swap pour
les deux distributions ?
Une tuile peut aussi bien blaster le secteur de boot, et donc les quatre partitions primaires d'un coup. Si on veut éviter les tuiles, on note la table des partitions dans un endroit fiable. Et si on ne l'a pas fait, il reste quand même assez facile de retrouver les partitions. S'il ne fallait jamais faire que ce qui ne peut pas nous apporter de tuile, on ne ferait jamais rien, surtout en informatique.
JKB wrote in message <slrncbub1o.ltk.bertrand@grossebaf.makalis.fr>:
Parce qu'on n'est jamais à l'abri d'une tuile.
Une tuile peut aussi bien blaster le secteur de boot, et donc les quatre
partitions primaires d'un coup. Si on veut éviter les tuiles, on note la
table des partitions dans un endroit fiable. Et si on ne l'a pas fait,
il reste quand même assez facile de retrouver les partitions. S'il ne
fallait jamais faire que ce qui ne peut pas nous apporter de tuile, on
ne ferait jamais rien, surtout en informatique.
Une tuile peut aussi bien blaster le secteur de boot, et donc les quatre partitions primaires d'un coup. Si on veut éviter les tuiles, on note la table des partitions dans un endroit fiable. Et si on ne l'a pas fait, il reste quand même assez facile de retrouver les partitions. S'il ne fallait jamais faire que ce qui ne peut pas nous apporter de tuile, on ne ferait jamais rien, surtout en informatique.
no_spam
On Thu, 03 Jun 2004 15:53:37 +0200, Rakotomandimby Mihamina wrote:
Jacques wrote:
Tu veux dire que les performances seront identiques sans swap ?
Pour un usage en poste de travail, mon ordinateur est plus rapide sans swap qu'avec .
Pour la simple raison qu'a partir du moment ou les donnes partent dnas la swap, pour les reprendre apres cela se fera avec une vitesse limitee par le controleur IDE ... qui est infiniment plus lent que le bus memoire ...
C'est un raisonement un peu simpliste et je doute de la véracité du résultat. La partition de swap sert à swapper les data. Le code est swappé dans les fichiers executables. Ce qui fait que sans swap, le kernel swappe tout autant, mais tout le temps du code. Comme on réutilise bcp plus le code que les data, en général, c'est plus couteux que de swapper les datas. Et ce, d'autant plus que les pages à swapper sont choisies au hasard (pas tout à fait, c'est une boucle, en fait). Quand tu swappe du code de la libc, bonjour les dégats: tous les programmes se prennent un coup. Alors que swapper les data d'une instance de la libc ne pénalise qu'un seul programme. De plus, il est moins couteux de swapper de temps en temps une page qui est utile que de limiter la mémoire utilisable pour les buffers et les caches. C'est la raison pour laquelle "l'algorithme" de choix des pages de swap est aussi bête...
Conclusion: si le kernel swappe, il faut laisser le swap. S'il ne swappe _jamais_, alors le swap est réellement inutile.
On Thu, 03 Jun 2004 15:53:37 +0200, Rakotomandimby Mihamina wrote:
Jacques wrote:
Tu veux dire que les performances seront identiques sans swap ?
Pour un usage en poste de travail, mon ordinateur est plus rapide sans
swap qu'avec .
Pour la simple raison qu'a partir du moment ou les donnes partent dnas
la swap, pour les reprendre apres cela se fera avec une vitesse limitee
par le controleur IDE ... qui est infiniment plus lent que le bus
memoire ...
C'est un raisonement un peu simpliste et je doute de la véracité du
résultat. La partition de swap sert à swapper les data. Le code est
swappé dans les fichiers executables. Ce qui fait que sans swap, le
kernel swappe tout autant, mais tout le temps du code. Comme on réutilise
bcp plus le code que les data, en général, c'est plus couteux que de
swapper les datas. Et ce, d'autant plus que les pages à swapper sont
choisies au hasard (pas tout à fait, c'est une boucle, en fait).
Quand tu swappe du code de la libc, bonjour les dégats: tous les
programmes se prennent un coup. Alors que swapper les data d'une instance
de la libc ne pénalise qu'un seul programme.
De plus, il est moins couteux de swapper de temps en temps une page qui
est utile que de limiter la mémoire utilisable pour les buffers et les
caches. C'est la raison pour laquelle "l'algorithme" de choix des pages de
swap est aussi bête...
Conclusion: si le kernel swappe, il faut laisser le swap.
S'il ne swappe _jamais_, alors le swap est réellement inutile.
On Thu, 03 Jun 2004 15:53:37 +0200, Rakotomandimby Mihamina wrote:
Jacques wrote:
Tu veux dire que les performances seront identiques sans swap ?
Pour un usage en poste de travail, mon ordinateur est plus rapide sans swap qu'avec .
Pour la simple raison qu'a partir du moment ou les donnes partent dnas la swap, pour les reprendre apres cela se fera avec une vitesse limitee par le controleur IDE ... qui est infiniment plus lent que le bus memoire ...
C'est un raisonement un peu simpliste et je doute de la véracité du résultat. La partition de swap sert à swapper les data. Le code est swappé dans les fichiers executables. Ce qui fait que sans swap, le kernel swappe tout autant, mais tout le temps du code. Comme on réutilise bcp plus le code que les data, en général, c'est plus couteux que de swapper les datas. Et ce, d'autant plus que les pages à swapper sont choisies au hasard (pas tout à fait, c'est une boucle, en fait). Quand tu swappe du code de la libc, bonjour les dégats: tous les programmes se prennent un coup. Alors que swapper les data d'une instance de la libc ne pénalise qu'un seul programme. De plus, il est moins couteux de swapper de temps en temps une page qui est utile que de limiter la mémoire utilisable pour les buffers et les caches. C'est la raison pour laquelle "l'algorithme" de choix des pages de swap est aussi bête...
Conclusion: si le kernel swappe, il faut laisser le swap. S'il ne swappe _jamais_, alors le swap est réellement inutile.
Johan
Bonjour,
D'ou elle vient, cette limitation de 4 partitions?? Comment on fait pour noter la table des partitions et la restaurer en cas de problèmes???
Merci d'avance @++
Bonjour,
D'ou elle vient, cette limitation de 4 partitions?? Comment on fait pour
noter la table des partitions et la restaurer en cas de problèmes???
D'ou elle vient, cette limitation de 4 partitions?? Comment on fait pour noter la table des partitions et la restaurer en cas de problèmes???
Merci d'avance @++
JKB
Le 06-06-2004, à propos de Re: [HS] swap obligatoire ?, Annie D. écrivait dans fr.comp.os.linux.configuration :
"Basile Starynkevitch [news]" wrote:
A ma connaissance, tous les Linux, *BSD et les windows récents (que je ne connais pas) savent gérer ces partitions logiques (ou étendues).
Hé ho, faudrait pas trop pousser dans le dénigrement systématique de l'ennemi héréditaire, hein. MS-DOS supporte les partitions étendues et logiques depuis la version 3.3 sortie en 1987. D'ailleurs, si je ne m'abuse, c'est cette version-là qui a défini le format des partitions étendues.
Presque. Sauf que cette version du DOS ne supporte qu'une seule partition primaire et une seule partition étendue.
JKB
Le 06-06-2004, à propos de
Re: [HS] swap obligatoire ?,
Annie D. écrivait dans fr.comp.os.linux.configuration :
"Basile Starynkevitch [news]" wrote:
A ma connaissance, tous les Linux, *BSD et les windows
récents (que je ne connais pas) savent gérer ces partitions logiques
(ou étendues).
Hé ho, faudrait pas trop pousser dans le dénigrement systématique de
l'ennemi héréditaire, hein. MS-DOS supporte les partitions étendues et
logiques depuis la version 3.3 sortie en 1987. D'ailleurs, si je ne
m'abuse, c'est cette version-là qui a défini le format des partitions
étendues.
Presque. Sauf que cette version du DOS ne supporte qu'une seule
partition primaire et une seule partition étendue.
Le 06-06-2004, à propos de Re: [HS] swap obligatoire ?, Annie D. écrivait dans fr.comp.os.linux.configuration :
"Basile Starynkevitch [news]" wrote:
A ma connaissance, tous les Linux, *BSD et les windows récents (que je ne connais pas) savent gérer ces partitions logiques (ou étendues).
Hé ho, faudrait pas trop pousser dans le dénigrement systématique de l'ennemi héréditaire, hein. MS-DOS supporte les partitions étendues et logiques depuis la version 3.3 sortie en 1987. D'ailleurs, si je ne m'abuse, c'est cette version-là qui a défini le format des partitions étendues.
Presque. Sauf que cette version du DOS ne supporte qu'une seule partition primaire et une seule partition étendue.
JKB
Annie D.
"Basile Starynkevitch [news]" wrote:
A ma connaissance, tous les Linux, *BSD et les windows récents (que je ne connais pas) savent gérer ces partitions logiques (ou étendues).
Hé ho, faudrait pas trop pousser dans le dénigrement systématique de l'ennemi héréditaire, hein. MS-DOS supporte les partitions étendues et logiques depuis la version 3.3 sortie en 1987. D'ailleurs, si je ne m'abuse, c'est cette version-là qui a défini le format des partitions étendues.
"Basile Starynkevitch [news]" wrote:
A ma connaissance, tous les Linux, *BSD et les windows
récents (que je ne connais pas) savent gérer ces partitions logiques
(ou étendues).
Hé ho, faudrait pas trop pousser dans le dénigrement systématique de
l'ennemi héréditaire, hein. MS-DOS supporte les partitions étendues et
logiques depuis la version 3.3 sortie en 1987. D'ailleurs, si je ne
m'abuse, c'est cette version-là qui a défini le format des partitions
étendues.
A ma connaissance, tous les Linux, *BSD et les windows récents (que je ne connais pas) savent gérer ces partitions logiques (ou étendues).
Hé ho, faudrait pas trop pousser dans le dénigrement systématique de l'ennemi héréditaire, hein. MS-DOS supporte les partitions étendues et logiques depuis la version 3.3 sortie en 1987. D'ailleurs, si je ne m'abuse, c'est cette version-là qui a défini le format des partitions étendues.
Annie D.
Johan wrote:
D'ou elle vient, cette limitation de 4 partitions??
Elle vient du format défini pour la table de partition pour PC/DOS qui contient 4 entrées.
Comment on fait pour noter la table des partitions et la restaurer en cas de problèmes???
Pour la table de partition principale située dans le MBR (1er secteur du disque) :
La table de partition du MBR ne décrit que les partitions principales et la première partition étendue. Chaque partition logique et est décrite dans la table de partition étendue de la partitions étendue qui la contient. Ça fonctionne comme des poupées russes. Exemple avec 2 partitions principales et 3 logiques :
disque MBR (table de partition principale) décrivant hda1, hda2, hda3 partition principale hda1 partition principale hda2 partition étendue hda3 table de partition étendue décrivant hda5 partition logique hda5 partition étendue table de partition étendue décrivant hda6 partition logique hda6 partition étendue table de partition étendue décrivant hda7 partition logique hda7
Quand il y a des partitions étendues, il faudrait sauvegarder toutes les tables de partition de celles-ci en plus du MBR.
Johan wrote:
D'ou elle vient, cette limitation de 4 partitions??
Elle vient du format défini pour la table de partition pour PC/DOS qui
contient 4 entrées.
Comment on fait pour
noter la table des partitions et la restaurer en cas de problèmes???
Pour la table de partition principale située dans le MBR (1er secteur du
disque) :
La table de partition du MBR ne décrit que les partitions principales et
la première partition étendue. Chaque partition logique et est décrite
dans la table de partition étendue de la partitions étendue qui la
contient. Ça fonctionne comme des poupées russes. Exemple avec 2
partitions principales et 3 logiques :
disque
MBR (table de partition principale) décrivant hda1, hda2, hda3
partition principale hda1
partition principale hda2
partition étendue hda3
table de partition étendue décrivant hda5
partition logique hda5
partition étendue
table de partition étendue décrivant hda6
partition logique hda6
partition étendue
table de partition étendue décrivant hda7
partition logique hda7
Quand il y a des partitions étendues, il faudrait sauvegarder toutes les
tables de partition de celles-ci en plus du MBR.
La table de partition du MBR ne décrit que les partitions principales et la première partition étendue. Chaque partition logique et est décrite dans la table de partition étendue de la partitions étendue qui la contient. Ça fonctionne comme des poupées russes. Exemple avec 2 partitions principales et 3 logiques :
disque MBR (table de partition principale) décrivant hda1, hda2, hda3 partition principale hda1 partition principale hda2 partition étendue hda3 table de partition étendue décrivant hda5 partition logique hda5 partition étendue table de partition étendue décrivant hda6 partition logique hda6 partition étendue table de partition étendue décrivant hda7 partition logique hda7
Quand il y a des partitions étendues, il faudrait sauvegarder toutes les tables de partition de celles-ci en plus du MBR.
Nicolas George
"Annie D." wrote in message :
Quand il y a des partitions étendues, il faudrait sauvegarder toutes les tables de partition de celles-ci en plus du MBR.
Sauver la sortie de la commaned p de fdisk est certainement plus simple...
"Annie D." wrote in message <40C3531F.B76500C7@free.fr>:
Quand il y a des partitions étendues, il faudrait sauvegarder toutes les
tables de partition de celles-ci en plus du MBR.
Sauver la sortie de la commaned p de fdisk est certainement plus
simple...
Quand il y a des partitions étendues, il faudrait sauvegarder toutes les tables de partition de celles-ci en plus du MBR.
Sauver la sortie de la commaned p de fdisk est certainement plus simple...
Et après, on restaure comment à partir de cette sortie ?
Nicolas George
"Annie D." wrote in message :
Et après, on restaure comment à partir de cette sortie ?
À la main, en recréant les partitions aux mêmes positions. Ça n'a pas besoin d'être automatisé, puisque c'est une mesure de sécurité qui ne sert qu'en cas de catastrophe.
"Annie D." wrote in message <40C358A1.2FE955AF@free.fr>:
Et après, on restaure comment à partir de cette sortie ?
À la main, en recréant les partitions aux mêmes positions. Ça n'a pas
besoin d'être automatisé, puisque c'est une mesure de sécurité qui ne
sert qu'en cas de catastrophe.
Et après, on restaure comment à partir de cette sortie ?
À la main, en recréant les partitions aux mêmes positions. Ça n'a pas besoin d'être automatisé, puisque c'est une mesure de sécurité qui ne sert qu'en cas de catastrophe.
Jérémy JUST
On Sun, 6 Jun 2004 18:04:08 +0000 (UTC) Nicolas George <nicolas$ wrote:
À la main, en recréant les partitions aux mêmes positions. Ça n'a pas besoin d'être automatisé, puisque c'est une mesure de sécurité qui ne sert qu'en cas de catastrophe.
J'ai eu un disque qui perdait sa table des partitions environ une fois par semaine. En automatisant sa restauration sur une disquette de boot (avec dd), j'ai pu me servir de ce disque pendant plusieurs années sans aucun souci.
-- Jérémy JUST
On Sun, 6 Jun 2004 18:04:08 +0000 (UTC)
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
À la main, en recréant les partitions aux mêmes positions. Ça n'a pas
besoin d'être automatisé, puisque c'est une mesure de sécurité qui ne
sert qu'en cas de catastrophe.
J'ai eu un disque qui perdait sa table des partitions environ une fois
par semaine.
En automatisant sa restauration sur une disquette de boot (avec dd),
j'ai pu me servir de ce disque pendant plusieurs années sans aucun souci.
On Sun, 6 Jun 2004 18:04:08 +0000 (UTC) Nicolas George <nicolas$ wrote:
À la main, en recréant les partitions aux mêmes positions. Ça n'a pas besoin d'être automatisé, puisque c'est une mesure de sécurité qui ne sert qu'en cas de catastrophe.
J'ai eu un disque qui perdait sa table des partitions environ une fois par semaine. En automatisant sa restauration sur une disquette de boot (avec dd), j'ai pu me servir de ce disque pendant plusieurs années sans aucun souci.