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systemd et fichiers dans /etc/init.d/

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steve
Salut,


M'intéressant un peu (plus) à systemd (qui tourne sur ma machine
principale), je me demandais si les fichiers placés dans /etc/init.d/
sont encore utilisés ou s'ils ne sont là que pour une éventuelle
compatibilité avec les systèmes utilisant SysVInit plutôt que systemd.

Dans la négative, y a-t-il un moyen propre de nettoyer le système de ces
fichiers inutiles ? Je veux dire, sans 'rm -rf /etc/init.d', car ces
fichiers sont présents dans les paquets Debian. Je sais qu'ils prennent
une place plus que négligeable, mais ce serait quand même plus élégant
de ne plus avoir de restes de l'ancien système.


Merci

Steve

6 réponses

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steve
Le 30-01-2018, à 15:08:21 +0100, BERTRAND Joël a écrit :
Ce qui permet d'ailleurs des effets de bord assez rigolos entre deux
versions de la chose.

Du genre ? As-tu des exemples concrets ?

Des incohérences sur la gestion du réseau par exemple sur un serveur
qui a deux taps, deux tuns, une interface bounding et cinq ethernet. En
fonction des versions de la bouse, ça démarre automatiquement ou non
(c'est le VPN qui merdoie à cause de son interaction avec iptables).

Pourquoi avoir migré sur une configuration si complexe alors qu'il est
possible de garder l'ancien système ?
    La seule chose qui peut à la rigueur être faite, c'est de virer de
/etc/init.d ce qui est explicitement transcrit dans /lib/systemd pour le
fonctionnement de l'usine à gaz avec des fuites.

Mais ces fichiers seront réinstallés à la prochaine maj. Donc assez
inutile.
PS: oui, je pense que ça s'est vu que je n'aime pas cette bouse... Et
plus je rentre dedans, pire c'est.

Rien à lui reprocher pour le moment pour un usage domestique.

Il n'y a pas que l'usage domestique.

Je sais, c'est pour cela que j'ai précisé.
Depuis qu'on a systemd, j'en suis à ne plus redémarrer (sauf lorsque
tout est déjà perdu) des serveurs à distance.

Toujours chauds ce genre de manips, quelque soit le système.
Il y en a même qui ne s'arrêtent pas !

M'est aussi arrivé avec l'ancien et obsolète système… Heureusement
qu'il y avait une prise physique  ;)
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steve
Le 30-01-2018, à 15:07:03 +0100, G2PC a écrit :
Salut Steve,
la commande suivante t'indiquera quels fichiers ne sont pas installés
par un paquet.
dpkg -S /etc/init.d/* | grep "no path"
Les autres peuvent rester: le responsable du paquet s'occupe (à son
rythme) de la migration vers systemd et conserve (autant que possible)
les scripts sysvinit pour les installations utilisant ce système.

Bonjour, j'ai regardé votre sujet en diagonale. J'ai lancé la commande,
mais, j'obtiens ce retour :
dpkg -S /etc/init.d/* | grep "no path"
dpkg-query: aucun chemin ne correspond à /etc/init.d/keyboard-setup.dpkg-bak
zsh: exit 1     dpkg -S /etc/init.d/* | grep "no path"
Noter que je ne suis pas sous Debian mais Mint.

Mint utilise une base Ubuntu si je ne m'abuse. Et si mes souvenirs sont
bons, ils ont abandonné sysvinit depuis bien longtemps, donc il y a fort
à parier que /etc/init.d/ est vide.
Sous GNU/Linux Debian Stretch, et, mon serveur minimaliste, la commande
ne me retourne rien, sans message d'erreur.

Alors tout est parfait  ;)
Steve
PS: toujours que 2PC ?
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BERTRAND Jo=c3=abl
steve a écrit :
Le 30-01-2018, à 15:08:21 +0100, BERTRAND Joël a écrit :
Ce qui permet d'ailleurs des effets de bord assez rigolos entre deux
versions de la chose.

Du genre ? As-tu des exemples concrets ?

    Des incohérences sur la gestion du réseau par exemple sur un serveur
qui a deux taps, deux tuns, une interface bounding et cinq ethernet. En
fonction des versions de la bouse, ça démarre automatiquement ou non
(c'est le VPN qui merdoie à cause de son interaction avec iptables).

Pourquoi avoir migré sur une configuration si complexe alors qu'il est
possible de garder l'ancien système ?

Parce qu'il fallait bien que je me fasse une idée.
Depuis, cette idée est faite, systemd est une calamité qui fonctionne
dans 98% des cas. SysV fonctionne quant à lui dans 100% des cas. Il faut
juste ne pas être dans les 2%.
    La seule chose qui peut à la rigueur être faite, c'est de virer de
/etc/init.d ce qui est explicitement transcrit dans /lib/systemd
pour le
fonctionnement de l'usine à gaz avec des fuites.

Mais ces fichiers seront réinstallés à la prochaine maj. Donc assez
inutile.
PS: oui, je pense que ça s'est vu que je n'aime pas cette bouse... Et
plus je rentre dedans, pire c'est.

Rien à lui reprocher pour le moment pour un usage domestique.

    Il n'y a pas que l'usage domestique.

Je sais, c'est pour cela que j'ai précisé.
Depuis qu'on a systemd, j'en suis à ne plus redémarrer (sauf lorsque
tout est déjà perdu) des serveurs à distance.

Toujours chauds ce genre de manips, quelque soit le système.

Euh, non. Ça fait plus de 20 ans que j'ai des serveurs un peu partout,
je n'ai peur de les redémarrer que lorsqu'ils utilisent systemd, surtout
après une mise à jour.
Il y en a même qui ne s'arrêtent pas !

M'est aussi arrivé avec l'ancien et obsolète système… Heureusement
qu'il y avait une prise physique  ;)

Ça, j'aimerais bien savoir comment. Parce que SysV essaie d'arrêter
proprement les daemons. Il passe après un SIGTERM puis en dernier
ressort un SIGKILL. Si la machine ne s'arrêtait pas, ce n'était
certainement pas la faute d'init.
JKB
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Charles Plessy
Le 30-01-2018, à 14:15:30 +0100, Ph. Gras a écrit :
Qu'en sera-t-il de la commande service machin (start | restant | stop | reload ) ?


Le Tue, Jan 30, 2018 at 02:37:08PM +0100, steve a écrit :
C'est remplacé par
systemctl (start|restart|stop|reload) le_nom_du_service

D'ailleurs, un coup d'oeil rapide à /usr/sbin/service montre qu'il
appelle systemctl le cas échéant.
Bonne journée,
--
Charles
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steve
Le 30-01-2018, à 18:21:55 +0100, BERTRAND Joël a écrit :
steve a écrit :
Le 30-01-2018, à 15:08:21 +0100, BERTRAND Joël a écrit :
Ce qui permet d'ailleurs des effets de bord assez rigolos entre deux
versions de la chose.

Du genre ? As-tu des exemples concrets ?

    Des incohérences sur la gestion du réseau par exemple sur un serveur
qui a deux taps, deux tuns, une interface bounding et cinq ethernet. En
fonction des versions de la bouse, ça démarre automatiquement ou non
(c'est le VPN qui merdoie à cause de son interaction avec iptables).

Pourquoi avoir migré sur une configuration si complexe alors qu'il est
possible de garder l'ancien système ?

Parce qu'il fallait bien que je me fasse une idée.

Tu aurais pu te la faire sur un système un peu moins complexe, non ?
Depuis, cette idée est faite, systemd est une calamité qui fonctionne
dans 98% des cas. SysV fonctionne quant à lui dans 100% des cas. Il faut
juste ne pas être dans les 2%.

Et tu peux vivre avec ce risque sur des machines de production ? Tes
nuits doivent être mouvementées :)
    La seule chose qui peut à la rigueur être faite, c'est de virer de
/etc/init.d ce qui est explicitement transcrit dans /lib/systemd
pour le
fonctionnement de l'usine à gaz avec des fuites.

Mais ces fichiers seront réinstallés à la prochaine maj. Donc assez
inutile.
PS: oui, je pense que ça s'est vu que je n'aime pas cette bouse... Et
plus je rentre dedans, pire c'est.

Rien à lui reprocher pour le moment pour un usage domestique.

    Il n'y a pas que l'usage domestique.

Je sais, c'est pour cela que j'ai précisé.
Depuis qu'on a systemd, j'en suis à ne plus redémarrer (sauf lorsque
tout est déjà perdu) des serveurs à distance.

Toujours chauds ce genre de manips, quelque soit le système.

Euh, non. Ça fait plus de 20 ans que j'ai des serveurs un peu partout,
je n'ai peur de les redémarrer que lorsqu'ils utilisent systemd, surtout
après une mise à jour.

Je me rappelle avoir dû me déplacer à l'époque pour des serveurs qui ne
répondaient plus après un redémarrage.
Il y en a même qui ne s'arrêtent pas !

M'est aussi arrivé avec l'ancien et obsolète système… Heureusement
qu'il y avait une prise physique  ;)

Ça, j'aimerais bien savoir comment. Parce que SysV essaie d'arrêter
proprement les daemons. Il passe après un SIGTERM puis en dernier
ressort un SIGKILL. Si la machine ne s'arrêtait pas, ce n'était
certainement pas la faute d'init.

Peut-être, peut-être pas…
Steve
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BERTRAND Jo=c3=abl
steve a écrit :
Le 30-01-2018, à 18:21:55 +0100, BERTRAND Joël a écrit :
steve a écrit :
Le 30-01-2018, à 15:08:21 +0100, BERTRAND Joël a écrit :
Ce qui permet d'ailleurs des effets de bord assez rigolos entre deux
versions de la chose.

Du genre ? As-tu des exemples concrets ?

    Des incohérences sur la gestion du réseau par exemple sur un
serveur
qui a deux taps, deux tuns, une interface bounding et cinq ethernet. En
fonction des versions de la bouse, ça démarre automatiquement ou non
(c'est le VPN qui merdoie à cause de son interaction avec iptables).

Pourquoi avoir migré sur une configuration si complexe alors qu'il est
possible de garder l'ancien système ?

    Parce qu'il fallait bien que je me fasse une idée.

Tu aurais pu te la faire sur un système un peu moins complexe, non ?

Bah non... Sur mon serveur de test avec une configuration simple, ça
fonctionnait. Ce n'est _que_ parce que la configuration était complexe
que systemd s'est baugé lamentablement comme la bouse qu'il est.
    Depuis, cette idée est faite, systemd est une calamité qui fonctionne
dans 98% des cas. SysV fonctionne quant à lui dans 100% des cas. Il faut
juste ne pas être dans les 2%.

Et tu peux vivre avec ce risque sur des machines de production ? Tes
nuits doivent être mouvementées :)

Merci, mes nuits sont généralement calmes.
    La seule chose qui peut à la rigueur être faite, c'est de
virer de
/etc/init.d ce qui est explicitement transcrit dans /lib/systemd
pour le
fonctionnement de l'usine à gaz avec des fuites.

Mais ces fichiers seront réinstallés à la prochaine maj. Donc assez
inutile.
PS: oui, je pense que ça s'est vu que je n'aime pas cette bouse... Et
plus je rentre dedans, pire c'est.

Rien à lui reprocher pour le moment pour un usage domestique.

    Il n'y a pas que l'usage domestique.

Je sais, c'est pour cela que j'ai précisé.
Depuis qu'on a systemd, j'en suis à ne plus redémarrer (sauf lorsque
tout est déjà perdu) des serveurs à distance.

Toujours chauds ce genre de manips, quelque soit le système.

    Euh, non. Ça fait plus de 20 ans que j'ai des serveurs un peu
partout,
je n'ai peur de les redémarrer que lorsqu'ils utilisent systemd, surtout
après une mise à jour.

Je me rappelle avoir dû me déplacer à l'époque pour des serveurs qui ne
répondaient plus après un redémarrage.

Moi aussi. Mais là, je ne parle même pas du démarrage, mais de l'arrêt.
Par ailleurs, le système de boot de Linux est une vaste pantalonnade. Le
coup du initrd ou du ramfs, c'est vraiment grandiose, surtout depuis que
/etc/modules n'est pas exporté dans le ramfs. Un bricolage ! Il n'y a
aucune raison valable pour ne pas utiliser un système à la BSD.
Il y en a même qui ne s'arrêtent pas !

M'est aussi arrivé avec l'ancien et obsolète système… Heureusement
qu'il y avait une prise physique  ;)

    Ça, j'aimerais bien savoir comment. Parce que SysV essaie d'arrêter
proprement les daemons. Il passe après un SIGTERM puis en dernier
ressort un SIGKILL. Si la machine ne s'arrêtait pas, ce n'était
certainement pas la faute d'init.

Peut-être, peut-être pas…

Pour info, SIGKILL ne peut pas être récupéré par un programme. Donc
soit init est plant (jamais vu pour le SysV), soit le système est en
vrac (et ce n'est pas la faute d'init).
JKB
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