Il va falloir songer à donner des cours de français aux tocards qui
présentent les panneaux de résultats de l'émission Telefoot.
Sur le panneau du championnat National, je cite : "Tour - Pau". Nos amis
tourangeaux apprécieront.
Sur l'incrustation présentée à l'avant du plateau, à l'issue du tirage des
quarts de finale de la coupe de France, je cite "PSG - Brives". Nos amis
brivistes seront enchantés. Heureusement, cette dernière faute sera
rectifiée lors de l'apparition du tableau récapitulatif final.
Sans parler du nouveau générique de l'émission, où la B.O. de "Kill Bill"
sert de support musical...
Ciels est employé en peinture pour décrire les paysages. Sinon on dit cieux. Enfin c'est ce qu'on m'a appris.
-- http://frtp.fr.st
Maitre Po
"Olivier" a écrit
> Si quelqu'un dit *des idéals*, on va (à tort) penser qu'il fait une > faute. Du coup, il vaut mieux dire *des idéaux*. C'est comme les ciels.
Non. Ciel, le pluriel dépend du sens. C'est tantôt *ciels*, tantôt *cieux*, jamais les deux. C'est comme *banal* : si c'est le moulin ou le four, c'est *banaux*. Si c'est utilisé dans le sens de *commun*, c'est *banals*.
En revanche, *ideal*, le pluriel, c'est indifféremment *idéals* ou *idéaux*.
Maître Po
"Olivier" <mamadoo@messagerie.net> a écrit
> Si quelqu'un dit *des idéals*, on va (à tort) penser qu'il fait une
> faute. Du coup, il vaut mieux dire *des idéaux*.
C'est comme les ciels.
Non.
Ciel, le pluriel dépend du sens. C'est tantôt *ciels*, tantôt *cieux*,
jamais les deux. C'est comme *banal* : si c'est le moulin ou le four, c'est
*banaux*. Si c'est utilisé dans le sens de *commun*, c'est *banals*.
En revanche, *ideal*, le pluriel, c'est indifféremment *idéals* ou *idéaux*.
> Si quelqu'un dit *des idéals*, on va (à tort) penser qu'il fait une > faute. Du coup, il vaut mieux dire *des idéaux*. C'est comme les ciels.
Non. Ciel, le pluriel dépend du sens. C'est tantôt *ciels*, tantôt *cieux*, jamais les deux. C'est comme *banal* : si c'est le moulin ou le four, c'est *banaux*. Si c'est utilisé dans le sens de *commun*, c'est *banals*.
En revanche, *ideal*, le pluriel, c'est indifféremment *idéals* ou *idéaux*.
Maître Po
Jac
"Olivier" :
Ciels est employé en peinture pour décrire les paysages. Sinon on dit cieux. Enfin c'est ce qu'on m'a appris.
Je vois : tu as sorti le dictionnaire vit'fait. Je t'aurais répondu si j'avais pu poster. Le Maître Po était là, qui t'a éclairé, Bon, les alexandrins; ça commence à m'fair'chier.
Jac*12
"Olivier" :
Ciels est employé en peinture pour décrire les paysages.
Sinon on dit cieux.
Enfin c'est ce qu'on m'a appris.
Je vois : tu as sorti le dictionnaire vit'fait.
Je t'aurais répondu si j'avais pu poster.
Le Maître Po était là, qui t'a éclairé,
Bon, les alexandrins; ça commence à m'fair'chier.
Ciels est employé en peinture pour décrire les paysages. Sinon on dit cieux. Enfin c'est ce qu'on m'a appris.
Je vois : tu as sorti le dictionnaire vit'fait. Je t'aurais répondu si j'avais pu poster. Le Maître Po était là, qui t'a éclairé, Bon, les alexandrins; ça commence à m'fair'chier.
Jac*12
Alain Tillac
"Maitre Po" a écrit dans le message de news:
C'est comme *banal* : si c'est le moulin ou le four, c'est *banaux*.
Plus exactement " banal - banaux " signifie "à usage collectif" ou "communal". Il s'agissait de biens (four, moulin, lavoir,...) appartenant à une circonscription seigneuriale et mis à disposition de la population.
Plus tard, le sens du mot banal a évolué : "qui se met au service de tout le monde", puis "qui est utilisé par tous, connu de tous". Dans ces sens moderne, le pluriel a évolué pour devenir "banals" ; par contre, lorsqu'il s'agit du sens historique, on a gardé "banaux".
Je propse de continuer la discussion sur fr.lettres.langue.francaise
"Maitre Po" <masterpo@wanadoodoo.fr> a écrit dans le message de news:
C'est comme *banal* : si c'est le moulin ou le four, c'est *banaux*.
Plus exactement " banal - banaux " signifie "à usage collectif" ou
"communal". Il s'agissait de biens (four, moulin, lavoir,...) appartenant à
une circonscription seigneuriale et mis à disposition de la population.
Plus tard, le sens du mot banal a évolué : "qui se met au service de tout le
monde", puis "qui est utilisé par tous, connu de tous". Dans ces sens
moderne, le pluriel a évolué pour devenir "banals" ; par contre, lorsqu'il
s'agit du sens historique, on a gardé "banaux".
Je propse de continuer la discussion sur fr.lettres.langue.francaise
C'est comme *banal* : si c'est le moulin ou le four, c'est *banaux*.
Plus exactement " banal - banaux " signifie "à usage collectif" ou "communal". Il s'agissait de biens (four, moulin, lavoir,...) appartenant à une circonscription seigneuriale et mis à disposition de la population.
Plus tard, le sens du mot banal a évolué : "qui se met au service de tout le monde", puis "qui est utilisé par tous, connu de tous". Dans ces sens moderne, le pluriel a évolué pour devenir "banals" ; par contre, lorsqu'il s'agit du sens historique, on a gardé "banaux".
Je propse de continuer la discussion sur fr.lettres.langue.francaise
Mark Warner
JeanRaoul wrote:
Nan. Un peu mou du genou pour devenir le theme de Telefoot, bien que ...
La musique c'est "Battle Without Honor or Humanity" d'un inconnu maintenant célèbre "Tomoyasu Hotei".
Inconnu dans ta cabane tu veux dire. Sors un peu.
JeanRaoul wrote:
Nan.
Un peu mou du genou pour devenir le theme de Telefoot, bien que ...
La musique c'est "Battle Without Honor or Humanity" d'un inconnu
maintenant célèbre "Tomoyasu Hotei".
