Télérama : France Inter - "Lettre à une station qui a perdu son audace."
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AUGUSTUS
LETTRE
Cher France Inter
Lettre à une station qui a perdu son audace.
Ne m'en veux pas de te tutoyer. Après tout, nous nous connaissons depuis une
bonne dizaine d'années. Mes souvenirs les plus vifs remontent à ces réveils
d'étudiante où pour rien au monde je n'aurais raté la revue de presse de
Pascale Clark (elle seule réussissait à me tirer du lit), le mot du jour d'
Alain Rey, suivi du magazine culturel de Pierre Bouteiller (Quoi qu'il en
soit). Le soir, pour un peu, j'aurais annulé un dîner pour retrouver Gérard
Lefort et sa bande (A toute allure). C'était un de tes « âges d'or ». L'
époque où ton tout premier slogan, « Ecoutez la différence » (1975),
trouvait pleinement son sens.
Tu as changé. Tu es devenue moins décapante, plus pépère. On dirait que tu
rechignes à te remettre en cause. Tu affirmes plus que tu n'interroges ; tu
peux aussi me hérisser les oreilles, notamment le mercredi, lorsque tu
parles des enfants sur un ton vieille école. De ta part, j'attendrais une
plus grande ouverture d'esprit. D'ailleurs depuis dix ans ce sont toujours
un peu les mêmes à l'antenne. Il ne s'agit pas ici de faire une ode au
jeunisme : la longévité sur les ondes n'est pas forcément signe d'usure. A
50 ans bien sonnés, Le masque et la plume a gardé son impertinence. Où s'est
donc volatilisé ton sens critique ? Tu as pris cette fâcheuse manie d'
esquiver la confrontation et d'inciter tes invités à se lancer dans d'
ennuyeux monologues. « Je voudrais que vous me racontiez votre histoire »
est une phrase trop souvent entendue. Les personnalités que tu convies sont,
la plupart du temps, « formidables ». Ça me chiffonne aussi d'entendre un
producteur s'excuser de poser des questions : « Je ne vais pas insister pour
ne pas être désobligeant »... Est-ce par peur d'être « désobligeant » que tu
laisses dans le 7-9 un député UDF (Christian Blanc), annoncer son programme
de survie pour la France sans même le contredire? Moi j'ai envie d'être
chahutée, surprise, interpellée lorsque je t'écoute. De sentir la vie à
travers tes ondes. Et pour ça, il faut aller picorer ta grille. Sélectionner
en matinée Eclectik, qui ne se moule pas dans un ton ronronnant mais
surprend bien souvent. Se tourner vers de nouvelles formules. Comme l'
émission de Zoé Varier, le vendredi à 20h10 (Nous autres), et ses journaux
intimes. La productrice laisse un magnéto à un infirmier, une avocate, une
sage-femme, un chômeur, un urgentiste, qui racontent leur quotidien. Cela
vaut toutes les analyses sur la condition de chômeur ou de prof en zone
difficile. Lorsque tu te laisses aller à la fantaisie, tu peux parfois
produire un décapant ovni radiophonique, comme Panique au Mangin palace, le
dimanche à 11 heures. L'idée est novatrice : raconter dans un collage sonore
(archives, musique et texte) l'histoire de la voiture, du métro, la vie type
d'un New-Yorkais.
Au mois de septembre dernier, tu nous avais annoncé, en grande pompe, un
vrai changement de ton. Dans ce nouveau cru, nous avons surtout retenu Le
franc parler (le vendredi à 19h20), en partenariat avec i>télé et Le Point.
Là, au moins, nous ne sommes pas dans le consensus mou. Le dimanche,
Périphéries, qui ne dure pourtant qu'une dizaine de minutes, explore la vie
des banlieues avec une justesse exemplaire. Les témoignages bruts de gamins
qui racontent leurs galères à l'école, dans leur quartier. Essentiel. A bien
y regarder, ta formule week-end, que tu veux « plus légère », annonce un
intéressant esprit décalé. Dans ta dernière campagne de pub, une brunette
allongée dans l'herbe, la frimousse sur un poste de radio, aiguise notre
curiosité : « Qu'allez-vous découvrir aujourd'hui ? » Nous, on ne demande
que ça : découvrir.
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Ausene-Serge Surpin Satellite
le problème est simple : il y a deux publics sur France Inter l'un est assez conservateur et y va parce qu'il n'y a pas de pub l'autre est plus "progressiste", anticonformiste difficile de concilier les deux
d'autre part, l'antenne a été vue globalement pro-oui aux dernières élections européennes et c'est le non qui a gagné
d'ou un sentiment de décalage
de tous temps, il y a eu des alternances à l'antenne et de très bons animateurs ont été mis sur la touche alors que leurs émissions étaient très suivies
souvent les bons sont partis de leur propre volonté pascal Clark vers RTL Bouteillé vers F Musiques
et il en reste encore de très bons les relativement mauvaises audiences risquent de voir une répercutions à l'antenne pour la rentrée prochaine dans le bon sens ? on l'espère mais...
-- s. "AUGUSTUS" @free.fr> a écrit dans le message de news: 43e3a378$0$17375$
LETTRE Cher France Inter
Lettre à une station qui a perdu son audace.
Ne m'en veux pas de te tutoyer. Après tout, nous nous connaissons depuis une bonne dizaine d'années. Mes souvenirs les plus vifs remontent à ces réveils d'étudiante où pour rien au monde je n'aurais raté la revue de presse de Pascale Clark (elle seule réussissait à me tirer du lit), le mot du jour d' Alain Rey, suivi du magazine culturel de Pierre Bouteiller (Quoi qu'il en soit). Le soir, pour un peu, j'aurais annulé un dîner pour retrouver Gérard Lefort et sa bande (A toute allure). C'était un de tes « âges d'or ». L' époque où ton tout premier slogan, « Ecoutez la différence » (1975), trouvait pleinement son sens.
Tu as changé. Tu es devenue moins décapante, plus pépère. On dirait que tu rechignes à te remettre en cause. Tu affirmes plus que tu n'interroges ; tu peux aussi me hérisser les oreilles, notamment le mercredi, lorsque tu parles des enfants sur un ton vieille école. De ta part, j'attendrais une plus grande ouverture d'esprit. D'ailleurs depuis dix ans ce sont toujours un peu les mêmes à l'antenne. Il ne s'agit pas ici de faire une ode au jeunisme : la longévité sur les ondes n'est pas forcément signe d'usure. A 50 ans bien sonnés, Le masque et la plume a gardé son impertinence. Où s'est donc volatilisé ton sens critique ? Tu as pris cette fâcheuse manie d' esquiver la confrontation et d'inciter tes invités à se lancer dans d' ennuyeux monologues. « Je voudrais que vous me racontiez votre histoire » est une phrase trop souvent entendue. Les personnalités que tu convies sont, la plupart du temps, « formidables ». Ça me chiffonne aussi d'entendre un producteur s'excuser de poser des questions : « Je ne vais pas insister pour ne pas être désobligeant »... Est-ce par peur d'être « désobligeant » que tu laisses dans le 7-9 un député UDF (Christian Blanc), annoncer son programme de survie pour la France sans même le contredire? Moi j'ai envie d'être chahutée, surprise, interpellée lorsque je t'écoute. De sentir la vie à travers tes ondes. Et pour ça, il faut aller picorer ta grille. Sélectionner en matinée Eclectik, qui ne se moule pas dans un ton ronronnant mais surprend bien souvent. Se tourner vers de nouvelles formules. Comme l' émission de Zoé Varier, le vendredi à 20h10 (Nous autres), et ses journaux intimes. La productrice laisse un magnéto à un infirmier, une avocate, une sage-femme, un chômeur, un urgentiste, qui racontent leur quotidien. Cela vaut toutes les analyses sur la condition de chômeur ou de prof en zone difficile. Lorsque tu te laisses aller à la fantaisie, tu peux parfois produire un décapant ovni radiophonique, comme Panique au Mangin palace, le dimanche à 11 heures. L'idée est novatrice : raconter dans un collage sonore (archives, musique et texte) l'histoire de la voiture, du métro, la vie type d'un New-Yorkais.
Au mois de septembre dernier, tu nous avais annoncé, en grande pompe, un vrai changement de ton. Dans ce nouveau cru, nous avons surtout retenu Le franc parler (le vendredi à 19h20), en partenariat avec i>télé et Le Point. Là, au moins, nous ne sommes pas dans le consensus mou. Le dimanche, Périphéries, qui ne dure pourtant qu'une dizaine de minutes, explore la vie des banlieues avec une justesse exemplaire. Les témoignages bruts de gamins qui racontent leurs galères à l'école, dans leur quartier. Essentiel. A bien y regarder, ta formule week-end, que tu veux « plus légère », annonce un intéressant esprit décalé. Dans ta dernière campagne de pub, une brunette allongée dans l'herbe, la frimousse sur un poste de radio, aiguise notre curiosité : « Qu'allez-vous découvrir aujourd'hui ? » Nous, on ne demande que ça : découvrir.
Emmanuelle Dasque
le problème est simple :
il y a deux publics sur France Inter
l'un est assez conservateur et y va parce qu'il n'y a pas de pub
l'autre est plus "progressiste", anticonformiste
difficile de concilier les deux
d'autre part, l'antenne a été vue globalement pro-oui aux dernières
élections européennes
et c'est le non qui a gagné
d'ou un sentiment de décalage
de tous temps, il y a eu des alternances à l'antenne et de très bons
animateurs ont été mis sur la touche
alors que leurs émissions étaient très suivies
souvent les bons sont partis de leur propre volonté
pascal Clark vers RTL
Bouteillé vers F Musiques
et il en reste encore de très bons
les relativement mauvaises audiences risquent de voir une répercutions à
l'antenne pour la rentrée prochaine
dans le bon sens ? on l'espère mais...
--
s.
"AUGUSTUS" <hajma.djoma@NO_SPAM@free.fr> a écrit dans le message de news:
43e3a378$0$17375$626a54ce@news.free.fr...
LETTRE
Cher France Inter
Lettre à une station qui a perdu son audace.
Ne m'en veux pas de te tutoyer. Après tout, nous nous connaissons depuis
une
bonne dizaine d'années. Mes souvenirs les plus vifs remontent à ces
réveils
d'étudiante où pour rien au monde je n'aurais raté la revue de presse de
Pascale Clark (elle seule réussissait à me tirer du lit), le mot du jour
d'
Alain Rey, suivi du magazine culturel de Pierre Bouteiller (Quoi qu'il en
soit). Le soir, pour un peu, j'aurais annulé un dîner pour retrouver
Gérard
Lefort et sa bande (A toute allure). C'était un de tes « âges d'or ». L'
époque où ton tout premier slogan, « Ecoutez la différence » (1975),
trouvait pleinement son sens.
Tu as changé. Tu es devenue moins décapante, plus pépère. On dirait que tu
rechignes à te remettre en cause. Tu affirmes plus que tu n'interroges ;
tu
peux aussi me hérisser les oreilles, notamment le mercredi, lorsque tu
parles des enfants sur un ton vieille école. De ta part, j'attendrais une
plus grande ouverture d'esprit. D'ailleurs depuis dix ans ce sont toujours
un peu les mêmes à l'antenne. Il ne s'agit pas ici de faire une ode au
jeunisme : la longévité sur les ondes n'est pas forcément signe d'usure. A
50 ans bien sonnés, Le masque et la plume a gardé son impertinence. Où
s'est
donc volatilisé ton sens critique ? Tu as pris cette fâcheuse manie d'
esquiver la confrontation et d'inciter tes invités à se lancer dans d'
ennuyeux monologues. « Je voudrais que vous me racontiez votre histoire »
est une phrase trop souvent entendue. Les personnalités que tu convies
sont,
la plupart du temps, « formidables ». Ça me chiffonne aussi d'entendre un
producteur s'excuser de poser des questions : « Je ne vais pas insister
pour
ne pas être désobligeant »... Est-ce par peur d'être « désobligeant » que
tu
laisses dans le 7-9 un député UDF (Christian Blanc), annoncer son
programme
de survie pour la France sans même le contredire? Moi j'ai envie d'être
chahutée, surprise, interpellée lorsque je t'écoute. De sentir la vie à
travers tes ondes. Et pour ça, il faut aller picorer ta grille.
Sélectionner
en matinée Eclectik, qui ne se moule pas dans un ton ronronnant mais
surprend bien souvent. Se tourner vers de nouvelles formules. Comme l'
émission de Zoé Varier, le vendredi à 20h10 (Nous autres), et ses journaux
intimes. La productrice laisse un magnéto à un infirmier, une avocate, une
sage-femme, un chômeur, un urgentiste, qui racontent leur quotidien. Cela
vaut toutes les analyses sur la condition de chômeur ou de prof en zone
difficile. Lorsque tu te laisses aller à la fantaisie, tu peux parfois
produire un décapant ovni radiophonique, comme Panique au Mangin palace,
le
dimanche à 11 heures. L'idée est novatrice : raconter dans un collage
sonore
(archives, musique et texte) l'histoire de la voiture, du métro, la vie
type
d'un New-Yorkais.
Au mois de septembre dernier, tu nous avais annoncé, en grande pompe, un
vrai changement de ton. Dans ce nouveau cru, nous avons surtout retenu Le
franc parler (le vendredi à 19h20), en partenariat avec i>télé et Le
Point.
Là, au moins, nous ne sommes pas dans le consensus mou. Le dimanche,
Périphéries, qui ne dure pourtant qu'une dizaine de minutes, explore la
vie
des banlieues avec une justesse exemplaire. Les témoignages bruts de
gamins
qui racontent leurs galères à l'école, dans leur quartier. Essentiel. A
bien
y regarder, ta formule week-end, que tu veux « plus légère », annonce un
intéressant esprit décalé. Dans ta dernière campagne de pub, une brunette
allongée dans l'herbe, la frimousse sur un poste de radio, aiguise notre
curiosité : « Qu'allez-vous découvrir aujourd'hui ? » Nous, on ne demande
que ça : découvrir.
le problème est simple : il y a deux publics sur France Inter l'un est assez conservateur et y va parce qu'il n'y a pas de pub l'autre est plus "progressiste", anticonformiste difficile de concilier les deux
d'autre part, l'antenne a été vue globalement pro-oui aux dernières élections européennes et c'est le non qui a gagné
d'ou un sentiment de décalage
de tous temps, il y a eu des alternances à l'antenne et de très bons animateurs ont été mis sur la touche alors que leurs émissions étaient très suivies
souvent les bons sont partis de leur propre volonté pascal Clark vers RTL Bouteillé vers F Musiques
et il en reste encore de très bons les relativement mauvaises audiences risquent de voir une répercutions à l'antenne pour la rentrée prochaine dans le bon sens ? on l'espère mais...
-- s. "AUGUSTUS" @free.fr> a écrit dans le message de news: 43e3a378$0$17375$
LETTRE Cher France Inter
Lettre à une station qui a perdu son audace.
Ne m'en veux pas de te tutoyer. Après tout, nous nous connaissons depuis une bonne dizaine d'années. Mes souvenirs les plus vifs remontent à ces réveils d'étudiante où pour rien au monde je n'aurais raté la revue de presse de Pascale Clark (elle seule réussissait à me tirer du lit), le mot du jour d' Alain Rey, suivi du magazine culturel de Pierre Bouteiller (Quoi qu'il en soit). Le soir, pour un peu, j'aurais annulé un dîner pour retrouver Gérard Lefort et sa bande (A toute allure). C'était un de tes « âges d'or ». L' époque où ton tout premier slogan, « Ecoutez la différence » (1975), trouvait pleinement son sens.
Tu as changé. Tu es devenue moins décapante, plus pépère. On dirait que tu rechignes à te remettre en cause. Tu affirmes plus que tu n'interroges ; tu peux aussi me hérisser les oreilles, notamment le mercredi, lorsque tu parles des enfants sur un ton vieille école. De ta part, j'attendrais une plus grande ouverture d'esprit. D'ailleurs depuis dix ans ce sont toujours un peu les mêmes à l'antenne. Il ne s'agit pas ici de faire une ode au jeunisme : la longévité sur les ondes n'est pas forcément signe d'usure. A 50 ans bien sonnés, Le masque et la plume a gardé son impertinence. Où s'est donc volatilisé ton sens critique ? Tu as pris cette fâcheuse manie d' esquiver la confrontation et d'inciter tes invités à se lancer dans d' ennuyeux monologues. « Je voudrais que vous me racontiez votre histoire » est une phrase trop souvent entendue. Les personnalités que tu convies sont, la plupart du temps, « formidables ». Ça me chiffonne aussi d'entendre un producteur s'excuser de poser des questions : « Je ne vais pas insister pour ne pas être désobligeant »... Est-ce par peur d'être « désobligeant » que tu laisses dans le 7-9 un député UDF (Christian Blanc), annoncer son programme de survie pour la France sans même le contredire? Moi j'ai envie d'être chahutée, surprise, interpellée lorsque je t'écoute. De sentir la vie à travers tes ondes. Et pour ça, il faut aller picorer ta grille. Sélectionner en matinée Eclectik, qui ne se moule pas dans un ton ronronnant mais surprend bien souvent. Se tourner vers de nouvelles formules. Comme l' émission de Zoé Varier, le vendredi à 20h10 (Nous autres), et ses journaux intimes. La productrice laisse un magnéto à un infirmier, une avocate, une sage-femme, un chômeur, un urgentiste, qui racontent leur quotidien. Cela vaut toutes les analyses sur la condition de chômeur ou de prof en zone difficile. Lorsque tu te laisses aller à la fantaisie, tu peux parfois produire un décapant ovni radiophonique, comme Panique au Mangin palace, le dimanche à 11 heures. L'idée est novatrice : raconter dans un collage sonore (archives, musique et texte) l'histoire de la voiture, du métro, la vie type d'un New-Yorkais.
Au mois de septembre dernier, tu nous avais annoncé, en grande pompe, un vrai changement de ton. Dans ce nouveau cru, nous avons surtout retenu Le franc parler (le vendredi à 19h20), en partenariat avec i>télé et Le Point. Là, au moins, nous ne sommes pas dans le consensus mou. Le dimanche, Périphéries, qui ne dure pourtant qu'une dizaine de minutes, explore la vie des banlieues avec une justesse exemplaire. Les témoignages bruts de gamins qui racontent leurs galères à l'école, dans leur quartier. Essentiel. A bien y regarder, ta formule week-end, que tu veux « plus légère », annonce un intéressant esprit décalé. Dans ta dernière campagne de pub, une brunette allongée dans l'herbe, la frimousse sur un poste de radio, aiguise notre curiosité : « Qu'allez-vous découvrir aujourd'hui ? » Nous, on ne demande que ça : découvrir.