Existe-t-il un maximum à la température de brillance d'un astre ou d'un
objet (en visible, pas en radio) ?
Par exemple, si la temp. de couleur du ciel bleu peut atteindre +-20000 K,
sa temp. de brillance peut largement dépasser 100000 K en haute altitude ou
elle dépasse celle du corps noir à temp. infinie.
Il y a donc d'un côté une valeur infinie mais de l'autre 100000 K ou plus.
Mais y a-t-il un maximum dans le rayonnement visible (et sur terre sous le
Soleil) et comment le calculer pour le ciel bleu (autrement qu'avec un
radiomètre ou un radiotélescope, si possible)
Existe-t-il un maximum à la température de brillance d'un astre ou d'un objet (en visible, pas en radio) ?
? tu es certain de ne pas t'être trompé de forum là ?
-- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
http://jpierreroche.free.fr/
Charles VASSALLO
Existe-t-il un maximum à la température de brillance d'un astre ou d'un objet (en visible, pas en radio) ?
Jean-Pierre Roche wrote pour Thierry :
? tu es certain de ne pas t'être trompé de forum là ?
Bin, p'têt'pas ! S'il se balade du côté de Cadarache quand ITER sera en route et qu'il y a des fuites, il veut peut-être savoir comment régler sa balance des blancs pour faire face à l'évènement. La réponse est simple : photographier en RAW, bien sûr. Et chercher ensuite un dérawtiser avec une grande plage de réglage de température :-)))
La réponse est qu'il n'y a pas de limite théorique, pourvu qu'on ait un réchaud suffisamment énergique pour pousser l'ébullition. Les astronomes tutoient des objets avec des T visibles jusqu'à 100 000K. Les physiciens nucléaires vont bien plus loin, mais leurs objets (couches internes des étoiles, plasmas de fusion) sont (heureusement) masqués par des couches externes plus calmes. Il y a bien la soupe primordiale du big-bang sur laquelle tout le monde devait être en prise directe, mais c'est trop tard maintenant, la soupe a beaucoup refroidi.
Charles
Existe-t-il un maximum à la température de brillance d'un astre ou
d'un objet (en visible, pas en radio) ?
Jean-Pierre Roche wrote pour Thierry :
? tu es certain de ne pas t'être trompé de forum là ?
Bin, p'têt'pas !
S'il se balade du côté de Cadarache quand ITER sera en route et qu'il y
a des fuites, il veut peut-être savoir comment régler sa balance des
blancs pour faire face à l'évènement. La réponse est simple :
photographier en RAW, bien sûr. Et chercher ensuite un dérawtiser avec
une grande plage de réglage de température :-)))
La réponse est qu'il n'y a pas de limite théorique, pourvu qu'on ait un
réchaud suffisamment énergique pour pousser l'ébullition. Les astronomes
tutoient des objets avec des T visibles jusqu'à 100 000K. Les physiciens
nucléaires vont bien plus loin, mais leurs objets (couches internes des
étoiles, plasmas de fusion) sont (heureusement) masqués par des couches
externes plus calmes. Il y a bien la soupe primordiale du big-bang sur
laquelle tout le monde devait être en prise directe, mais c'est trop
tard maintenant, la soupe a beaucoup refroidi.
Existe-t-il un maximum à la température de brillance d'un astre ou d'un objet (en visible, pas en radio) ?
Jean-Pierre Roche wrote pour Thierry :
? tu es certain de ne pas t'être trompé de forum là ?
Bin, p'têt'pas ! S'il se balade du côté de Cadarache quand ITER sera en route et qu'il y a des fuites, il veut peut-être savoir comment régler sa balance des blancs pour faire face à l'évènement. La réponse est simple : photographier en RAW, bien sûr. Et chercher ensuite un dérawtiser avec une grande plage de réglage de température :-)))
La réponse est qu'il n'y a pas de limite théorique, pourvu qu'on ait un réchaud suffisamment énergique pour pousser l'ébullition. Les astronomes tutoient des objets avec des T visibles jusqu'à 100 000K. Les physiciens nucléaires vont bien plus loin, mais leurs objets (couches internes des étoiles, plasmas de fusion) sont (heureusement) masqués par des couches externes plus calmes. Il y a bien la soupe primordiale du big-bang sur laquelle tout le monde devait être en prise directe, mais c'est trop tard maintenant, la soupe a beaucoup refroidi.
Charles
"Charles VASSALLO" wrote in message news:4524c6f1$0$27380$
Existe-t-il un maximum à la température de brillance d'un astre ou d'un objet (en visible, pas en radio) ?
Jean-Pierre Roche wrote pour Thierry :
? tu es certain de ne pas t'être trompé de forum là ?
Bin, p'têt'pas !
La réponse est qu'il n'y a pas de limite théorique, pourvu qu'on ait un réchaud suffisamment énergique pour pousser l'ébullition. Les astronomes tutoient des objets avec des T visibles jusqu'à 100 000K.
Bonjour Charles,
Le problème est que les astrophysiciens comptant parmi mes relations me certifient que parler de température de couleur sans lien avec le corps noir est une ineptie sur le plan physique. Même mes contacts US confirment. Ce qu'il me faut c'est le point de vue de photographes, ou d'un autre disciple d'une technique visuelle utilisant ces concepts.
Si je les comprends (je suis aussi photographe, infogr. et météo) ils considèrent que toute extrapolation des températures du corps noir (notamment vers les hautes température de couleur et de brillance) est incorrect. Dans le cas du ciel bleu, l'exemple est évident, l'extrapolation de la temp. de brillance est uniquement provoqué par la diffusion de rayliegh (l'atmosphère diffuse plus les photons solaires bleus que rouge, et donc les photons bleus se retrouvent dans le ciel... qui est bleu) et conduit donc à des inepties. or bcp de photographes parlent de temp. de couleur du ciel jusqu'à de svaleurs > 20000 K. Habitude erronée ou utilité pratique, je ne sais pas bien que je vois pas trop l'intérêt.
Maintenant si quelqu'un n'est pas d'accord ou utilise ces concepts avec succès qu'il me le dise. Je suis preneur. Merci.
A+ Thierry http://www.astrosurf.org/luxorion
Les physiciens
nucléaires vont bien plus loin, mais leurs objets (couches internes des étoiles, plasmas de fusion) sont (heureusement) masqués par des couches externes plus calmes. Il y a bien la soupe primordiale du big-bang sur laquelle tout le monde devait être en prise directe, mais c'est trop tard maintenant, la soupe a beaucoup refroidi.
Charles
"Charles VASSALLO" <charles.rosemarie.vassallo@waoo.fr> wrote in message
news:4524c6f1$0$27380$ba4acef3@news.orange.fr...
Existe-t-il un maximum à la température de brillance d'un astre ou d'un
objet (en visible, pas en radio) ?
Jean-Pierre Roche wrote pour Thierry :
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Bin, p'têt'pas !
La réponse est qu'il n'y a pas de limite théorique, pourvu qu'on ait un
réchaud suffisamment énergique pour pousser l'ébullition. Les astronomes
tutoient des objets avec des T visibles jusqu'à 100 000K.
Bonjour Charles,
Le problème est que les astrophysiciens comptant parmi mes relations me
certifient que parler de température de couleur sans lien avec le corps noir
est une ineptie sur le plan physique. Même mes contacts US confirment.
Ce qu'il me faut c'est le point de vue de photographes, ou d'un autre
disciple d'une technique visuelle utilisant ces concepts.
Si je les comprends (je suis aussi photographe, infogr. et météo) ils
considèrent que toute extrapolation des températures du corps noir
(notamment vers les hautes température de couleur et de brillance) est
incorrect.
Dans le cas du ciel bleu, l'exemple est évident, l'extrapolation de la temp.
de brillance est uniquement provoqué par la diffusion de rayliegh
(l'atmosphère diffuse plus les photons solaires bleus que rouge, et donc les
photons bleus se retrouvent dans le ciel... qui est bleu) et conduit donc à
des inepties. or bcp de photographes parlent de temp. de couleur du ciel
jusqu'à de svaleurs > 20000 K. Habitude erronée ou utilité pratique, je ne
sais pas bien que je vois pas trop l'intérêt.
Maintenant si quelqu'un n'est pas d'accord ou utilise ces concepts avec
succès qu'il me le dise. Je suis preneur.
Merci.
A+
Thierry
http://www.astrosurf.org/luxorion
Les physiciens
nucléaires vont bien plus loin, mais leurs objets (couches internes des
étoiles, plasmas de fusion) sont (heureusement) masqués par des couches
externes plus calmes. Il y a bien la soupe primordiale du big-bang sur
laquelle tout le monde devait être en prise directe, mais c'est trop tard
maintenant, la soupe a beaucoup refroidi.
"Charles VASSALLO" wrote in message news:4524c6f1$0$27380$
Existe-t-il un maximum à la température de brillance d'un astre ou d'un objet (en visible, pas en radio) ?
Jean-Pierre Roche wrote pour Thierry :
? tu es certain de ne pas t'être trompé de forum là ?
Bin, p'têt'pas !
La réponse est qu'il n'y a pas de limite théorique, pourvu qu'on ait un réchaud suffisamment énergique pour pousser l'ébullition. Les astronomes tutoient des objets avec des T visibles jusqu'à 100 000K.
Bonjour Charles,
Le problème est que les astrophysiciens comptant parmi mes relations me certifient que parler de température de couleur sans lien avec le corps noir est une ineptie sur le plan physique. Même mes contacts US confirment. Ce qu'il me faut c'est le point de vue de photographes, ou d'un autre disciple d'une technique visuelle utilisant ces concepts.
Si je les comprends (je suis aussi photographe, infogr. et météo) ils considèrent que toute extrapolation des températures du corps noir (notamment vers les hautes température de couleur et de brillance) est incorrect. Dans le cas du ciel bleu, l'exemple est évident, l'extrapolation de la temp. de brillance est uniquement provoqué par la diffusion de rayliegh (l'atmosphère diffuse plus les photons solaires bleus que rouge, et donc les photons bleus se retrouvent dans le ciel... qui est bleu) et conduit donc à des inepties. or bcp de photographes parlent de temp. de couleur du ciel jusqu'à de svaleurs > 20000 K. Habitude erronée ou utilité pratique, je ne sais pas bien que je vois pas trop l'intérêt.
Maintenant si quelqu'un n'est pas d'accord ou utilise ces concepts avec succès qu'il me le dise. Je suis preneur. Merci.
A+ Thierry http://www.astrosurf.org/luxorion
Les physiciens
nucléaires vont bien plus loin, mais leurs objets (couches internes des étoiles, plasmas de fusion) sont (heureusement) masqués par des couches externes plus calmes. Il y a bien la soupe primordiale du big-bang sur laquelle tout le monde devait être en prise directe, mais c'est trop tard maintenant, la soupe a beaucoup refroidi.
Charles
Sansame
Le problème est que les astrophysiciens comptant parmi mes relations me certifient que parler de température de couleur sans lien avec le corps noir est une ineptie sur le plan physique. Même mes contacts US confirment. Ce qu'il me faut c'est le point de vue de photographes, ou d'un autre disciple d'une technique visuelle utilisant ces concepts.
J'ignore tout de la "température de brillance". En revanche je vois
assez bien ce qu'est une température de couleur qui est au programme de la classe de 3e... Je confirme que parler de température de couleur d'autre chose qu'un radiateur planckien (c'est à dire un "corps noir") c'est tout à fait déconnant. La colorimétrie parle de température de couleur d'un illuminant ou du blanc d'un écran, mais c'est un raccourci. Pour les illuminants de la colorimatrie, il faudrait parler de température proximale de couleur. Le mot proximale change tout. Je crois que la température proximale de couleur d'un illuminant est la température du radiateur planckien dont le rayonnement égalise l'illuminant, c'est à dire qui à les mémes coordonnées que l'illuminant sur le diagramme de chromaticité, c'est à dire qu'un observateur ne peut le distinguer de l'illuminant.
-- Sansame
Le problème est que les astrophysiciens comptant parmi mes relations me
certifient que parler de température de couleur sans lien avec le corps noir
est une ineptie sur le plan physique. Même mes contacts US confirment.
Ce qu'il me faut c'est le point de vue de photographes, ou d'un autre
disciple d'une technique visuelle utilisant ces concepts.
J'ignore tout de la "température de brillance". En revanche je vois
assez bien ce qu'est une température de couleur qui est au programme de
la classe de 3e... Je confirme que parler de température de couleur
d'autre chose qu'un radiateur planckien (c'est à dire un "corps noir")
c'est tout à fait déconnant. La colorimétrie parle de température de
couleur d'un illuminant ou du blanc d'un écran, mais c'est un
raccourci. Pour les illuminants de la colorimatrie, il faudrait parler
de température proximale de couleur. Le mot proximale change tout. Je
crois que la température proximale de couleur d'un illuminant est la
température du radiateur planckien dont le rayonnement égalise
l'illuminant, c'est à dire qui à les mémes coordonnées que l'illuminant
sur le diagramme de chromaticité, c'est à dire qu'un observateur ne
peut le distinguer de l'illuminant.
Le problème est que les astrophysiciens comptant parmi mes relations me certifient que parler de température de couleur sans lien avec le corps noir est une ineptie sur le plan physique. Même mes contacts US confirment. Ce qu'il me faut c'est le point de vue de photographes, ou d'un autre disciple d'une technique visuelle utilisant ces concepts.
J'ignore tout de la "température de brillance". En revanche je vois
assez bien ce qu'est une température de couleur qui est au programme de la classe de 3e... Je confirme que parler de température de couleur d'autre chose qu'un radiateur planckien (c'est à dire un "corps noir") c'est tout à fait déconnant. La colorimétrie parle de température de couleur d'un illuminant ou du blanc d'un écran, mais c'est un raccourci. Pour les illuminants de la colorimatrie, il faudrait parler de température proximale de couleur. Le mot proximale change tout. Je crois que la température proximale de couleur d'un illuminant est la température du radiateur planckien dont le rayonnement égalise l'illuminant, c'est à dire qui à les mémes coordonnées que l'illuminant sur le diagramme de chromaticité, c'est à dire qu'un observateur ne peut le distinguer de l'illuminant.
-- Sansame
Charles VASSALLO
Sansame wrote:
Le problème est que les astrophysiciens comptant parmi mes relations me certifient que parler de température de couleur sans lien avec le corps noir est une ineptie sur le plan physique. Même mes contacts US confirment. Ce qu'il me faut c'est le point de vue de photographes, ou d'un autre disciple d'une technique visuelle utilisant ces concepts.
J'ignore tout de la "température de brillance". En revanche je vois
assez bien ce qu'est une température de couleur qui est au programme de la classe de 3e... Je confirme que parler de température de couleur d'autre chose qu'un radiateur planckien (c'est à dire un "corps noir") c'est tout à fait déconnant.
Pour compléter ce que dit Sansame, après un petit tour sur les reférences gougueliennes, la notion de température de brillance m'a l'air assez floue. En restant à ce que je connais un peu, (i) la température de corps noir n'est bien définie que pour un corps noir, ce qui n'existe pratiquement pas. (ii) Par contre, la température de couleur dont parlent les photographes dans la vie de tous les jours serait plutôt la CCT (correlated color temperature). La CCT d'un illuminant est la température à laquelle il faut porter un corps noir pour que sa couleur soit «la plus proche» possible de la couleur de l'illuminant en question. Je mets des guillemets car il y a de multiples façons de définir la distance entre deux couleurs et le choix de la CIE est conventionnel -- donc assez arbitraire ; à ce que j'ai compris, ce serait la distance dans l'espace LUV.
On peut donc définir une CCT pour n'importe quelle couleur, y compris celle de l'azur. Le fait que cette CCT ne suffise pas pour définir le «blanc» de référence se traduit par l'existence de deux curseurs dans les dérawtiseurs pour faire la balance de blancs, le curseur principal jaune-bleu gradué en degrés K et un curseur complémentaire rouge-vert pour tenir compte de l'écart avec le corps noir théorique.
Charles
Sansame wrote:
Le problème est que les astrophysiciens comptant parmi mes relations
me certifient que parler de température de couleur sans lien avec le
corps noir est une ineptie sur le plan physique. Même mes contacts US
confirment.
Ce qu'il me faut c'est le point de vue de photographes, ou d'un autre
disciple d'une technique visuelle utilisant ces concepts.
J'ignore tout de la "température de brillance". En revanche je vois
assez bien ce qu'est une température de couleur qui est au programme de
la classe de 3e... Je confirme que parler de température de couleur
d'autre chose qu'un radiateur planckien (c'est à dire un "corps noir")
c'est tout à fait déconnant.
Pour compléter ce que dit Sansame, après un petit tour sur les
reférences gougueliennes, la notion de température de brillance m'a
l'air assez floue. En restant à ce que je connais un peu,
(i) la température de corps noir n'est bien définie que pour un corps
noir, ce qui n'existe pratiquement pas.
(ii) Par contre, la température de couleur dont parlent les photographes
dans la vie de tous les jours serait plutôt la CCT (correlated color
temperature). La CCT d'un illuminant est la température à laquelle il
faut porter un corps noir pour que sa couleur soit «la plus proche»
possible de la couleur de l'illuminant en question. Je mets des
guillemets car il y a de multiples façons de définir la distance entre
deux couleurs et le choix de la CIE est conventionnel -- donc assez
arbitraire ; à ce que j'ai compris, ce serait la distance dans l'espace
LUV.
On peut donc définir une CCT pour n'importe quelle couleur, y compris
celle de l'azur. Le fait que cette CCT ne suffise pas pour définir le
«blanc» de référence se traduit par l'existence de deux curseurs dans
les dérawtiseurs pour faire la balance de blancs, le curseur principal
jaune-bleu gradué en degrés K et un curseur complémentaire rouge-vert
pour tenir compte de l'écart avec le corps noir théorique.
Le problème est que les astrophysiciens comptant parmi mes relations me certifient que parler de température de couleur sans lien avec le corps noir est une ineptie sur le plan physique. Même mes contacts US confirment. Ce qu'il me faut c'est le point de vue de photographes, ou d'un autre disciple d'une technique visuelle utilisant ces concepts.
J'ignore tout de la "température de brillance". En revanche je vois
assez bien ce qu'est une température de couleur qui est au programme de la classe de 3e... Je confirme que parler de température de couleur d'autre chose qu'un radiateur planckien (c'est à dire un "corps noir") c'est tout à fait déconnant.
Pour compléter ce que dit Sansame, après un petit tour sur les reférences gougueliennes, la notion de température de brillance m'a l'air assez floue. En restant à ce que je connais un peu, (i) la température de corps noir n'est bien définie que pour un corps noir, ce qui n'existe pratiquement pas. (ii) Par contre, la température de couleur dont parlent les photographes dans la vie de tous les jours serait plutôt la CCT (correlated color temperature). La CCT d'un illuminant est la température à laquelle il faut porter un corps noir pour que sa couleur soit «la plus proche» possible de la couleur de l'illuminant en question. Je mets des guillemets car il y a de multiples façons de définir la distance entre deux couleurs et le choix de la CIE est conventionnel -- donc assez arbitraire ; à ce que j'ai compris, ce serait la distance dans l'espace LUV.
On peut donc définir une CCT pour n'importe quelle couleur, y compris celle de l'azur. Le fait que cette CCT ne suffise pas pour définir le «blanc» de référence se traduit par l'existence de deux curseurs dans les dérawtiseurs pour faire la balance de blancs, le curseur principal jaune-bleu gradué en degrés K et un curseur complémentaire rouge-vert pour tenir compte de l'écart avec le corps noir théorique.
Charles
Sansame
Sansame wrote:
Le problème est que les astrophysiciens comptant parmi mes relations me certifient que parler de température de couleur sans lien avec le corps noir est une ineptie sur le plan physique. Même mes contacts US confirment. Ce qu'il me faut c'est le point de vue de photographes, ou d'un autre disciple d'une technique visuelle utilisant ces concepts.
J'ignore tout de la "température de brillance". En revanche je vois assez
bien ce qu'est une température de couleur qui est au programme de la classe de 3e... Je confirme que parler de température de couleur d'autre chose qu'un radiateur planckien (c'est à dire un "corps noir") c'est tout à fait déconnant.
(ii) Par contre, la température de couleur dont parlent les photographes dans la vie de tous les jours serait plutôt la CCT (correlated color temperature). La CCT d'un illuminant est la température à laquelle il faut porter un corps noir pour que sa couleur soit «la plus proche» possible de la couleur de l'illuminant en question.
"Correlated color température" se dit en français "température
proximale de couleur". Finalement, je confirme ce que je disais sans en être tout à fait certaine dans mon précédent post : la température proximale d'un illuminant est la température du corps noir dont le rayonnement possède la même chromaticité que l'illuminant.
On sait que la vision est un sens qui a le bon gout de prendre des vessies pour des lanternes (une photographie pour la nature). Les expériences d'égalisation montrent que deux couleurs différentes (de répartition spectrale absolument différentes) peuvent être perçues comme identiques par les hommes (plutôt les femmes d'ailleurs). C'est la même chose pour un illuminant et le corps noir. L'illuminant D50 est dit de température proximale 5000 K parce que sa couleur est située au même point que le radiateur planckien à 5000 K sur le diagramme de chromaticité (car l'observateur ne peut les distinguer). On dit alors que l'illuminant est à la température proximale de couleur de 5000 K mais ça ne veut pas dire qu'il est réellement à 5000 K comme son frangin le corps noir.
-- Sansame
Sansame wrote:
Le problème est que les astrophysiciens comptant parmi mes relations me
certifient que parler de température de couleur sans lien avec le corps
noir est une ineptie sur le plan physique. Même mes contacts US
confirment.
Ce qu'il me faut c'est le point de vue de photographes, ou d'un autre
disciple d'une technique visuelle utilisant ces concepts.
J'ignore tout de la "température de brillance". En revanche je vois assez
bien ce qu'est une température de couleur qui est au programme de la classe
de 3e... Je confirme que parler de température de couleur d'autre chose
qu'un radiateur planckien (c'est à dire un "corps noir") c'est tout à fait
déconnant.
(ii) Par contre, la température de couleur dont parlent les photographes dans
la vie de tous les jours serait plutôt la CCT (correlated color temperature).
La CCT d'un illuminant est la température à laquelle il faut porter un corps
noir pour que sa couleur soit «la plus proche» possible de la couleur de
l'illuminant en question.
"Correlated color température" se dit en français "température
proximale de couleur". Finalement, je confirme ce que je disais sans en
être tout à fait certaine dans mon précédent post : la température
proximale d'un illuminant est la température du corps noir dont le
rayonnement possède la même chromaticité que l'illuminant.
On sait que la vision est un sens qui a le bon gout de prendre des
vessies pour des lanternes (une photographie pour la nature). Les
expériences d'égalisation montrent que deux couleurs différentes (de
répartition spectrale absolument différentes) peuvent être perçues
comme identiques par les hommes (plutôt les femmes d'ailleurs). C'est
la même chose pour un illuminant et le corps noir. L'illuminant D50 est
dit de température proximale 5000 K parce que sa couleur est située au
même point que le radiateur planckien à 5000 K sur le diagramme de
chromaticité (car l'observateur ne peut les distinguer). On dit alors
que l'illuminant est à la température proximale de couleur de 5000 K
mais ça ne veut pas dire qu'il est réellement à 5000 K comme son
frangin le corps noir.
Le problème est que les astrophysiciens comptant parmi mes relations me certifient que parler de température de couleur sans lien avec le corps noir est une ineptie sur le plan physique. Même mes contacts US confirment. Ce qu'il me faut c'est le point de vue de photographes, ou d'un autre disciple d'une technique visuelle utilisant ces concepts.
J'ignore tout de la "température de brillance". En revanche je vois assez
bien ce qu'est une température de couleur qui est au programme de la classe de 3e... Je confirme que parler de température de couleur d'autre chose qu'un radiateur planckien (c'est à dire un "corps noir") c'est tout à fait déconnant.
(ii) Par contre, la température de couleur dont parlent les photographes dans la vie de tous les jours serait plutôt la CCT (correlated color temperature). La CCT d'un illuminant est la température à laquelle il faut porter un corps noir pour que sa couleur soit «la plus proche» possible de la couleur de l'illuminant en question.
"Correlated color température" se dit en français "température
proximale de couleur". Finalement, je confirme ce que je disais sans en être tout à fait certaine dans mon précédent post : la température proximale d'un illuminant est la température du corps noir dont le rayonnement possède la même chromaticité que l'illuminant.
On sait que la vision est un sens qui a le bon gout de prendre des vessies pour des lanternes (une photographie pour la nature). Les expériences d'égalisation montrent que deux couleurs différentes (de répartition spectrale absolument différentes) peuvent être perçues comme identiques par les hommes (plutôt les femmes d'ailleurs). C'est la même chose pour un illuminant et le corps noir. L'illuminant D50 est dit de température proximale 5000 K parce que sa couleur est située au même point que le radiateur planckien à 5000 K sur le diagramme de chromaticité (car l'observateur ne peut les distinguer). On dit alors que l'illuminant est à la température proximale de couleur de 5000 K mais ça ne veut pas dire qu'il est réellement à 5000 K comme son frangin le corps noir.