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Température des bains.

9 réponses
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Etienne Baudin
Bonjour,

J'ai bien conscience de l'influence de la température du révélateur sur
les temps de développement, mais qu'en est-il à propos des deux bains
suivants pour un traitements N&B classique ? Doivent-ils être à la même
température que le premier ?
J'ai entendu que les différences de températures doivent être
*relativement* minimisées, mais je ne sais ni pourquoi ni quel est
l'ordre de grandeur (en terme d'écart de température) à partir duquel on
entre dans l'acceptable.

Merci d'éclairer cette zone d'ombre dans ma culture photographique ;)

Etienne Baudin.

9 réponses

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Pierre Pallier
Hello, Etienne Baudin a écrit dans
<news:435b55e7$0$7362$

J'ai bien conscience de l'influence de la température du révélateur sur
les temps de développement, mais qu'en est-il à propos des deux bains
suivants pour un traitements N&B classique ? Doivent-ils être à la même
température que le premier ?


Pour ma part, j'ai toujours essayé de respecter une homogénéité de
température lors du traitement. Pour une raison simple, quoique un peu
paranoïaque : la pelloche, c'est de la gélatine sur du plastique.
Or, de trop gros écarts de température, elle n'aime pas (en théorie).
Bref, j'aime pas révéler à 20 degrés, rincer à 12, fixer à 20, rincer à 12
:)
Ceci dit, je paranoïse un peu trop, pour faire une réticulation faut y aller
dans les écarts...
--
Pierre.
Mes photographies : <URL:http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier>
La FAQ de frp : <URL:http://frp.parisv.com>
Les news avec 40tude Dialog : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier/Dialog

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Thil
Tout à fait raison. Mieux vaut laver à 20° plusieurs fois ( une dizaine, en
vidant l'eau bien sur du contenant ) que 3/4 d'heure à l'eau courante ( 14°)
le film sera ainsi mieux lavé.
"Pierre Pallier" a écrit dans le message de
news:
Hello, Etienne Baudin a écrit dans
<news:435b55e7$0$7362$

J'ai bien conscience de l'influence de la température du révélateur sur
les temps de développement, mais qu'en est-il à propos des deux bains
suivants pour un traitements N&B classique ? Doivent-ils être à la même
température que le premier ?


Pour ma part, j'ai toujours essayé de respecter une homogénéité de
température lors du traitement. Pour une raison simple, quoique un peu
paranoïaque : la pelloche, c'est de la gélatine sur du plastique.
Or, de trop gros écarts de température, elle n'aime pas (en théorie).
Bref, j'aime pas révéler à 20 degrés, rincer à 12, fixer à 20, rincer à 12
:)
Ceci dit, je paranoïse un peu trop, pour faire une réticulation faut y
aller
dans les écarts...
--
Pierre.
Mes photographies : <URL:http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier>
La FAQ de frp : <URL:http://frp.parisv.com>
Les news avec 40tude Dialog :
http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier/Dialog



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Georges Giralt
Bonjour,

J'ai bien conscience de l'influence de la température du révélateur sur
les temps de développement, mais qu'en est-il à propos des deux bains
suivants pour un traitements N&B classique ? Doivent-ils être à la même
température que le premier ?
J'ai entendu que les différences de températures doivent être
*relativement* minimisées, mais je ne sais ni pourquoi ni quel est
l'ordre de grandeur (en terme d'écart de température) à partir duquel on
entre dans l'acceptable.

Merci d'éclairer cette zone d'ombre dans ma culture photographique ;)

Etienne Baudin.
Bonjour !

Il te faut éviter les chocs thermiques. Avant, cela provoquait de la
réticulation (sorte de grain "spécial" très gros) maintenant, c'est bien
plus rare mais, les chocs thermiques ne sont pas bon car la gélatine et
le support ont des coefs. de dilatation différents donc, on tire sur la
gélatine et elle n'aime pas trop.
Bon, 2 à 5 °c d'écart, ça doit pas être la mort !
Pour le rinçae, si tu emploies la methode Ilford, tu peux avoir de l'eau
à la même température que le fix. et descendre peu a peu à la
température ambiante. (si ton eau est trop froide, elle ne lavera pas
biend u tout)
A+

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Jérémie Picaudé
Bonjour,

J'ai bien conscience de l'influence de la température du révélateur sur
les temps de développement, mais qu'en est-il à propos des deux bains
suivants pour un traitements N&B classique ? Doivent-ils être à la même
température que le premier ?
J'ai entendu que les différences de températures doivent être
*relativement* minimisées, mais je ne sais ni pourquoi ni quel est
l'ordre de grandeur (en terme d'écart de température) à partir duquel on
entre dans l'acceptable.

Merci d'éclairer cette zone d'ombre dans ma culture photographique ;)

Etienne Baudin.
Selon mes (maigres connaissances) il vaut mieux éviter de sortir de la

fourchette 20°-26°, avec dans l'idéal une différence d'au plus 2°.

Merci M. Bachelier :)

Jérémie

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cgyed

Selon mes (maigres connaissances) il vaut mieux éviter de sortir de la
fourchette 20°-26°, avec dans l'idéal une différence d'au plus 2 °.


ok, ce n'est donc pas quand même au dégré près, c'est ce que je
voulais savoir. Pour l'instant mes développement se sont fait avec un
révélo à 20 degré (avec une précision du demi degré), les deux
bains suivants à environ 22 et une eau de rinçage à 19. Sans rester
dans une différence de déux dégré (ici une amplitude de trois
environ) cela semble donc rester un écart correct...

Merci pour vos réponses.

Etienne Baudin

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Georges Giralt

Bonjour,

J'ai bien conscience de l'influence de la température du révélateur
sur les temps de développement, mais qu'en est-il à propos des deux
bains suivants pour un traitements N&B classique ? Doivent-ils être à
la même température que le premier ?
J'ai entendu que les différences de températures doivent être
*relativement* minimisées, mais je ne sais ni pourquoi ni quel est
l'ordre de grandeur (en terme d'écart de température) à partir duquel
on entre dans l'acceptable.

Merci d'éclairer cette zone d'ombre dans ma culture photographique ;)

Etienne Baudin.


Selon mes (maigres connaissances) il vaut mieux éviter de sortir de la
fourchette 20°-26°, avec dans l'idéal une différence d'au plus 2°.

Merci M. Bachelier :)

Jérémie
Bof, deux anciens de Kodak, membres du labo Kodak (responsables de

l'invention de l'Xtol) disent dans un article récent de "Photo
Techniques" que n'impporte quelle température donnera de bon résultats a
condition que la durée soit ajustée en conséquence. En millieu tropical,
on est bien au dessus de 26 °C et au fin fond de la Norvège il est
difficile d'atteindre les 19 °C . Et pourtant, il y a des photgraphes
autour de l'équateur ainsi qu'en Siberie ou en Norvege. Comment font ils ???
La limite maxi est donnée par la valeur pour laquelle la gélatine est
durcie (environ 40 °C pour les films couleurs E6 et la plupart des film
N&B a vérifier sur les notices du fabricant) et le mini par la réaction
chimique. En dessous de 17 ° C les temps deviennent excessivement longs.
Donc, pour résumer, N'importe quelle température donnera des résultats
équivalents (et indiscernables ) à condition que la gélatine survive....
ou que l'on ai le temps d'attendre que ça soit dévelloppé ....
Voila...


Avatar
Jérémie Picaudé


Bonjour,

J'ai bien conscience de l'influence de la température du révélateur
sur les temps de développement, mais qu'en est-il à propos des deux
bains suivants pour un traitements N&B classique ? Doivent-ils être à
la même température que le premier ?
J'ai entendu que les différences de températures doivent être
*relativement* minimisées, mais je ne sais ni pourquoi ni quel est
l'ordre de grandeur (en terme d'écart de température) à partir duquel
on entre dans l'acceptable.

Merci d'éclairer cette zone d'ombre dans ma culture photographique ;)

Etienne Baudin.



Selon mes (maigres connaissances) il vaut mieux éviter de sortir de la
fourchette 20°-26°, avec dans l'idéal une différence d'au plus 2°.

Merci M. Bachelier :)

Jérémie


Bof, deux anciens de Kodak, membres du labo Kodak (responsables de
l'invention de l'Xtol) disent dans un article récent de "Photo
Techniques" que n'impporte quelle température donnera de bon résultats a
condition que la durée soit ajustée en conséquence. En millieu tropical,
on est bien au dessus de 26 °C et au fin fond de la Norvège il est
difficile d'atteindre les 19 °C . Et pourtant, il y a des photgraphes
autour de l'équateur ainsi qu'en Siberie ou en Norvege. Comment font ils
???
La limite maxi est donnée par la valeur pour laquelle la gélatine est
durcie (environ 40 °C pour les films couleurs E6 et la plupart des film
N&B a vérifier sur les notices du fabricant) et le mini par la réaction
chimique. En dessous de 17 ° C les temps deviennent excessivement longs.
Donc, pour résumer, N'importe quelle température donnera des résultats
équivalents (et indiscernables ) à condition que la gélatine survive....
ou que l'on ai le temps d'attendre que ça soit dévelloppé ....
Voila...
A condition toute fois de trouver la dite courbe de la relation

temps/température. Par exemple on peut le trouver chez chez ilford, pour
chacune de leurs peloches. Désolé j'ai plus le lien :-



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Claudio Bonavolta

A condition toute fois de trouver la dite courbe de la relation
temps/température. Par exemple on peut le trouver chez chez ilford, pour
chacune de leurs peloches. Désolé j'ai plus le lien :-


http://www.ilford.fr/pdf/films_nb/TABCompenstpstempFR.pdf

A+
--
Claudio Bonavolta
http://www.bonavolta.ch

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Jérémie Picaudé


A condition toute fois de trouver la dite courbe de la relation
temps/température. Par exemple on peut le trouver chez chez ilford,
pour chacune de leurs peloches. Désolé j'ai plus le lien :-



http://www.ilford.fr/pdf/films_nb/TABCompenstpstempFR.pdf

A+
erki Maître Claudio! :)