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tempête dans un verre d'eau ce vendredi à la Cour de Cassation ;o}

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www.juristprudence.c.la
Le Premier ministre Dominique de Villepin a pris exceptionnellement la
parole vendredi devant la Cour de cassation, conduisant du même coup le
premier président de la Cour à raccourcir son propre discours, ce qui a
suscité la protestation du Syndicat de la magistrature.
L'audience traditionnelle de rentrée de la plus haute juridiction, qui s'est
tenue sous les ors du palais de justice de Paris, a apporté son lot de faits
inhabituels.

D'abord, le discours que le premier président Guy Canivet a été quasi
intégralement publié par Le Monde daté de samedi avant même qu'il ne soit
prononcé devant le Premier ministre.

C'est en découvrant ce discours dans le journal que Dominique de Villepin a
décidé de prendre la parole devant la Cour de cassation, a-t-on appris de
sources gouvernementales qui insistent sur un problème "d'inélégance" de la
part du premier président Canivet plus qu'un problème de fond.

Invité traditionnellement à cette audience solennelle, le chef du
gouvernement ne s'exprime pas. M. de Villepin a décidé de rompre avec cet
usage en prononçant quelques mots.

"Je ne suis pas un homme d'habitudes. Nous ne sommes pas dans un temps
d'habitudes. Nous sommes dans un temps de grand changement", a déclaré M. de
Villepin.

Avant que ne s'expriment le procureur général près la Cour de cassation
Jean-Louis Nadal et le premier président Guy Canivet, le Premier ministre a
dit "l'immense respect qu'(il) éprouvait pour l'institution judiciaire" et a
insisté sur le fait que son gouvernement était "attaché à lui donner tous
les moyens pour lui permettre de remplir sa tâche".

M. Canivet a pris la parole en expliquant qu'il s'en tiendrait à
"l'essentiel" de son propos "puisque vous avez souhaité que je ne lise pas
mon discours", a-t-il dit à l'adresse du chef du gouvernement.

Du coup, le discours de sept pages, dont des exemplaires étaient disposées
sur les chaises du public de l'audience solennelle, a été largement tronqué,
M. Canivet n'en prononçant que les deux dernières pages.

Cet épisode a suscité la protestation immédiate du Syndicat de la
magistrature, classé à gauche. Le SM a parlé d'un "événement sans précédent
symptomatique de la volonté de mainmise du pouvoir exécutif sur la
magistrature".

Interrogé par l'AFP, le président de l'Union syndicale des magistrats (USM,
majoritaire) Dominique Barella a ironisé sur "une tempête dans un verre
d'eau" et une "petite révolution de palais de justice".


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Justiniany
"www.juristprudence.c.la" a écrit dans le
message de news: 43becaff$0$21279$

M. Canivet a pris la parole en expliquant qu'il s'en tiendrait à
"l'essentiel" de son propos "puisque vous avez souhaité que je ne lise pas
mon discours", a-t-il dit à l'adresse du chef du gouvernement.

Du coup, le discours de sept pages, dont des exemplaires étaient disposées
sur les chaises du public de l'audience solennelle, a été largement
tronqué,
M. Canivet n'en prononçant que les deux dernières pages.

Cet épisode a suscité la protestation immédiate du Syndicat de la
magistrature, classé à gauche. Le SM a parlé d'un "événement sans
précédent
symptomatique de la volonté de mainmise du pouvoir exécutif sur la
magistrature".



Oui !

Quand on voit l'état de délabrement de ce corps, gangréné par le
jemenfoutisme et le carriérisme syndical !

Le majorité des jugements et une grande partie des arrêts sont "ni faits ni
à faire" et ces "haut magistrats" se confisent dans des coutumes obsolètes
plus inquiets du bon repassage de leurs beaux costumes que des scandales qui
éclaboussent leur institution...