>> Heureusement car la fin est effectivement décevante. On espère que les
>> parcours menés en parallèle des personnages principaux vont se rejoindre
>> dans un tout un tant soit peu cohérent, mais l'histoire n'arrive nul part
>> et la chute est aussi dépourvue de sens que brutale. Ca laisse le
>> désagréable sentiment d'avoir un peu perdu son temps. Dommage.
> Au contraire, cette fin est la justement pour montrer que ceux qui ont pris
> ce livre pour une uchronie d'action ont fait fausse route.
Mmm, je veux bien que tu développes un peu. Comment la fin montre quoi que
ce soit quant à la route à suivre ?
En tout cas celle que j'ai suivi, j'ai bien l'impression que c'est Dick qui
m'y a mis : Un couple séparé qui ne cesse de penser l'un à l'autre; un
brocanteur et un ouvrier viré qui se retrouvent malgré eux dans une affaire
d'espionnage; un agent double allemand qui veut faire passer un message
aux japonais et enfin un écrivain mystérieux qui vit dans un château et
dont le livre parle d'une autre réalité (en l'occurrence la notre) et
suscite ainsi l'espoir des américains humiliés et la colère des allemands
- ces derniers, y voyant de la propagande, cherchent à le faire taire.
Bien que le tout baigne dans une ambiance japonaise très réussie, ce n'est
tout de même pas un documentaire sur les japonais.
> Le thème principal du roman, c'est la culture japonaise, le yi-king et
> toutes ces sortes de choses.
Tout à fait d'accord. Mais sur ce thème il développe une histoire qu'il
termine un peu n’importe comment amha.
> La fin est abrupte, comme si elle était justement sortie d'un tirage de
> yi-king
Exactement, et c'est très décevant. Je n'ai rien contre les fins tordues,
mais au moins qu'elles soient développées, qu'elles laissent place aux
questions, à la réflexion, à l'espoir ou à la déception. Mais là il n'y a
rien. Au bout de 300 pages d'une histoire bien menée, d'une trame
originale, d'une ambiance japonaise d'occupation bien faite, il nous colle
en 1 page un tirage de yi-king et nous dit 'ben démerdez-vous maintenant,
moi je vais me coucher'. C'est dommage.
Sans parler du 'maître du haut château' (le personnage) qui n'est
finalement qu'anecdotique dans le roman (on ne le découvre que très
brièvement à la fin), alors que c'est tout de même le titre du bouquin.
Bref, décu par la fin. Ceci dit, je ne regrette pas de l'avoir lu :)
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poste 1706
"Sébastien D." a écrit dans le message de news:106qx7i40kxqa$
Sébastien D :
** Spoiler **
_le_maitre_du_haut_chateau_
Heureusement car la fin est effectivement décevante. On espère que les parcours menés en parallèle des personnages principaux vont se rejoindre
dans un tout un tant soit peu cohérent, mais l'histoire n'arrive nul part
et la chute est aussi dépourvue de sens que brutale. Ca laisse le désagréable sentiment d'avoir un peu perdu son temps. Dommage.
Au contraire, cette fin est la justement pour montrer que ceux qui ont pris
ce livre pour une uchronie d'action ont fait fausse route.
Mmm, je veux bien que tu développes un peu. Comment la fin montre quoi que ce soit quant à la route à suivre ?
En tout cas celle que j'ai suivi, j'ai bien l'impression que c'est Dick qui
m'y a mis : Un couple séparé qui ne cesse de penser l'un à l'autre; un brocanteur et un ouvrier viré qui se retrouvent malgré eux dans une affaire
d'espionnage; un agent double allemand qui veut faire passer un message aux japonais et enfin un écrivain mystérieux qui vit dans un château et dont le livre parle d'une autre réalité (en l'occurrence la notre) et suscite ainsi l'espoir des américains humiliés et la colère des allemands - ces derniers, y voyant de la propagande, cherchent à le faire taire.
Bien que le tout baigne dans une ambiance japonaise très réussie, ce n'est tout de même pas un documentaire sur les japonais.
Le thème principal du roman, c'est la culture japonaise, le yi-king et toutes ces sortes de choses.
Tout à fait d'accord. Mais sur ce thème il développe une histoire qu'il termine un peu n'importe comment amha.
La fin est abrupte, comme si elle était justement sortie d'un tirage de yi-king
Exactement, et c'est très décevant. Je n'ai rien contre les fins tordues, mais au moins qu'elles soient développées, qu'elles laissent place aux questions, à la réflexion, à l'espoir ou à la déception. Mais là il n'y a rien. Au bout de 300 pages d'une histoire bien menée, d'une trame originale, d'une ambiance japonaise d'occupation bien faite, il nous colle en 1 page un tirage de yi-king et nous dit 'ben démerdez-vous maintenant, moi je vais me coucher'. C'est dommage.
Sans parler du 'maître du haut château' (le personnage) qui n'est finalement qu'anecdotique dans le roman (on ne le découvre que très brièvement à la fin), alors que c'est tout de même le titre du bouquin.
Bref, décu par la fin. Ceci dit, je ne regrette pas de l'avoir lu :)
Sébastien
"Sébastien D." <sebastien.desf@free.frNOSPAM> a écrit dans le message de
news:106qx7i40kxqa$.1iphubw7qm4c6.dlg@40tude.net...
Sébastien D <sebastien.desf@free.frNOSPAM> :
** Spoiler **
_le_maitre_du_haut_chateau_
Heureusement car la fin est effectivement décevante. On espère que les
parcours menés en parallèle des personnages principaux vont se
rejoindre
dans un tout un tant soit peu cohérent, mais l'histoire n'arrive nul
part
et la chute est aussi dépourvue de sens que brutale. Ca laisse le
désagréable sentiment d'avoir un peu perdu son temps. Dommage.
Au contraire, cette fin est la justement pour montrer que ceux qui ont
pris
ce livre pour une uchronie d'action ont fait fausse route.
Mmm, je veux bien que tu développes un peu. Comment la fin montre quoi que
ce soit quant à la route à suivre ?
En tout cas celle que j'ai suivi, j'ai bien l'impression que c'est Dick
qui
m'y a mis : Un couple séparé qui ne cesse de penser l'un à l'autre; un
brocanteur et un ouvrier viré qui se retrouvent malgré eux dans une
affaire
d'espionnage; un agent double allemand qui veut faire passer un message
aux japonais et enfin un écrivain mystérieux qui vit dans un château et
dont le livre parle d'une autre réalité (en l'occurrence la notre) et
suscite ainsi l'espoir des américains humiliés et la colère des allemands
- ces derniers, y voyant de la propagande, cherchent à le faire taire.
Bien que le tout baigne dans une ambiance japonaise très réussie, ce n'est
tout de même pas un documentaire sur les japonais.
Le thème principal du roman, c'est la culture japonaise, le yi-king et
toutes ces sortes de choses.
Tout à fait d'accord. Mais sur ce thème il développe une histoire qu'il
termine un peu n'importe comment amha.
La fin est abrupte, comme si elle était justement sortie d'un tirage de
yi-king
Exactement, et c'est très décevant. Je n'ai rien contre les fins tordues,
mais au moins qu'elles soient développées, qu'elles laissent place aux
questions, à la réflexion, à l'espoir ou à la déception. Mais là il n'y a
rien. Au bout de 300 pages d'une histoire bien menée, d'une trame
originale, d'une ambiance japonaise d'occupation bien faite, il nous colle
en 1 page un tirage de yi-king et nous dit 'ben démerdez-vous maintenant,
moi je vais me coucher'. C'est dommage.
Sans parler du 'maître du haut château' (le personnage) qui n'est
finalement qu'anecdotique dans le roman (on ne le découvre que très
brièvement à la fin), alors que c'est tout de même le titre du bouquin.
Bref, décu par la fin. Ceci dit, je ne regrette pas de l'avoir lu :)
"Sébastien D." a écrit dans le message de news:106qx7i40kxqa$
Sébastien D :
** Spoiler **
_le_maitre_du_haut_chateau_
Heureusement car la fin est effectivement décevante. On espère que les parcours menés en parallèle des personnages principaux vont se rejoindre
dans un tout un tant soit peu cohérent, mais l'histoire n'arrive nul part
et la chute est aussi dépourvue de sens que brutale. Ca laisse le désagréable sentiment d'avoir un peu perdu son temps. Dommage.
Au contraire, cette fin est la justement pour montrer que ceux qui ont pris
ce livre pour une uchronie d'action ont fait fausse route.
Mmm, je veux bien que tu développes un peu. Comment la fin montre quoi que ce soit quant à la route à suivre ?
En tout cas celle que j'ai suivi, j'ai bien l'impression que c'est Dick qui
m'y a mis : Un couple séparé qui ne cesse de penser l'un à l'autre; un brocanteur et un ouvrier viré qui se retrouvent malgré eux dans une affaire
d'espionnage; un agent double allemand qui veut faire passer un message aux japonais et enfin un écrivain mystérieux qui vit dans un château et dont le livre parle d'une autre réalité (en l'occurrence la notre) et suscite ainsi l'espoir des américains humiliés et la colère des allemands - ces derniers, y voyant de la propagande, cherchent à le faire taire.
Bien que le tout baigne dans une ambiance japonaise très réussie, ce n'est tout de même pas un documentaire sur les japonais.
Le thème principal du roman, c'est la culture japonaise, le yi-king et toutes ces sortes de choses.
Tout à fait d'accord. Mais sur ce thème il développe une histoire qu'il termine un peu n'importe comment amha.
La fin est abrupte, comme si elle était justement sortie d'un tirage de yi-king
Exactement, et c'est très décevant. Je n'ai rien contre les fins tordues, mais au moins qu'elles soient développées, qu'elles laissent place aux questions, à la réflexion, à l'espoir ou à la déception. Mais là il n'y a rien. Au bout de 300 pages d'une histoire bien menée, d'une trame originale, d'une ambiance japonaise d'occupation bien faite, il nous colle en 1 page un tirage de yi-king et nous dit 'ben démerdez-vous maintenant, moi je vais me coucher'. C'est dommage.
Sans parler du 'maître du haut château' (le personnage) qui n'est finalement qu'anecdotique dans le roman (on ne le découvre que très brièvement à la fin), alors que c'est tout de même le titre du bouquin.
Bref, décu par la fin. Ceci dit, je ne regrette pas de l'avoir lu :)