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Thierry Ardisson, innocent plagiaire et flamboyant écrivain

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Ronano
Critique "littéraire" dans le Monde du 22/9/05:

« Thierry Ardisson a eu raison de tenir à son titre, Confessions d'un
baby-boomer. (...) Le titre fait ainsi écho à la Confession d'un enfant
du siècle d'Alfred de Musset, désenchantement compris. »

La flagornerie au sein des médias dominants ne connaît plus de limites.
La propension à utiliser l'espace audio-visuel pour aller assurer sa
promotion chez les copains est de plus en plus débridée : Ruquier chez
Ardisson; Ardisson chez Bern; Bern chez Drucker; Drucker chez Denisot,
etc, et on recommence tous les 6 mois avec renvois d'ascenceurs
mutuels.

A lire sur la dernière daube que tout-le-monde-en-parle, celle
d'Ardisson :
http://www.acrimed.org/article2167.html


- Ardisson : « ... Je ne suis pas devenu l'ami des stars.
- Question : A force, au bout de vingt ans, quand même...
- Ardisson : Bon, il y a Chabat, Attal, Jamel, Darmon... ou BHL, parce
que juste avant ce livre, c?est lui que j'appelais en disant "je suis
une merde !", et c'est lui qui me remontait le moral. » mdr

--
Ronano

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Ronano
Ronano a émis l'idée suivante :
Critique "littéraire" dans le Monde du 22/9/05:

« Thierry Ardisson a eu raison de tenir à son titre, Confessions d'un
baby-boomer. (...) Le titre fait ainsi écho à la Confession d'un enfant du
siècle d'Alfred de Musset, désenchantement compris. »

La flagornerie au sein des médias dominants ne connaît plus de limites.



Une autre tranche, version magazine littéraire, cette fois:

par François Busnel
Lire, octobre 2005

Ils sont tous les deux des poids lourds de l'audiovisuel et ont une
même passion pour la littérature. L'un publie avec Serge Raffy,
Confessions, l'autre Confessions d'un baby-boomer. Mais qu'ont-ils
encore à dire?

Interview «En lisant, en écrivant»
Ce sont eux qui font vendre le plus de livres! Selon notre confrère
Livres Hebdo, Vol de nuit, l'émission bimensuelle que présente depuis
quinze ans Patrick Poivre d'Arvor sur TF1, et Tout le monde en parle,
animée par Thierry Ardisson chaque samedi sur France 2, sont les
programmes télévisés les plus prescripteurs en matière de livre.
Ardisson et PPDA ne font pas mystère de leur fascination pour les
écrivains ni de leur goût pour l'écriture: le premier se voyait bien
romancier, dans une autre vie; le second est l'auteur mdr mdr d'une
trentaine de fictions ou récits de voyages et le prix Interallié a
couronné son meilleur roman (L'irrésolu, en 2000).

Aujourd'hui, ils se racontent. Thierry Ardisson, touchant, lève le
voile sur une partie de sa vie, évoque les ombres plus que les
lumières, se met en scène avec ses humeurs et son humour, ses
détestations assumées et ses admirations béates. Recueillies par
Philippe Kieffer, ces Confessions d'un baby-boomer dressent le
portrait, plutôt réussi, d' «une génération qui a préféré Lennon à
Lénine et Stallone à Staline». On rit souvent. On cherche les
écrivains. On finit par les trouver hors des marges, du côté de
l'underground branché des années 1970-1980 ou (c'est moins heureux) des
people des années 2000. PPDA, lui, répond, sans dérobade, aux questions
de Serge Raffy. Confessions propose une plongée dans les coulisses du
journalisme, revisite vingt-cinq ans de télévision et d'histoire
politique. PPDA fend parfois l'armure, parle de la mort et de l'envie,
de l'amour et des livres, des rêves après lesquels il faut courir pour
se sentir exister. De la vie, en somme.

On pourra trouver trop sympathiques les confesseurs de ces deux hommes:
Kieffer et Raffy pratiquent l'exercice d'admiration, ce qui est la
marque des esprits fins mdr mdr , mais aussi et surtout l'exigence,
n'hésitant jamais à revenir sur un détail qui gêne ou une histoire que
l'un ou l'autre préférerait oublier mdr mdr . Rien à voir avec l'art de
la délation pratiqué par Bernard Violet dans la biographie soi-disant
«non autorisée» qu'il consacre à PPDA et que l'on devrait faire étudier
dans toutes les écoles de journalisme: ce résumé lisse et malveillant
d'une vie romanesque (et donc non dénuée de contradictions) est le
modèle de ce qu'il ne faut pas faire. Comment peut-on passer à côté
d'un sujet pareil? Décernons à Violet le prix Albert Londres du
délayage. Et j'écris cela d'autant plus librement que, travaillant
depuis longtemps au côté de PPDA, il m'est donné de mesurer ce que l'on
aurait pu écrire avec un peu de lettres et d'esprit. mdr mdr mdr

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Ronano