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Le « tout digital » : les vices cachés

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wma imperator
Le =AB tout digital =BB : les vices cach=E9s

Il s'agit d'une =E9tude comparative entre les appareils ou objets
m=E9caniques analogiques avec leurs =E9quivalents num=E9riques digitaux.
Il sera alors question de souligner que les appareils ou objets
digitaux ne sont pas toujours plus performants que leurs semblables
analogiques ou m=E9caniques.

I=2E Les montres

1=2E La montre bracelet =E0 quartz

La montre =E0 =E9cran =E0 cristaux liquides d=E9tient comme avantage majeur
l'affichage en clair de l'heure =E0 la seconde pr=E8s. En outre, elle
garde en m=E9moire la date courante. Pour les mod=E8les un peu plus
=E9volu=E9s, la fonction alarme int=E9ressera plus d'un, permettant de se
r=E9veiller ou de se rappeler un =E9v=E9nement n'importe quand. D'autres
montres poss=E8dent =E9galement un chronom=E8tre au dixi=E8me de seconde
pr=E8s multifonctions.

Mais la montre =E0 affichage discret souffre d'un d=E9faut de taille : le
manque de pr=E9cision, allant croissant au fil des ans. Par ailleurs, ce
genre d'appareils est tout particuli=E8rement destin=E9 =E0 des
cat=E9gories pr=E9cises de personnes : jeunes adolescents,
scientifiques,...

2=2E la montre =E0 aiguilles

La montre =E0 quartz =E0 aiguilles fait preuve en g=E9n=E9ral d'une haute
pr=E9cision, avec rarement avance ou retard d'une minute par an.
Contrairement =E0 ce que l'on pourrait croire, elle est tr=E8s sombre en
=E9nergie par rapport =E0 la montre digitale. La montre =E0 aiguilles
convient =E0 tout le monde, sans exception d'=E2ge ou de profession.

Malheureusement, la montre =E0 aiguille reste plus fragile que sa s=9Cur
num=E9rique, surtout en termes de chocs. Elle a aussi la f=E2cheuse
habitude de retarder fortement lorsque la pile faiblit, plupart des
fois. Dans les montres digitales, le plus souvent, l'=E9cran cesse
d'afficher si la pile est trop faible et, avant cela, la montre n'a
pas coutume de retarder.

3=2E Conclusion

Les deux types d'appareils ayant chacun des vices de m=EAme
importance, il est difficile de porter un choix. N=E9anmoins, la montre
=E0 aiguilles est, =E0 mon sens, celle =E0 privil=E9gier, car elle
s'adapte =E0 toutes les couches sociales.

II. Le r=E9cepteur radio

1=2E =C0 commandes digitales

La radio =E0 affichage num=E9rique indique avec une grande pr=E9cision la
fr=E9quence de r=E9ception. Elle effectue automatiquement les recherches
de stations par simple appui d'une touche pour lancer l'op=E9ration.
Elle s'arr=EAte automatiquement =E0 une station de signal fort. La
radio digitale a en outre la capacit=E9 de m=E9moriser un certain nombre
de fr=E9quences, accessibles dans des num=E9ros pr=E9programm=E9s (ex. :
n=B0 3 : RAGA FM). Enfin, il est av=E9r=E9 que la radio digitale accuse en
g=E9n=E9ral une bien meilleure sensibilit=E9 que la radio analogique
classique (=E0 bouton de r=E9glage).

Il y a, bien entendu, le revers de la m=E9daille. Pour ce qui est de la
rapidit=E9 de recherche de stations, avouons que la radio digitale
n'est pas une virtuose. Si des num=E9ros pr=E9d=E9finis ou un clavier
d'entr=E9e directe des fr=E9quences n'est pas pr=E9vu, il est tr=E8s
fastidieux d'effectuer une recherche de stations, surtout en en ondes
courtes. En plus, les composantes =E9lectroniques de ce type de radio
sont tr=E8s sensibles aux interf=E9rences ext=E9rieures, ce qui peut
perturber la recherche, voire la fausser. En dernier lieu, je signale
que la dur=E9e de vie des radios digitales est nettement plus courte que
celle de la radio classique, alors que, paradoxalement, leur prix est
plus =E9lev=E9 !

2=2E =C0 boutons de r=E9glage

La radio =E0 boutons de r=E9glage manuel a fait ses preuves en mati=E8re
de solidit=E9 et de simplicit=E9. Sa technologie banalis=E9e conduit au
prix r=E9duit de ce genre d'appareils qui, en d=E9pit de cela, ont la
vie dure.

L'inconv=E9nient de base ce type de radio est que sa s=E9lectivit=E9
n'est pas toujours =E0 la hauteur, surtout s'il s'agit de capter de
stations tr=E8s proche en fr=E9quence. Il est =E9galement v=E9rifi=E9 qu'=
=E0
l'usage, le bouton de r=E9glage g=E9n=E8re des cr=E9pitements au fil des
ann=E9es, allant jusqu'=E0 endommager le condensateur variable.

3=2E Conclusion

Bien que la radio digitale capte plus nettement qu'une radio
classique, nous jugeons qu'elle ne fait pas le poids devant sa s=9Cur
analogique, vu sa dur=E9e de vie plus r=E9duite et son prix plus =E9lev=E9.
En effet, le commun des mortels a besoin de quelque chose de pratique
et de durable et la majorit=E9 de stations capt=E9es sur radio digitale
le sont tout autant =E0 une radio =E0 boutons de r=E9glage manuel.

III. Les appareils de mesure

1=2E =C0 l'affichage num=E9rique

Qu'il s'agisse du thermom=E8tre, du multim=E8tre num=E9rique ou de la
balance, les appareils de mesure =E0 affichage num=E9rique brillent par
leur grande pr=E9cision de mesure avec lecture directe des r=E9sultats.
Par ailleurs, ils posent peu le probl=E8me de recalibrage et s'av=E8rent
de m=EAme dur=E9e de vie que les appareils =E0 aiguilles et/ou =E0
rep=E8res.

Il faut cependant relever que ce type d'appareil n=E9cessite une
alimentation en =E9lectricit=E9, soit par piles ou par batteries, soit
sur secteur. Si ladite alimentation arrive =E0 faiblir, les mesures
deviennent aberrantes. Il se pose aussi le probl=E8me du prix, nettement
plus =E9lev=E9 que celui des appareils analogiques.

2=2E =C0 affichage =E0 aiguilles ou par rep=E8res

Ce type d'appareils court les rues et ont l'avantage de co=FBter
vraiment moins cher. Une autre qualit=E9 que rec=E8lent lesdits appareils
est qu'ils n'ont pas besoin de courant pour fonctionner, except=E9
=E9videmment lors de mesure de r=E9sistances, capacit=E9s, gain de
transistor ou sens passant des diodes, entre autres.

Les d=E9fauts sont multiples. D'abord, il est des erreurs de lecture =E0
chaque mesure, dues =E0 la parallaxe. Le vieillissement des composants
entra=EEne des pertes notables de pr=E9cision et les recalibrages sont
fr=E9quents. Pour les multim=E8tres, il est habituel d'effectuer des
calculs pour trouver la valeur mesur=E9e, d'o=F9 un manque de
rapidit=E9. Tout comme les mod=E8les num=E9riques, si un calibre demande
une alimentation en =E9nergie =E9lectrique de l'appareil et que ladite
=E9nergie est d=E9ficiente, les r=E9sultats en p=E2tiront s=E9rieusement.

3=2E Conclusion

=C0 n'en pas douter, les appareils num=E9riques sont beaucoup plus
performants que leurs fr=E8res analogiques. Toutefois, ils p=E8chent, une
fois de plus, au niveau du prix. En attendant que la technologie soit
moins co=FBteuse, je vous recommande, si votre bourse n'est pas
fournie, un appareil analogique.

IV. Bloc-notes et agendas

1=2E Le bloc-notes manuel

N'=E9tant pas un appareil, cet outil fournit une aide pr=E9cieuse =E0
son possesseur par le fait qu'il n'a pas besoin d'=E9lectricit=E9 et
surtout par la souplesse de prise de messages ou d'adresses, qui
s'effectue souvent tr=E8s rapidement et =E0 tout bout de champ.

Le bloc-notes manuel p=E8che en revanche au niveau de la
non-confidentialit=E9 de son contenu, accessible =E0 n'importe quel
individu. De plus, en fait de recherche d'un num=E9ro de t=E9l=E9phone
affect=E9 =E0 un nom, celle-ci est souvent longue si l'agenda commence
=E0 se remplir et surtout lorsque les noms ne sont pas class=E9s en ordre
alphab=E9tique.

2=2E L'organiseur et autres Palm Pilot

Les agendas dits =E9lectroniques sont des champions de hi=E9rarchisation
des donn=E9es : les noms sont class=E9s en ordre alphab=E9tique, les
rendez-vous en ordre chronologique et rappel=E9s par sonnerie, sans
oublier l'horloge int=E9gr=E9e, parfois avec un calendrier =E0 plusieurs
ann=E9es (souvent de 1901 =E0 2099). La capacit=E9 m=E9moire de plusieurs
mod=E8les r=E9cents (surtout des Palm Pilot) est sup=E9rieure au meilleur
des blocs-notes manuels. En outre, les donn=E9es peuvent =EAtre
modifi=E9es =E0 volont=E9 est prot=E9g=E9es par mot de passe.

Une foule d'avantages, certes, mais trois inconv=E9nients fatals. Il
suffit que les circuits des agendas =E9lectroniques soient
insuffisamment ou pas du tout aliment=E9s pour que les donn=E9es
s'alt=E8rent ou, pire, disparaissent. Malheur =E0 celui qui aurait
emmagasin=E9 beaucoup d'informations ! Ensuite, la prise de message est
de loin plus lente que celle d'un bloc-notes manuel, que ce soit par
clavier ou par stylet sp=E9cial tactile. Enfin, la fragilit=E9 d'un
organiseur ou d'un Palm Pilot n'a aucune commune mesure avec un
bloc-notes manuel qui peut r=E9sister =E0 tous les chocs et tomber autant
de fois que possible sans danger.

3=2E Conclusion

En aucune fa=E7on je conseillerai =E0 quelqu'un de prendre un organiser
ou un Palm Pilot =E0 la place d'un bon bloc-notes en papier. C'est que
l'=E9lectronique appliqu=E9e =E0 la gestion des rendez-vous des courts
messages est un pur gadget d'adolescent, trop co=FBteux et pas tr=E8s
pratique.

V=2E Syst=E8me manuel, syst=E8me automatique dans un processus de pilotage
ou de suivi

1=2E Le syst=E8me manuel

La bo=EEte de vitesses, le pilotage ou la conduite manuelle ou, plus
modestement, les enregistrements manuels dans un magn=E9toscope ou dans
une radiocassette, sont des op=E9rations on ne peut plus courantes qui
existent depuis des d=E9cennies. C'est le propre m=EAme de tout
appareil ou engin conventionnel. L'unique inconv=E9nient r=E9side dans
l'accoutumance effr=E9n=E9e de l'utilisateur apr=E8s un usage trop
r=E9p=E9t=E9. Je rejette la v=E9tust=E9 du mat=E9riel, car il est normal que
tout appareil s'amortisse.

2=2E Le syst=E8me automatique

L'=E9lectronique embarqu=E9e dans l'auto, l'avion, la vid=E9o pour la
cha=EEne hi-fi, r=E9duit au minimum l'intervention de l'utilisateur, du
pilote ou du conducteur dans la bonne marche des choses. Quelques
touches =E0 appuyer, quelques commandes =E0 effectuer, voil=E0 que les
vitesses changent de soi, l'avion vole sans participation imm=E9diate du
pilote et la cha=EEne enregistre votre =E9mission pr=E9f=E9r=E9e =E0 18
heures, pour stopper automatiquement =E0 18 h 25.

Tout cela c'est vraiment beau... et aussi dangereux. En effet,
l'=E9lectronique ayant ses caprices dus aux perturbations ext=E9rieures
=E9lectromagn=E9tiques, les confusions de traitement de l'information
sont toujours possibles. Un petit coup de chaleur suffit =E0 faire
d=E9conner le changement automatique de vitesses. Cons=E9quence : un
accident pas tr=E8s lointain. Il suffit d'un coup de foudre plus
pernicieux que les autres, qui s'abatte sur la carlingue d'un avion
pour d=E9boussoler le pilote automatique et bonjour les crashs. De
petites coupures de courant pas tr=E8s catholiques et voil=E0 que
l'horloge interne de la cha=EEne hi-fi retarde ou retourne =E0 z=E9ro. Une
=E9mission de rat=E9e. Et l'entretien de ces syst=E8mes sophistiqu=E9s
est souvent on=E9reux et, au pire, inefficace...

3=2E Conclusion

L'heure n'a pas encore sonn=E9 chez le commun des mortels, dans le
domaine de l'=E9lectronique, pour s'aventurer =E0 tout automatiser. Pour
plus de s=E9curit=E9, je vous recommande fortement le syst=E8me manuel qui
a raison d'avoir la vie dure.

VI. Commandes classiques contre commandes =E0 touches =E0 effleurement
(par simple appui)

1=2E les commandes classiques

Elles ont l'avantage int=E9ressant d'=EAtre pouvoir remplac=E9es par une
=E9quivalente. Mais les d=E9fauts pullulent :

Les commandes =E0 levier n'assurent pas une totale spontan=E9it=E9 des
r=E9sultats et, =E0 la longue, conduisent =E0 des r=E9sultats
approximatifs. L'usure m=E8ne lesdites commandes =E0 des mauvais
fonctionnements, surtout au niveau des radios, en ce qui concerne les
boutons rotatifs ou glissants, et m=EAme les touches =E0 levier (Play,
Stop, Rec, Rew, FF, ...). Il arrive qu'une touche saute, d'un bouton
tourne en produisant de d=E9sagr=E9ables cr=E9pitements, qu'un bouton
glissant ne r=E9ponde pas aux r=E9ponde al=E9atoirement.

2=2E Les commandes par simple appui

Le temps de r=E9ponse entre l'appui et le r=E9sultat est tr=E8s court.
De plus, l'ex=E9cution dudit ordres se fait avec pr=E9cision, avec
moins de parasites (surtout en ce qui concerne les cha=EEnes hi-fi).

Toutefois, il est de plus en plus av=E9r=E9 que la poussi=E8re qui
s'insinue entre les touches et la lamelle est responsable de nombre de
mauvais contacts. En =E9lectronique, s'ils ne conduisent pas =E0 un
refus d'ex=E9cution, du moins ils peuvent entra=EEner certains
dysfonctionnements tr=E8s peu d=E9sirables. Enfin, l'usure de la
commande, comme pour les commandes classiques, et la m=E8re des
r=E9sultats approximatifs. Sauf qu'ici, la panne est irr=E9versible, car
rien ne peut =EAtre remplac=E9 !

3=2E Conclusion

=C0 moins qu'il soit question d'un type d'appareil qui a fait ses
preuves en mati=E8re de r=E9sistance, malgr=E9 ce troisi=E8me mill=E9naire
commen=E7ant, tournez-vous vers des appareils =E0 commandes classiques,
malgr=E9 leurs nombreuses imperfections.

VII. Cassette et CD

1=2E La cassette audio

=C0 juste titre, la cassette audio s'impose jusqu'=E0 nos jours, car elle
regorge de points appr=E9ciables. Il s'agit d'un support qui r=E9siste
assez bien =E0 la chaleur, =E0 l'humidit=E9, =E0 la poussi=E8re et aux
chocs, lorsque ces agents sont dans la limite du tol=E9rable. Le prix
d'une cassette audio (vierge ou pas) est =E0 la port=E9e de
pratiquement toutes les bourses. =C0 cela s'ajoute la souplesse
d'enregistrement et d'effacement, ces derniers pouvant s'ex=E9cuter
plusieurs fois sur le m=EAme support. Notons =E9galement que
l'enregistrement sur cassette est durable (plus de vingt ans), stable
et fort peu co=FBteux (une t=EAte d'enregistrement vaut moins de deux
dollars).

De tous les d=E9fauts inh=E9rents =E0 la cassette audio, l'extr=EAme
sensibilit=E9 au magn=E9tisme en est le plus grave. En effet, le champ
magn=E9tique d'un aimant puissant suffit =E0 alt=E9rer, voire =E0 supprimer
un enregistrement, en tout ou en partie. En deuxi=E8me position des
inconv=E9nients, on peut citer la reproduction incompl=E8te de tout le
spectre sonore, surtout au niveau des aigus, sans compter le l=E9ger
souffle g=E9n=E9r=E9 lors de la lecture. Certes, de nouveaux types de
bande am=E9liorent le rendu acoustique (CrO2, cassette m=E9tal), mais
c'est encore perfectible. Signalons enfin comme inconv=E9nient d'une
certaine importance la recherche des plages qui s'op=E8re trop
lentement, m=EAme automatiquement (recherche automatique des =AB blancs
=BB dans certains mod=E8les de radios ou de cha=EEnes hi-fi).

2=2E Le CD

Moins encombrant que la cassette, car le l=E9ger et plat, le compact a
aussi l'avantage de r=E9sister totalement au magn=E9tisme. La qualit=E9
sonore permet de restituer pratiquement toute la gamme des sons, de
mani=E8re presque irr=E9prochable. De plus, la recherche des plages est
quasi-instantan=E9e (de quelques centi=E8mes de seconde =E0 sept
secondes), ce qui permet de programmer des s=E9lections en =E9coute et/ou
en enregistrement.

Ces si belles qualit=E9s sont noy=E9es dans une flop=E9e
d'incommodit=E9s. En fait de r=E9sistance, le CD est un pi=E8tre
exemple. La moindre tache d'huile ou des =E9gratignures profondes
(parfois m=EAme la chaleur) condamne la lecture =E0 des =AB sauts =BB
impr=E9vus ou =E0 des =AB b=E9gaiement =BB. En cas d'=E9gratignures
profondes, les d=E9g=E2ts sur CD sont irr=E9m=E9diables et la lecture de la
plage concern=E9e en est d=E9finitivement affect=E9e. Il suffit que le
support soit soumis =E0 une lumi=E8re, une chaleur ou une humidit=E9 assez
constante (mais pas trop forte) pour qu'il perde de son taux de
r=E9flexion et devienne terne. La cons=E9quence en est que le son baisse
d'intensit=E9, voire de qualit=E9. Et, comble du paradoxe, le CD co=FBte
au moins trois fois plus cher qu'une cassette vierge ou originale !
En termes de souplesse d'enregistrement, le CD a nettement du recul par
rapport =E0 la cassette audio, vu que sur CD, on n'enregistre qu'une
seule fois pour toutes ! Certes, les CDS reinscriptibles (CD-RW)
existent, mais le syst=E8me lecture n'est pas =E0 la port=E9e du premier
venu (il faut soit un ordinateur, soit une cha=EEne hi-fi supportant un
tel format) et il est observ=E9 qu'=E0 force de reinscription, la
qualit=E9 sonore se d=E9sagr=E8ge plus rapidement que sur cassette. Pour
ce qui est de la dur=E9e d'un CD audio, elle est limit=E9e en g=E9n=E9ral
=E0 74 ou =E0 80 minutes, alors que la cassette audio atteint 90 voire
120 minutes ! Bien entendu, cette dur=E9e peut =EAtre prolong=E9e jusqu'=E0
douze heures d'enregistrement et plus sur format MP3, mais ledit format
n'est r=E9pandu que sur Internet.

3=2E Conclusion

Malgr=E9 les inconv=E9nients de la cassette audio ou, nous la
pr=E9f=E9rons, et de tr=E8s loin, au CD. En effet, le commun des mortels
n'a pas toujours besoin d'un son =AB parfait =BB pour =E9couter sa
musique. En outre, les conditions de conservation d'un CD sont
nettement plus rigoureuses que celle d'une cassette audio.

On se demande pour quelles (obscures) raisons le CD continue =E0 =EAtre
vendu si abondamment, malgr=E9 son prix et ses multiples d=E9faut...

=E0 suivre...

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Moc
Lorsque un caméscope analogique de moyenne gamme de 13 ans (hi8) fait mieux
qu'un caméscope actuel de moyenne gamme aussi niveau résultat visible en
laissant de coté le design et tous les gadgets plus ou moins utiles...je
crois que la question esty bien posée.
Lorsque le quantitatif et le clinquant prenne le pas sur le résultat final
visible sur l'écran, ce qui est quand même pour quoi on achète un caméscope
non ?


"wma imperator" a écrit dans le message de news:

Le « tout digital » : les vices cachés

Il s'agit d'une étude comparative entre les appareils ou objets
mécaniques analogiques avec leurs équivalents numériques digitaux.
Il sera alors question de souligner que les appareils ou objets
digitaux ne sont pas toujours plus performants que leurs semblables
analogiques ou mécaniques.

I. Les montres

1. La montre bracelet à quartz

La montre à écran à cristaux liquides détient comme avantage majeur
l'affichage en clair de l'heure à la seconde près. En outre, elle
garde en mémoire la date courante. Pour les modèles un peu plus
évolués, la fonction alarme intéressera plus d'un, permettant de se
réveiller ou de se rappeler un événement n'importe quand. D'autres
montres possèdent également un chronomètre au dixième de seconde
près multifonctions.

Mais la montre à affichage discret souffre d'un défaut de taille : le
manque de précision, allant croissant au fil des ans. Par ailleurs, ce
genre d'appareils est tout particulièrement destiné à des
catégories précises de personnes : jeunes adolescents,
scientifiques,...

2. la montre à aiguilles

La montre à quartz à aiguilles fait preuve en général d'une haute
précision, avec rarement avance ou retard d'une minute par an.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, elle est très sombre en
énergie par rapport à la montre digitale. La montre à aiguilles
convient à tout le monde, sans exception d'âge ou de profession.

Malheureusement, la montre à aiguille reste plus fragile que sa sour
numérique, surtout en termes de chocs. Elle a aussi la fâcheuse
habitude de retarder fortement lorsque la pile faiblit, plupart des
fois. Dans les montres digitales, le plus souvent, l'écran cesse
d'afficher si la pile est trop faible et, avant cela, la montre n'a
pas coutume de retarder.

3. Conclusion

Les deux types d'appareils ayant chacun des vices de même
importance, il est difficile de porter un choix. Néanmoins, la montre
à aiguilles est, à mon sens, celle à privilégier, car elle
s'adapte à toutes les couches sociales.

II. Le récepteur radio

1. À commandes digitales

La radio à affichage numérique indique avec une grande précision la
fréquence de réception. Elle effectue automatiquement les recherches
de stations par simple appui d'une touche pour lancer l'opération.
Elle s'arrête automatiquement à une station de signal fort. La
radio digitale a en outre la capacité de mémoriser un certain nombre
de fréquences, accessibles dans des numéros préprogrammés (ex. :
n° 3 : RAGA FM). Enfin, il est avéré que la radio digitale accuse en
général une bien meilleure sensibilité que la radio analogique
classique (à bouton de réglage).

Il y a, bien entendu, le revers de la médaille. Pour ce qui est de la
rapidité de recherche de stations, avouons que la radio digitale
n'est pas une virtuose. Si des numéros prédéfinis ou un clavier
d'entrée directe des fréquences n'est pas prévu, il est très
fastidieux d'effectuer une recherche de stations, surtout en en ondes
courtes. En plus, les composantes électroniques de ce type de radio
sont très sensibles aux interférences extérieures, ce qui peut
perturber la recherche, voire la fausser. En dernier lieu, je signale
que la durée de vie des radios digitales est nettement plus courte que
celle de la radio classique, alors que, paradoxalement, leur prix est
plus élevé !

2. À boutons de réglage

La radio à boutons de réglage manuel a fait ses preuves en matière
de solidité et de simplicité. Sa technologie banalisée conduit au
prix réduit de ce genre d'appareils qui, en dépit de cela, ont la
vie dure.

L'inconvénient de base ce type de radio est que sa sélectivité
n'est pas toujours à la hauteur, surtout s'il s'agit de capter de
stations très proche en fréquence. Il est également vérifié qu'à
l'usage, le bouton de réglage génère des crépitements au fil des
années, allant jusqu'à endommager le condensateur variable.

3. Conclusion

Bien que la radio digitale capte plus nettement qu'une radio
classique, nous jugeons qu'elle ne fait pas le poids devant sa sour
analogique, vu sa durée de vie plus réduite et son prix plus élevé.
En effet, le commun des mortels a besoin de quelque chose de pratique
et de durable et la majorité de stations captées sur radio digitale
le sont tout autant à une radio à boutons de réglage manuel.

III. Les appareils de mesure

1. À l'affichage numérique

Qu'il s'agisse du thermomètre, du multimètre numérique ou de la
balance, les appareils de mesure à affichage numérique brillent par
leur grande précision de mesure avec lecture directe des résultats.
Par ailleurs, ils posent peu le problème de recalibrage et s'avèrent
de même durée de vie que les appareils à aiguilles et/ou à
repères.

Il faut cependant relever que ce type d'appareil nécessite une
alimentation en électricité, soit par piles ou par batteries, soit
sur secteur. Si ladite alimentation arrive à faiblir, les mesures
deviennent aberrantes. Il se pose aussi le problème du prix, nettement
plus élevé que celui des appareils analogiques.

2. À affichage à aiguilles ou par repères

Ce type d'appareils court les rues et ont l'avantage de coûter
vraiment moins cher. Une autre qualité que recèlent lesdits appareils
est qu'ils n'ont pas besoin de courant pour fonctionner, excepté
évidemment lors de mesure de résistances, capacités, gain de
transistor ou sens passant des diodes, entre autres.

Les défauts sont multiples. D'abord, il est des erreurs de lecture à
chaque mesure, dues à la parallaxe. Le vieillissement des composants
entraîne des pertes notables de précision et les recalibrages sont
fréquents. Pour les multimètres, il est habituel d'effectuer des
calculs pour trouver la valeur mesurée, d'où un manque de
rapidité. Tout comme les modèles numériques, si un calibre demande
une alimentation en énergie électrique de l'appareil et que ladite
énergie est déficiente, les résultats en pâtiront sérieusement.

3. Conclusion

À n'en pas douter, les appareils numériques sont beaucoup plus
performants que leurs frères analogiques. Toutefois, ils pèchent, une
fois de plus, au niveau du prix. En attendant que la technologie soit
moins coûteuse, je vous recommande, si votre bourse n'est pas
fournie, un appareil analogique.

IV. Bloc-notes et agendas

1. Le bloc-notes manuel

N'étant pas un appareil, cet outil fournit une aide précieuse à
son possesseur par le fait qu'il n'a pas besoin d'électricité et
surtout par la souplesse de prise de messages ou d'adresses, qui
s'effectue souvent très rapidement et à tout bout de champ.

Le bloc-notes manuel pèche en revanche au niveau de la
non-confidentialité de son contenu, accessible à n'importe quel
individu. De plus, en fait de recherche d'un numéro de téléphone
affecté à un nom, celle-ci est souvent longue si l'agenda commence
à se remplir et surtout lorsque les noms ne sont pas classés en ordre
alphabétique.

2. L'organiseur et autres Palm Pilot

Les agendas dits électroniques sont des champions de hiérarchisation
des données : les noms sont classés en ordre alphabétique, les
rendez-vous en ordre chronologique et rappelés par sonnerie, sans
oublier l'horloge intégrée, parfois avec un calendrier à plusieurs
années (souvent de 1901 à 2099). La capacité mémoire de plusieurs
modèles récents (surtout des Palm Pilot) est supérieure au meilleur
des blocs-notes manuels. En outre, les données peuvent être
modifiées à volonté est protégées par mot de passe.

Une foule d'avantages, certes, mais trois inconvénients fatals. Il
suffit que les circuits des agendas électroniques soient
insuffisamment ou pas du tout alimentés pour que les données
s'altèrent ou, pire, disparaissent. Malheur à celui qui aurait
emmagasiné beaucoup d'informations ! Ensuite, la prise de message est
de loin plus lente que celle d'un bloc-notes manuel, que ce soit par
clavier ou par stylet spécial tactile. Enfin, la fragilité d'un
organiseur ou d'un Palm Pilot n'a aucune commune mesure avec un
bloc-notes manuel qui peut résister à tous les chocs et tomber autant
de fois que possible sans danger.

3. Conclusion

En aucune façon je conseillerai à quelqu'un de prendre un organiser
ou un Palm Pilot à la place d'un bon bloc-notes en papier. C'est que
l'électronique appliquée à la gestion des rendez-vous des courts
messages est un pur gadget d'adolescent, trop coûteux et pas très
pratique.

V. Système manuel, système automatique dans un processus de pilotage
ou de suivi

1. Le système manuel

La boîte de vitesses, le pilotage ou la conduite manuelle ou, plus
modestement, les enregistrements manuels dans un magnétoscope ou dans
une radiocassette, sont des opérations on ne peut plus courantes qui
existent depuis des décennies. C'est le propre même de tout
appareil ou engin conventionnel. L'unique inconvénient réside dans
l'accoutumance effrénée de l'utilisateur après un usage trop
répété. Je rejette la vétusté du matériel, car il est normal que
tout appareil s'amortisse.

2. Le système automatique

L'électronique embarquée dans l'auto, l'avion, la vidéo pour la
chaîne hi-fi, réduit au minimum l'intervention de l'utilisateur, du
pilote ou du conducteur dans la bonne marche des choses. Quelques
touches à appuyer, quelques commandes à effectuer, voilà que les
vitesses changent de soi, l'avion vole sans participation immédiate du
pilote et la chaîne enregistre votre émission préférée à 18
heures, pour stopper automatiquement à 18 h 25.

Tout cela c'est vraiment beau... et aussi dangereux. En effet,
l'électronique ayant ses caprices dus aux perturbations extérieures
électromagnétiques, les confusions de traitement de l'information
sont toujours possibles. Un petit coup de chaleur suffit à faire
déconner le changement automatique de vitesses. Conséquence : un
accident pas très lointain. Il suffit d'un coup de foudre plus
pernicieux que les autres, qui s'abatte sur la carlingue d'un avion
pour déboussoler le pilote automatique et bonjour les crashs. De
petites coupures de courant pas très catholiques et voilà que
l'horloge interne de la chaîne hi-fi retarde ou retourne à zéro. Une
émission de ratée. Et l'entretien de ces systèmes sophistiqués
est souvent onéreux et, au pire, inefficace...

3. Conclusion

L'heure n'a pas encore sonné chez le commun des mortels, dans le
domaine de l'électronique, pour s'aventurer à tout automatiser. Pour
plus de sécurité, je vous recommande fortement le système manuel qui
a raison d'avoir la vie dure.

VI. Commandes classiques contre commandes à touches à effleurement
(par simple appui)

1. les commandes classiques

Elles ont l'avantage intéressant d'être pouvoir remplacées par une
équivalente. Mais les défauts pullulent :

Les commandes à levier n'assurent pas une totale spontanéité des
résultats et, à la longue, conduisent à des résultats
approximatifs. L'usure mène lesdites commandes à des mauvais
fonctionnements, surtout au niveau des radios, en ce qui concerne les
boutons rotatifs ou glissants, et même les touches à levier (Play,
Stop, Rec, Rew, FF, ...). Il arrive qu'une touche saute, d'un bouton
tourne en produisant de désagréables crépitements, qu'un bouton
glissant ne réponde pas aux réponde aléatoirement.

2. Les commandes par simple appui

Le temps de réponse entre l'appui et le résultat est très court.
De plus, l'exécution dudit ordres se fait avec précision, avec
moins de parasites (surtout en ce qui concerne les chaînes hi-fi).

Toutefois, il est de plus en plus avéré que la poussière qui
s'insinue entre les touches et la lamelle est responsable de nombre de
mauvais contacts. En électronique, s'ils ne conduisent pas à un
refus d'exécution, du moins ils peuvent entraîner certains
dysfonctionnements très peu désirables. Enfin, l'usure de la
commande, comme pour les commandes classiques, et la mère des
résultats approximatifs. Sauf qu'ici, la panne est irréversible, car
rien ne peut être remplacé !

3. Conclusion

À moins qu'il soit question d'un type d'appareil qui a fait ses
preuves en matière de résistance, malgré ce troisième millénaire
commençant, tournez-vous vers des appareils à commandes classiques,
malgré leurs nombreuses imperfections.

VII. Cassette et CD

1. La cassette audio

À juste titre, la cassette audio s'impose jusqu'à nos jours, car elle
regorge de points appréciables. Il s'agit d'un support qui résiste
assez bien à la chaleur, à l'humidité, à la poussière et aux
chocs, lorsque ces agents sont dans la limite du tolérable. Le prix
d'une cassette audio (vierge ou pas) est à la portée de
pratiquement toutes les bourses. À cela s'ajoute la souplesse
d'enregistrement et d'effacement, ces derniers pouvant s'exécuter
plusieurs fois sur le même support. Notons également que
l'enregistrement sur cassette est durable (plus de vingt ans), stable
et fort peu coûteux (une tête d'enregistrement vaut moins de deux
dollars).

De tous les défauts inhérents à la cassette audio, l'extrême
sensibilité au magnétisme en est le plus grave. En effet, le champ
magnétique d'un aimant puissant suffit à altérer, voire à supprimer
un enregistrement, en tout ou en partie. En deuxième position des
inconvénients, on peut citer la reproduction incomplète de tout le
spectre sonore, surtout au niveau des aigus, sans compter le léger
souffle généré lors de la lecture. Certes, de nouveaux types de
bande améliorent le rendu acoustique (CrO2, cassette métal), mais
c'est encore perfectible. Signalons enfin comme inconvénient d'une
certaine importance la recherche des plages qui s'opère trop
lentement, même automatiquement (recherche automatique des « blancs
» dans certains modèles de radios ou de chaînes hi-fi).

2. Le CD

Moins encombrant que la cassette, car le léger et plat, le compact a
aussi l'avantage de résister totalement au magnétisme. La qualité
sonore permet de restituer pratiquement toute la gamme des sons, de
manière presque irréprochable. De plus, la recherche des plages est
quasi-instantanée (de quelques centièmes de seconde à sept
secondes), ce qui permet de programmer des sélections en écoute et/ou
en enregistrement.

Ces si belles qualités sont noyées dans une flopée
d'incommodités. En fait de résistance, le CD est un piètre
exemple. La moindre tache d'huile ou des égratignures profondes
(parfois même la chaleur) condamne la lecture à des « sauts »
imprévus ou à des « bégaiement ». En cas d'égratignures
profondes, les dégâts sur CD sont irrémédiables et la lecture de la
plage concernée en est définitivement affectée. Il suffit que le
support soit soumis à une lumière, une chaleur ou une humidité assez
constante (mais pas trop forte) pour qu'il perde de son taux de
réflexion et devienne terne. La conséquence en est que le son baisse
d'intensité, voire de qualité. Et, comble du paradoxe, le CD coûte
au moins trois fois plus cher qu'une cassette vierge ou originale !
En termes de souplesse d'enregistrement, le CD a nettement du recul par
rapport à la cassette audio, vu que sur CD, on n'enregistre qu'une
seule fois pour toutes ! Certes, les CDS reinscriptibles (CD-RW)
existent, mais le système lecture n'est pas à la portée du premier
venu (il faut soit un ordinateur, soit une chaîne hi-fi supportant un
tel format) et il est observé qu'à force de reinscription, la
qualité sonore se désagrège plus rapidement que sur cassette. Pour
ce qui est de la durée d'un CD audio, elle est limitée en général
à 74 ou à 80 minutes, alors que la cassette audio atteint 90 voire
120 minutes ! Bien entendu, cette durée peut être prolongée jusqu'à
douze heures d'enregistrement et plus sur format MP3, mais ledit format
n'est répandu que sur Internet.

3. Conclusion

Malgré les inconvénients de la cassette audio ou, nous la
préférons, et de très loin, au CD. En effet, le commun des mortels
n'a pas toujours besoin d'un son « parfait » pour écouter sa
musique. En outre, les conditions de conservation d'un CD sont
nettement plus rigoureuses que celle d'une cassette audio.

On se demande pour quelles (obscures) raisons le CD continue à être
vendu si abondamment, malgré son prix et ses multiples défaut...

à suivre...
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Alf92
wma imperator () a écrit
dans news: :

Le « tout digital » : les vices cachés

Il s'agit d'une étude comparative entre les appareils ou objets
mécaniques analogiques avec leurs équivalents numériques digitaux.
Il sera alors question de souligner que les appareils ou objets
digitaux ne sont pas toujours plus performants que leurs semblables
analogiques ou mécaniques.

I. Les montres
(...)




mort de rire. :)))))))

--
Cordialement,
Alf92
======> http://frpn.online.fr