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Tribunal compétant

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méoui
Bonjour à tous,

Soit A le siège et service comptable d'une agence immobilière (située à
Paris)
Soit B antenne régionale de cette agence (située à Lille)
Soit C client de cette agence

C loue un appartement à Lyon par l'intermédiaire de B (qui effectue le bail
de location, l'état des lieux etc.)
Après 3,5 ans C résilie le bail avec préavis légal de 3 mois (soit le 30
juin la fin du préavis)
B et C effectue un état des lieux contradictoire
A partir du premier septembre C relance B à plusieurs reprises pour
remboursement de la caution (téléphone, courrier simple, puis courrier
recommandé)
Début décembre A adresse un chèque de 700 euros de remboursement de caution
(avec au passage 30 euros de retenue pour "quittancement", mais ce n'est pas
l'objet du litige)
C dépose le chèque en banque, celui-ci revient impayé.
C ne réussit pas à obtenir de raisons par téléphone de B qui se retranche
derrière la "maison mère A à Paris : voir avec eux, service comptable"
A raccroche le téléphone au nez de C

C souhaite déposer auprès du médiateur de proximité une injonction de payer
L'employé du tribunal d'instance de Lille conseille à C de déposer cette
injonction de payer auprès du tribunal de Paris exposant le motif
"s'agissant d'un acte commercial il faut déposer au siège social de la
société à Paris puisque c'est celle-ci qui a émis le chèque et au tribunal
de commerce"

Peut-on me préciser si cela est légal ?
Déjà je pensais (quelques vieilles notions de droit à l'école) qu'il n'y
avait pas d'acte de commerce entre particulier et commerçant donc pas
tribunal de commerce ?
et quand bien même pourquoi Paris puisqu'il y a une agence à Lille qui
traite les contrats ?

Merci par avance pour vos lumières

10 réponses

1 2
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méoui
"> C loue un appartement à Lyon par l'intermédiaire de B (qui effectue le
bail
de location, l'état des lieux etc.)



Lire : Lille au lieu de Lyon
Mes excuses
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dsabri
je ne vois pas d'acte de commerce non plus!
dans les compétences territoriales des tribunaux, il y a des exceptions; en
principe on ale choix (en tant que particulier du moins) entre le tribunal
du lieu de résidence de l'entreprise ou du lieu de la prestation
et je ne vois pas ce que le tribunal de commerce vient faire sauf si le
particulier le choisit mais j'attend la réponses de gens plus compétents
(pour info j'ai deja eu un problème de ce genre ou l'avocate allait se
planter, heureusement que j'avais posé la question elle s'est renseignée
car c'était un cas qu'elle n'avait jamais eu : même les pro apprennent
...des choses)
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belloy
"méoui" a écrit dans le message de news:
peSlh.114$
Bonjour à tous,

Soit A le siège et service comptable d'une agence immobilière (située à
Paris)
Soit B antenne régionale de cette agence (située à Lille)
Soit C client de cette agence

C loue un appartement à Lyon par l'intermédiaire de B (qui effectue le
bail
de location, l'état des lieux etc.)
Après 3,5 ans C résilie le bail avec préavis légal de 3 mois (soit le 30
juin la fin du préavis)
B et C effectue un état des lieux contradictoire
A partir du premier septembre C relance B à plusieurs reprises pour
remboursement de la caution (téléphone, courrier simple, puis courrier
recommandé)
Début décembre A adresse un chèque de 700 euros de remboursement de
caution
(avec au passage 30 euros de retenue pour "quittancement", mais ce n'est
pas
l'objet du litige)
C dépose le chèque en banque, celui-ci revient impayé.
C ne réussit pas à obtenir de raisons par téléphone de B qui se retranche
derrière la "maison mère A à Paris : voir avec eux, service comptable"
A raccroche le téléphone au nez de C

C souhaite déposer auprès du médiateur de proximité une injonction de
payer
L'employé du tribunal d'instance de Lille conseille à C de déposer cette
injonction de payer auprès du tribunal de Paris exposant le motif
"s'agissant d'un acte commercial il faut déposer au siège social de la
société à Paris puisque c'est celle-ci qui a émis le chèque et au tribunal
de commerce"

Peut-on me préciser si cela est légal ?
Déjà je pensais (quelques vieilles notions de droit à l'école) qu'il n'y
avait pas d'acte de commerce entre particulier et commerçant donc pas
tribunal de commerce ?
et quand bien même pourquoi Paris puisqu'il y a une agence à Lille qui
traite les contrats ?

Merci par avance pour vos lumières



Le commerçant (siège de Paris) vous a délivré un chèque qui vous est revenu
impayé pour le motif, je suppose , manque de provision.
Vous avez tout intérêt à prendre contact avec l'émetteur du chèque, afin de
convenir avec elle d'une nouvelle présentation du chèque si sa situation
bancaire le permet. Dans le cas contraire, vous avez tout intérêt à définir
avec elle d'autres modalités de paiement (règlement en espèces, par exemple)
et à lui restituer le chèque après paiement afin de lui permettre de
régulariser l'incident de paiement auprès de sa banque.

Si la situation ne se règle pas, : voyez un huissier :
Il existe une procédure simple et efficace permettant d'obtenir le
recouvrement judiciaire d'une créance résultant d'un chèque impayé.
Cette procédure est utilisable quelque soit :
Le montant du chèque,

La qualité du tireur du chèque (professionnel ou commerçant)

Le porteur du chèque doit remettre à un huissier de justice : le chèque en
original

Un certificat de non-paiement délivré par la banque (ne pas confondre avec
l'attestation de rejet).

L'Huissier de Justice, muni de ce document, s'occupe de toute la procédure,
signification au débiteur du certificat de non-paiement avec commandement de
payer passé le délai de quinze jours et faute par le débiteur d'avoir
obtempéré au commandement, il appose la formule exécutoire, ce qui confère
au chèque la force d'un véritable jugement.
Dès lors qu'un chèque revient impayé, donnez vous rapidement les moyens de
mettre en place la procédure d'exécution, avant que votre débiteur ne soit
insolvable.

Conclusion , ne cherchez pas la compétence d'un quelconque tribunal.


































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méoui
"belloy" a écrit dans le message de news:
45980c58$0$21149$


Le commerçant (siège de Paris) vous a délivré un chèque qui vous est
revenu impayé pour le motif, je suppose , manque de provision.
Vous avez tout intérêt à prendre contact avec l'émetteur du chèque, afin
de convenir avec elle d'une nouvelle présentation du chèque si sa
situation bancaire le permet. Dans le cas contraire, vous avez tout
intérêt à définir avec elle d'autres modalités de paiement (règlement en
espèces, par exemple) et à lui restituer le chèque après paiement afin de
lui permettre de régulariser l'incident de paiement auprès de sa banque.




D'accord, mais le siège de Paris raccroche le téléphone, pas moyen de
discuter.
Je pense aussi que le compte est sans provision.
Je ne vais pas me déplacer à Paris (coût du voyage + incertain d'être reçu
par une personne compétente).


Si la situation ne se règle pas, : voyez un huissier :
Il existe une procédure simple et efficace permettant d'obtenir le
recouvrement judiciaire d'une créance résultant d'un chèque impayé.
Cette procédure est utilisable quelque soit :
Le montant du chèque,

La qualité du tireur du chèque (professionnel ou commerçant)

Le porteur du chèque doit remettre à un huissier de justice : le chèque en
original

Un certificat de non-paiement délivré par la banque (ne pas confondre
avec l'attestation de rejet).

L'Huissier de Justice, muni de ce document, s'occupe de toute la
procédure, signification au débiteur du certificat de non-paiement avec
commandement de payer passé le délai de quinze jours et faute par le
débiteur d'avoir obtempéré au commandement, il appose la formule
exécutoire, ce qui confère au chèque la force d'un véritable jugement.
Dès lors qu'un chèque revient impayé, donnez vous rapidement les moyens de
mettre en place la procédure d'exécution, avant que votre débiteur ne soit
insolvable.

Conclusion , ne cherchez pas la compétence d'un quelconque tribunal.



Pourtant il semble que l'injonction de payer est une formule assez simple à
faire appliquer ?


OK merci.
Je comprends votre procédure, mais qui paye les honoraires de l'huissier ?
Il faut comprendre que la somme à récupérer est importante pour moi, mais
toutefois pas assez élevée pour engager des frais complémentaires.

Cordialement
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belloy
"méoui" a écrit dans le message de news:
7MVlh.140$

"belloy" a écrit dans le message de news:
45980c58$0$21149$


Le commerçant (siège de Paris) vous a délivré un chèque qui vous est
revenu impayé pour le motif, je suppose , manque de provision.
Vous avez tout intérêt à prendre contact avec l'émetteur du chèque, afin
de convenir avec elle d'une nouvelle présentation du chèque si sa
situation bancaire le permet. Dans le cas contraire, vous avez tout
intérêt à définir avec elle d'autres modalités de paiement (règlement en
espèces, par exemple) et à lui restituer le chèque après paiement afin de
lui permettre de régulariser l'incident de paiement auprès de sa banque.




D'accord, mais le siège de Paris raccroche le téléphone, pas moyen de
discuter.
Je pense aussi que le compte est sans provision.
Je ne vais pas me déplacer à Paris (coût du voyage + incertain d'être reçu
par une personne compétente).


Si la situation ne se règle pas, : voyez un huissier :
Il existe une procédure simple et efficace permettant d'obtenir le
recouvrement judiciaire d'une créance résultant d'un chèque impayé.
Cette procédure est utilisable quelque soit :
Le montant du chèque,

La qualité du tireur du chèque (professionnel ou commerçant)

Le porteur du chèque doit remettre à un huissier de justice : le chèque
en original

Un certificat de non-paiement délivré par la banque (ne pas confondre
avec l'attestation de rejet).

L'Huissier de Justice, muni de ce document, s'occupe de toute la
procédure, signification au débiteur du certificat de non-paiement avec
commandement de payer passé le délai de quinze jours et faute par le
débiteur d'avoir obtempéré au commandement, il appose la formule
exécutoire, ce qui confère au chèque la force d'un véritable jugement.
Dès lors qu'un chèque revient impayé, donnez vous rapidement les moyens
de mettre en place la procédure d'exécution, avant que votre débiteur ne
soit insolvable.

Conclusion , ne cherchez pas la compétence d'un quelconque tribunal.



Pourtant il semble que l'injonction de payer est une formule assez simple
à faire appliquer ?



Cette procédure (l'injonction de payer) n'a aucun intérêt en l'espèce, le
paiement a eu lieu, vous êtes en possession d'un chèque revenu impayé,
faites intervenir un huissier compétent (du lieu du TI de votre débiteur),
les frais seront à la charge du débiteur.
Verifiez toutefois sur Infogreffe que votre débiteur n'a pas engagé une
procédure collective (cessation de paiement, reglement judiciaire etc...)
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Girgols
méoui a écrit :

Bonjour à tous,

Soit A le siège et service comptable d'une agence immobilière (situ ée à
Paris)
Soit B antenne régionale de cette agence (située à Lille)
Soit C client de cette agence

C loue un appartement à Lyon par l'intermédiaire de B (qui effectue l e bail
de location, l'état des lieux etc.)
Après 3,5 ans C résilie le bail avec préavis légal de 3 mois (soi t le 30
juin la fin du préavis)
B et C effectue un état des lieux contradictoire
A partir du premier septembre C relance B à plusieurs reprises pour
remboursement de la caution (téléphone, courrier simple, puis courrier
recommandé)
Début décembre A adresse un chèque de 700 euros de remboursement de caution
(avec au passage 30 euros de retenue pour "quittancement", mais ce n'est pas
l'objet du litige)
C dépose le chèque en banque, celui-ci revient impayé.
C ne réussit pas à obtenir de raisons par téléphone de B qui se r etranche
derrière la "maison mère A à Paris : voir avec eux, service comptab le"
A raccroche le téléphone au nez de C

C souhaite déposer auprès du médiateur de proximité une injonctio n de payer
L'employé du tribunal d'instance de Lille conseille à C de déposer cette
injonction de payer auprès du tribunal de Paris exposant le motif
"s'agissant d'un acte commercial il faut déposer au siège social de la
société à Paris puisque c'est celle-ci qui a émis le chèque et au tribunal
de commerce"

Peut-on me préciser si cela est légal ?
Déjà je pensais (quelques vieilles notions de droit à l'école) qu 'il n'y
avait pas d'acte de commerce entre particulier et commerçant donc pas
tribunal de commerce ?
et quand bien même pourquoi Paris puisqu'il y a une agence à Lille qui
traite les contrats ?



en effet le tribunal de commerce traite uniquement les litiges
commerciaux entre les commerçants eux-mêmes et le tribunal compétent
ou le médiateur désigné doit être inscrits.dans les statuts et dans
ce cas il se pourrait en effet que le tribunal ou le médiateur soit
celui du lieu de résident du siége social.
mais je le répète il n'y a aucun acte de commerce entre un
commerçant et un particuliers

(sauf erreur de ma part, le particulier aurait éventuellement la
faculté de choisir le tribunal (civil ou commercial) qu'il souhaite).

Merci par avance pour vos lumières


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belloy
"Girgols" a écrit dans le message de news:

"mais je le répète il n'y a aucun acte de commerce entre un
commerçant et un particuliers"

Et comment appelez vous l'acte qui consiste à la vente d'une baguette de
pain par le boulanger au particulier????? ou le concessionnaire qui vend une
voiture à un particulier????
Avatar
Girgols
On 1 jan, 12:01, "belloy" wrote:
"Girgols" a écrit dans le message de news:

"mais je le répète il n'y a aucun acte de commerce entre un
commerçant et un particuliers"

Et comment appelez vous l'acte qui consiste à la vente d'une baguette de
pain par le boulanger au particulier????? ou le concessionnaire qui vend une
voiture à un particulier????



j'ai dû mal m'exprimer : pour le droit les actes de commerce sont
listés de façon exhaustive dans le code de commerce
L'achat d'une baguette auprès de son boulanger ou d'une voiture
auprès d'un concessionaire par des particuliers ne sont pas des acte
de commerce (pas d'achat pour revendre, par exemple).

bonne année 2007
Avatar
Uly
"méoui" a écrit dans le message de news:
7MVlh.140$
.................
OK merci.
Je comprends votre procédure, mais qui paye les honoraires de l'huissier ?
Il faut comprendre que la somme à récupérer est importante pour moi, mais
toutefois pas assez élevée pour engager des frais complémentaires.



Dans notre Ripoublique vous venez de comprendre que la justice est faite
pour les riches :o)
Avatar
Nicolas Besançon
Je ne vois pas sur quoi est fondée cette analyse, car on vient de nous
dire que les frais étaient à la charge du débiteur... Le créancier
au final récupère ses sous sans débourser un centime...

(Sauf éventuellement une lettre recommandée à 7 euros mais bon...)

Même si je reconnais volontiers que votre analyse peut s'appliquer à
d'autres situations, je pense que celle-ci est tout à fait arbitraire
dans le cas présent...

Amitiés,
N.B.B.




Uly a écrit :

"méoui" a écrit dans le message de news:
7MVlh.140$
.................
> OK merci.
> Je comprends votre procédure, mais qui paye les honoraires de l'huiss ier ?
> Il faut comprendre que la somme à récupérer est importante pour m oi, mais
> toutefois pas assez élevée pour engager des frais complémentaires.

Dans notre Ripoublique vous venez de comprendre que la justice est faite
pour les riches :o)


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