"Orange exonère ses clients ADSL de l'abonnement téléphonique
Le fournisseur d'accès à Internet propose du haut-débit « nu », qui ne
nécessite plus de payer pour une ligne téléphonique".
Pour ceux qui pourraient être tentés par ce gros mensonge, lire la suite
:
"Déclinés en deux forfaits de 1 Mbit/s et 8 Mbit/s, les « Packs Mégamax
ligne ADSL incluse » ne sont pas pour autant bon marché. Il faut en
effet compter 39,90 ¤/mois pour le premier et 44,90 ¤/mois pour le
second, hors location du modem (+ 3 ¤/mois)".
Bonjour l'arnaque...
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il faut etre eligible à la tv pour prendre cette offre plutot car la tv etant gratuite ce n'est pas une obligation de la prendre
Bientôt on aura droit à la redevance pour la télé sur Internet :-@
orange ne donne pas le decodeur d'office contrairement à d'autres. il
faut le demander et hors periode promo payer 49¤ de frais de caution. donc si pas de decodeur, pas de redevance
mattdu95
Jean-Yves Bernier wrote:
mattdu95 wrote:
n'ont plus de sous pour payer la collecte ip
La bonne question à se poser est "quelle collecte IP puis-je payer avec 30 (40, 50) Euros"? Sachant qu'avoir 10Mbps pour causer avec son NRA, ça fait une conversation limitée.
j'ai pas trop compris la question mais la collecte est regionale elle ne
se paye pas au niveau d'une ligne ou d'un nra c'est mutualisé sur une zone.
Jean-Yves Bernier wrote:
mattdu95 <mattdu95_at@_hotmail.com> wrote:
n'ont plus de sous pour payer la collecte ip
La bonne question à se poser est "quelle collecte IP puis-je payer avec
30 (40, 50) Euros"? Sachant qu'avoir 10Mbps pour causer avec son NRA,
ça fait une conversation limitée.
j'ai pas trop compris la question mais la collecte est regionale elle ne
se paye pas au niveau d'une ligne ou d'un nra c'est mutualisé sur une zone.
La bonne question à se poser est "quelle collecte IP puis-je payer avec 30 (40, 50) Euros"? Sachant qu'avoir 10Mbps pour causer avec son NRA, ça fait une conversation limitée.
j'ai pas trop compris la question mais la collecte est regionale elle ne
se paye pas au niveau d'une ligne ou d'un nra c'est mutualisé sur une zone.
Pierre-Marcel
mattdu95 a exposé le 12/10/2006 :
orange ne donne pas le decodeur d'office contrairement à d'autres. il faut le demander et hors periode promo payer 49¤ de frais de caution. donc si pas de decodeur, pas de redevance
Excellent merci :')
mattdu95 a exposé le 12/10/2006 :
orange ne donne pas le decodeur d'office contrairement à d'autres. il faut le
demander et hors periode promo payer 49¤ de frais de caution. donc si pas de
decodeur, pas de redevance
orange ne donne pas le decodeur d'office contrairement à d'autres. il faut le demander et hors periode promo payer 49¤ de frais de caution. donc si pas de decodeur, pas de redevance
Excellent merci :')
Pascal Hambourg
Salut,
Je la reformule: sachant que la collecte coûte cher (qu'on l'achète ou la fasse soi-même), on la sous-dimensionne pour diminuer son coût (ça s'appelle rapport de contention et le web parle de 50:1 pour l'ADSL résidentiel, ce que j'ai du mal à croire mais qui signifierait que 50 abonnés 1Mbps se partagent un débit de 1Mbps).
C'est cohérent avec ma consommation moyenne, en tout cas. Je suis en 1024/256. La consommation moyenne par abonné chez Nerim est un peu plus élevée (http://stats.nerim.net/nav/cipa/) mais c'est un FAI plutôt orienté pro.
En conclusion, je cherche que prix il faudra que je mette demain pour avoir effectivement 10Mbps jusqu'à mon FAI et ses peerings (vers l'Internet, c'est une autre affaire).
Le prix qu'il faut mettre est celui d'un FAI qui ne rogne pas sur sa collecte. :-)
Salut,
Je la reformule: sachant que la collecte coûte cher (qu'on l'achète ou
la fasse soi-même), on la sous-dimensionne pour diminuer son coût
(ça s'appelle rapport de contention et le web parle de 50:1 pour l'ADSL
résidentiel, ce que j'ai du mal à croire mais qui signifierait que 50
abonnés 1Mbps se partagent un débit de 1Mbps).
C'est cohérent avec ma consommation moyenne, en tout cas. Je suis en
1024/256. La consommation moyenne par abonné chez Nerim est un peu plus
élevée (http://stats.nerim.net/nav/cipa/) mais c'est un FAI plutôt
orienté pro.
En conclusion, je cherche que prix il faudra que je mette demain pour
avoir effectivement 10Mbps jusqu'à mon FAI et ses peerings (vers
l'Internet, c'est une autre affaire).
Le prix qu'il faut mettre est celui d'un FAI qui ne rogne pas sur sa
collecte. :-)
Je la reformule: sachant que la collecte coûte cher (qu'on l'achète ou la fasse soi-même), on la sous-dimensionne pour diminuer son coût (ça s'appelle rapport de contention et le web parle de 50:1 pour l'ADSL résidentiel, ce que j'ai du mal à croire mais qui signifierait que 50 abonnés 1Mbps se partagent un débit de 1Mbps).
C'est cohérent avec ma consommation moyenne, en tout cas. Je suis en 1024/256. La consommation moyenne par abonné chez Nerim est un peu plus élevée (http://stats.nerim.net/nav/cipa/) mais c'est un FAI plutôt orienté pro.
En conclusion, je cherche que prix il faudra que je mette demain pour avoir effectivement 10Mbps jusqu'à mon FAI et ses peerings (vers l'Internet, c'est une autre affaire).
Le prix qu'il faut mettre est celui d'un FAI qui ne rogne pas sur sa collecte. :-)
Pascal Hambourg
C'est du multiplexage statistique qui convient bien aux usages interactifs comme le web, car le débit d'un abonné est en dents de scie avec une répartition aléatoire dans le temps des pics.
Eventuellement superposé à de petits débits continus (messagerie instantanée, VoIP, jeu en ligne).
En revanche, dans le cas de transferts soutenus, il y a effectivement division par le nombre d'abonnés.
Oui, quand le lien atteint la saturation.
On comprend assez facilement que contention de 50:1 et P2P soient incompatibles.
En effet. Un abonné téléchargeur intensif consomme autant que 20 voire 50 abonnés "normaux", et si le téléchargement intensif devient la norme, c'est tout le modèle de coûts qui se casse la gueule. J'ajoute donc une condition supplémentaire à ma réponse précédente : un prix suffisamment dissuasif pour ne pas attirer trop de téléchargeurs intensifs. ;-)
C'est du multiplexage statistique qui convient bien aux usages
interactifs comme le web, car le débit d'un abonné est en dents de scie
avec une répartition aléatoire dans le temps des pics.
Eventuellement superposé à de petits débits continus (messagerie
instantanée, VoIP, jeu en ligne).
En revanche, dans
le cas de transferts soutenus, il y a effectivement division par le
nombre d'abonnés.
Oui, quand le lien atteint la saturation.
On comprend assez facilement que contention de 50:1 et P2P soient
incompatibles.
En effet. Un abonné téléchargeur intensif consomme autant que 20 voire
50 abonnés "normaux", et si le téléchargement intensif devient la norme,
c'est tout le modèle de coûts qui se casse la gueule. J'ajoute donc une
condition supplémentaire à ma réponse précédente : un prix suffisamment
dissuasif pour ne pas attirer trop de téléchargeurs intensifs. ;-)
C'est du multiplexage statistique qui convient bien aux usages interactifs comme le web, car le débit d'un abonné est en dents de scie avec une répartition aléatoire dans le temps des pics.
Eventuellement superposé à de petits débits continus (messagerie instantanée, VoIP, jeu en ligne).
En revanche, dans le cas de transferts soutenus, il y a effectivement division par le nombre d'abonnés.
Oui, quand le lien atteint la saturation.
On comprend assez facilement que contention de 50:1 et P2P soient incompatibles.
En effet. Un abonné téléchargeur intensif consomme autant que 20 voire 50 abonnés "normaux", et si le téléchargement intensif devient la norme, c'est tout le modèle de coûts qui se casse la gueule. J'ajoute donc une condition supplémentaire à ma réponse précédente : un prix suffisamment dissuasif pour ne pas attirer trop de téléchargeurs intensifs. ;-)
Nina Popravka
On Fri, 13 Oct 2006 13:04:44 +0200, (Jean-Yves Bernier) wrote:
On comprend assez facilement que contention de 50:1 et P2P soient incompatibles. Je suis Free dégroupée, donc j'ai un débit de la mort qui tue, j'ai
une utilisation que je qualifierais de "normale un peu soutenue", qui est en fait ridicule par rapport aux téléchargeurs fous, et grosso merdo je descend 15 à 20 Go par mois. J'ai la flemme de calculer en standard ARCEP. La cop de mon père (Free dégroupée aussi) doit lire 20 mails par mois, point barre. (plus le téléphone et la télé) -- Nina
On Fri, 13 Oct 2006 13:04:44 +0200, grokub@pescadoo.net (Jean-Yves
Bernier) wrote:
On comprend assez facilement que contention de 50:1 et P2P soient
incompatibles.
Je suis Free dégroupée, donc j'ai un débit de la mort qui tue, j'ai
une utilisation que je qualifierais de "normale un peu soutenue", qui
est en fait ridicule par rapport aux téléchargeurs fous, et grosso
merdo je descend 15 à 20 Go par mois.
J'ai la flemme de calculer en standard ARCEP.
La cop de mon père (Free dégroupée aussi) doit lire 20 mails par
mois, point barre. (plus le téléphone et la télé)
--
Nina
On Fri, 13 Oct 2006 13:04:44 +0200, (Jean-Yves Bernier) wrote:
On comprend assez facilement que contention de 50:1 et P2P soient incompatibles. Je suis Free dégroupée, donc j'ai un débit de la mort qui tue, j'ai
une utilisation que je qualifierais de "normale un peu soutenue", qui est en fait ridicule par rapport aux téléchargeurs fous, et grosso merdo je descend 15 à 20 Go par mois. J'ai la flemme de calculer en standard ARCEP. La cop de mon père (Free dégroupée aussi) doit lire 20 mails par mois, point barre. (plus le téléphone et la télé) -- Nina
Pascal Hambourg
Un abonné téléchargeur intensif consomme autant que 20 voire 50 abonnés "normaux", et si le téléchargement intensif devient la norme, c'est tout le modèle de coûts qui se casse la gueule.
C'est quoi un "abonné normal"? Un abonné qui a un usage interactif. Sa consommation est faite de bouffées entre lesquels il analyse les données qu'il vient de recevoir.
Ça c'est la définition de l'usage traditionnel des abonnés résidentiels. Mais les usages changent. Au début, le téléchargement intensif était marginal, ce n'est clairement plus le cas maintenant.
Malheureusement, il n'est dit nulle part dans les CGV qu'on doit se comporter un utilisateur interactif. Et il n'est fait mention d'aucune limitation de cet ordre dans les offres, qui sont des offre d'«accès internet» et pas d'«accès web».
Non, en effet. Certains FAI (en France, câble essentiellement) ont indirectement cherché à limiter le téléchargement avec des quotas et des suppléments de prix en fonction du dépassement. Cela revient plus ou moins à facturer au volume, ce qui ne me paraît pas si anormal dans le cadre d'une offre d'accès mutualisée.
Dès lors, je ne vois pas ce qui permet de qualifier le téléchargement intensif d'usage anormal
Ce n'est pas moi qui ai qualifié le téléchargement intensif d'anormal, ou alors toujours entre guillemets. La définition d'une normalité est de toute façon toujours arbitraire. Je me contenterai de dire que le téléchargement intensif sort clairement du modèle de coûts traditionnel pris en compte par les FAI pour dimensionner les tuyaux et calculer les tarifs d'accès forfaitaires. Par conséquent, il est préjudiciable et pour les FAI en explosant les coûts de collecte, et pour les abonnés eux-même en causant une congestion des tuyaux. Résultat, la situation n'est satisfaisante pour personne.
Alors, quelles solutions ?
Compte tenu des coûts de collecte, il n'est pas cohérent de continuer à faire payer 30 ¤/mois seulement à un abonné qui consomme plusieurs Mbit/s en permanence. Toutee solution viable doit obligatoirement mettre en adéquations les tarifs et les coûts, ce qui implique soit d'augmenter les tarifs, soit de limiter les volumes. Mais encore faut-il le faire de façon satisfaisante pour le plus grand nombre.
Le bridage de ports ou de protocoles n'est évidemment pas satisfaisant pour tous. Il satisfait le FAI en lui évitant de devoir payer pour augmenter sa collecte, mais ne satisfait pas les abonnés utilisant des applications "non standard", ce qui n'englobe pas que le téléchargement.
Le FAI pourrait réévaluer la consommation moyenne par abonné en tenant compte des nouveaux usages y compris le téléchargement et augmenter son tarif en conséquence, ce qui lui permet de financer une collecte dimensionnée pour ces nouveaux usages. Mais après tout, est-il normal qu'un abonné qui consomme 50 fois plus qu'un autre paie le même prix basé sur une moyenne ?
Le FAI pourrait établir un tarif variable en fonction de la consommation individuelle de chaque abonné. Ce serait plus équitable, mais aussi plus compliqué à mettre en oeuvre, voir les déboires des FAI câbles qui ont essayé.
Si je regarde un streaming d'une heure en temps-réel, est-ce un téléchargement intensif ou un usage normal?
Comme je l'ai déjà dit, je ne me prononce pas sur la normalité d'une application. Le caractère intensif du téléchargement dépend de sa périodicité. Une demi-heure par jour, ce n'est pas la même chose qu'une demi-heure toutes les heures.
Beaucoup de marchands voudraient que ce soit un usage normal, et même encouragé (video à la demande). Soyez certain qu'on ne parlera plus d'abonnés "anormaux" quand ils téléchargeront intensivement du contenu payant.
De quels "marchands" parles-tu, et qui est "on" ? Tout dépend dans la poche de qui vont les revenus des téléchargement payants. Si c'est dans la poche de fournisseurs indépendants des FAI, ça va faire une belle jambe à ces derniers que le contenu soit payant ou pas. Si au contraire c'est le FAI qui perçoit les revenus, alors tout va bien car cela lui permet de financer une collecte adéquate.
Un abonné téléchargeur intensif consomme autant que 20 voire
50 abonnés "normaux", et si le téléchargement intensif devient la norme,
c'est tout le modèle de coûts qui se casse la gueule.
C'est quoi un "abonné normal"? Un abonné qui a un usage interactif.
Sa consommation est faite de bouffées entre lesquels il analyse les
données qu'il vient de recevoir.
Ça c'est la définition de l'usage traditionnel des abonnés résidentiels.
Mais les usages changent. Au début, le téléchargement intensif était
marginal, ce n'est clairement plus le cas maintenant.
Malheureusement, il n'est dit nulle part dans les CGV qu'on doit se
comporter un utilisateur interactif. Et il n'est fait mention d'aucune
limitation de cet ordre dans les offres, qui sont des offre d'«accès
internet» et pas d'«accès web».
Non, en effet. Certains FAI (en France, câble essentiellement) ont
indirectement cherché à limiter le téléchargement avec des quotas et des
suppléments de prix en fonction du dépassement. Cela revient plus ou
moins à facturer au volume, ce qui ne me paraît pas si anormal dans le
cadre d'une offre d'accès mutualisée.
Dès lors, je ne vois pas ce qui permet de qualifier le téléchargement
intensif d'usage anormal
Ce n'est pas moi qui ai qualifié le téléchargement intensif d'anormal,
ou alors toujours entre guillemets. La définition d'une normalité est de
toute façon toujours arbitraire. Je me contenterai de dire que le
téléchargement intensif sort clairement du modèle de coûts traditionnel
pris en compte par les FAI pour dimensionner les tuyaux et calculer les
tarifs d'accès forfaitaires. Par conséquent, il est préjudiciable et
pour les FAI en explosant les coûts de collecte, et pour les abonnés
eux-même en causant une congestion des tuyaux. Résultat, la situation
n'est satisfaisante pour personne.
Alors, quelles solutions ?
Compte tenu des coûts de collecte, il n'est pas cohérent de continuer à
faire payer 30 ¤/mois seulement à un abonné qui consomme plusieurs
Mbit/s en permanence. Toutee solution viable doit obligatoirement mettre
en adéquations les tarifs et les coûts, ce qui implique soit d'augmenter
les tarifs, soit de limiter les volumes. Mais encore faut-il le faire de
façon satisfaisante pour le plus grand nombre.
Le bridage de ports ou de protocoles n'est évidemment pas satisfaisant
pour tous. Il satisfait le FAI en lui évitant de devoir payer pour
augmenter sa collecte, mais ne satisfait pas les abonnés utilisant des
applications "non standard", ce qui n'englobe pas que le téléchargement.
Le FAI pourrait réévaluer la consommation moyenne par abonné en tenant
compte des nouveaux usages y compris le téléchargement et augmenter son
tarif en conséquence, ce qui lui permet de financer une collecte
dimensionnée pour ces nouveaux usages. Mais après tout, est-il normal
qu'un abonné qui consomme 50 fois plus qu'un autre paie le même prix
basé sur une moyenne ?
Le FAI pourrait établir un tarif variable en fonction de la consommation
individuelle de chaque abonné. Ce serait plus équitable, mais aussi plus
compliqué à mettre en oeuvre, voir les déboires des FAI câbles qui ont
essayé.
Si je regarde un streaming d'une heure en temps-réel, est-ce un
téléchargement intensif ou un usage normal?
Comme je l'ai déjà dit, je ne me prononce pas sur la normalité d'une
application. Le caractère intensif du téléchargement dépend de sa
périodicité. Une demi-heure par jour, ce n'est pas la même chose qu'une
demi-heure toutes les heures.
Beaucoup de marchands
voudraient que ce soit un usage normal, et même encouragé (video à la
demande). Soyez certain qu'on ne parlera plus d'abonnés "anormaux"
quand ils téléchargeront intensivement du contenu payant.
De quels "marchands" parles-tu, et qui est "on" ?
Tout dépend dans la poche de qui vont les revenus des téléchargement
payants. Si c'est dans la poche de fournisseurs indépendants des FAI, ça
va faire une belle jambe à ces derniers que le contenu soit payant ou
pas. Si au contraire c'est le FAI qui perçoit les revenus, alors tout va
bien car cela lui permet de financer une collecte adéquate.
Un abonné téléchargeur intensif consomme autant que 20 voire 50 abonnés "normaux", et si le téléchargement intensif devient la norme, c'est tout le modèle de coûts qui se casse la gueule.
C'est quoi un "abonné normal"? Un abonné qui a un usage interactif. Sa consommation est faite de bouffées entre lesquels il analyse les données qu'il vient de recevoir.
Ça c'est la définition de l'usage traditionnel des abonnés résidentiels. Mais les usages changent. Au début, le téléchargement intensif était marginal, ce n'est clairement plus le cas maintenant.
Malheureusement, il n'est dit nulle part dans les CGV qu'on doit se comporter un utilisateur interactif. Et il n'est fait mention d'aucune limitation de cet ordre dans les offres, qui sont des offre d'«accès internet» et pas d'«accès web».
Non, en effet. Certains FAI (en France, câble essentiellement) ont indirectement cherché à limiter le téléchargement avec des quotas et des suppléments de prix en fonction du dépassement. Cela revient plus ou moins à facturer au volume, ce qui ne me paraît pas si anormal dans le cadre d'une offre d'accès mutualisée.
Dès lors, je ne vois pas ce qui permet de qualifier le téléchargement intensif d'usage anormal
Ce n'est pas moi qui ai qualifié le téléchargement intensif d'anormal, ou alors toujours entre guillemets. La définition d'une normalité est de toute façon toujours arbitraire. Je me contenterai de dire que le téléchargement intensif sort clairement du modèle de coûts traditionnel pris en compte par les FAI pour dimensionner les tuyaux et calculer les tarifs d'accès forfaitaires. Par conséquent, il est préjudiciable et pour les FAI en explosant les coûts de collecte, et pour les abonnés eux-même en causant une congestion des tuyaux. Résultat, la situation n'est satisfaisante pour personne.
Alors, quelles solutions ?
Compte tenu des coûts de collecte, il n'est pas cohérent de continuer à faire payer 30 ¤/mois seulement à un abonné qui consomme plusieurs Mbit/s en permanence. Toutee solution viable doit obligatoirement mettre en adéquations les tarifs et les coûts, ce qui implique soit d'augmenter les tarifs, soit de limiter les volumes. Mais encore faut-il le faire de façon satisfaisante pour le plus grand nombre.
Le bridage de ports ou de protocoles n'est évidemment pas satisfaisant pour tous. Il satisfait le FAI en lui évitant de devoir payer pour augmenter sa collecte, mais ne satisfait pas les abonnés utilisant des applications "non standard", ce qui n'englobe pas que le téléchargement.
Le FAI pourrait réévaluer la consommation moyenne par abonné en tenant compte des nouveaux usages y compris le téléchargement et augmenter son tarif en conséquence, ce qui lui permet de financer une collecte dimensionnée pour ces nouveaux usages. Mais après tout, est-il normal qu'un abonné qui consomme 50 fois plus qu'un autre paie le même prix basé sur une moyenne ?
Le FAI pourrait établir un tarif variable en fonction de la consommation individuelle de chaque abonné. Ce serait plus équitable, mais aussi plus compliqué à mettre en oeuvre, voir les déboires des FAI câbles qui ont essayé.
Si je regarde un streaming d'une heure en temps-réel, est-ce un téléchargement intensif ou un usage normal?
Comme je l'ai déjà dit, je ne me prononce pas sur la normalité d'une application. Le caractère intensif du téléchargement dépend de sa périodicité. Une demi-heure par jour, ce n'est pas la même chose qu'une demi-heure toutes les heures.
Beaucoup de marchands voudraient que ce soit un usage normal, et même encouragé (video à la demande). Soyez certain qu'on ne parlera plus d'abonnés "anormaux" quand ils téléchargeront intensivement du contenu payant.
De quels "marchands" parles-tu, et qui est "on" ? Tout dépend dans la poche de qui vont les revenus des téléchargement payants. Si c'est dans la poche de fournisseurs indépendants des FAI, ça va faire une belle jambe à ces derniers que le contenu soit payant ou pas. Si au contraire c'est le FAI qui perçoit les revenus, alors tout va bien car cela lui permet de financer une collecte adéquate.
Pascal Hambourg
Pascal Hambourg wrote:
Ce n'est pas moi qui ai qualifié le téléchargement intensif d'anormal, ou alors toujours entre guillemets.
Disons que certains peuvent avoir la tentation de stigmatiser les téléchargeurs fous, en jouant sur un sous-entendu moral (toutes ces données ne sauraient être légales).
Si je devais stigmatiser le téléchargement intensif, ce ne serait pas à cause du caractère illicite du contenu mais à cause de l'abus de ressources du réseau qu'il représente à mes yeux. Mais il faut être réaliste : s'il n'y avait pas tout ce contenu illicite, le volume des téléchargements serait-il aussi important, et y aurait-il autant de téléchargeurs fous ? Il est indéniable que l'intensité globale du téléchargement est indirectement liée à l'existence de ce contenu illicite. C'est bien beau de télécharger des logiciels libres, mais je pense qu'on en a assez vite fait le tour. ;-)
Alors, quelles solutions ?
Admettre que les FAI grand-public vendent un accès web et laisser râler ceux qui ont souscrit à un accès web pour faire du téléchargement ; que la bande-passante se paie et s'adresser si besoin à un fournisseur qui dimensionne plus généreusement (ou choisir une offre supérieure)
Quand tu parles d'accès web, tu penses à un accès restreint derrière un proxy HTTP avec un serveur SMTP/POP/IMAP pour le mail, et même pas besoin d'adresse IP publique pour l'abonné ? Ça n'existe peut-être pas en France, mais ça existe ailleurs. Ce serait bien triste d'en arriver là. On peut avoir besoin d'une connectivité IP complète sans nécessairement avoir besoin en même temps d'un débit moyen élevé. Je pense que c'est le cas d'une part non négligeable des abonnés résidentiels. Et on en revient au même problème : ce serait injuste pour ceux qui, ayant seulement besoin d'une connectivité complète, se tourneraient vers une offre "supérieure" et paieraient pour la bande passante des téléchargeurs intensifs. C'est la bande passante qui coûte cher, pas la connectivité.
Pire ça en fait grimper au rideaux, qui hurlent que Google, Amazon et toute la net-economie se fait du beurre sur leur dos en utilisant leurs tuyaux "gratuitement" (déclaration fracassante d'AT&T je crois, je rechercherai sur le ouèbe) .
Disons que les FAI discount qui font la course effrénée aux Mbit/s ont peut-être sous-évalué la consommation de leurs abonnés - et donc les tarifs - en appliquant des modèles périmés. Ils se figuraient peut-être qu'en donnant aux abonnés un tuyaux dix fois plus gros qu'avant, ils allaient continuer à consommer autant qu'avant et que ça n'aurait pas d'impact sur leurs coûts ? On en revient toujours au même problème : le tarif de l'abonnement doit être basé sur les coûts réels d'exploitation, et donc sur l'utilisation réelle des tuyaux.
Si au contraire c'est le FAI qui perçoit les revenus, alors tout va bien car cela lui permet de financer une collecte adéquate.
Et il a deux façons d'y arriver: devenir fournisseurs de contenu en s'alliant avec l'industrie du loisir,
Apparemment c'est dans cette voie que s'orientent les FAI en France, notamment en proposant la TV. Economiquement, je pense que c'est une bonne affaire autant pour les FAI que pour les fournisseurs de contenu. Les premiers pourront ainsi facturer la consommation de leurs abonnés, les seconds économiser sur l'infrastructure et la bande passant à mettre en oeuvre, en profitant de celles du premier.
ou percevoir une surtaxe pour classe de service "de qualité supérieure".
Ce n'est pas moi qui ai qualifié le téléchargement intensif d'anormal,
ou alors toujours entre guillemets.
Disons que certains peuvent avoir la tentation de stigmatiser les
téléchargeurs fous, en jouant sur un sous-entendu moral (toutes
ces données ne sauraient être légales).
Si je devais stigmatiser le téléchargement intensif, ce ne serait pas à
cause du caractère illicite du contenu mais à cause de l'abus de
ressources du réseau qu'il représente à mes yeux. Mais il faut être
réaliste : s'il n'y avait pas tout ce contenu illicite, le volume des
téléchargements serait-il aussi important, et y aurait-il autant de
téléchargeurs fous ? Il est indéniable que l'intensité globale du
téléchargement est indirectement liée à l'existence de ce contenu
illicite. C'est bien beau de télécharger des logiciels libres, mais je
pense qu'on en a assez vite fait le tour. ;-)
Alors, quelles solutions ?
Admettre que les FAI grand-public vendent un accès web et laisser râler
ceux qui ont souscrit à un accès web pour faire du téléchargement ; que
la bande-passante se paie et s'adresser si besoin à un fournisseur qui
dimensionne plus généreusement (ou choisir une offre supérieure)
Quand tu parles d'accès web, tu penses à un accès restreint derrière un
proxy HTTP avec un serveur SMTP/POP/IMAP pour le mail, et même pas
besoin d'adresse IP publique pour l'abonné ? Ça n'existe peut-être pas
en France, mais ça existe ailleurs. Ce serait bien triste d'en arriver
là. On peut avoir besoin d'une connectivité IP complète sans
nécessairement avoir besoin en même temps d'un débit moyen élevé. Je
pense que c'est le cas d'une part non négligeable des abonnés
résidentiels. Et on en revient au même problème : ce serait injuste pour
ceux qui, ayant seulement besoin d'une connectivité complète, se
tourneraient vers une offre "supérieure" et paieraient pour la bande
passante des téléchargeurs intensifs. C'est la bande passante qui coûte
cher, pas la connectivité.
Pire ça en fait grimper au rideaux, qui hurlent que Google, Amazon et
toute la net-economie se fait du beurre sur leur dos en utilisant leurs
tuyaux "gratuitement" (déclaration fracassante d'AT&T je crois, je
rechercherai sur le ouèbe) .
Disons que les FAI discount qui font la course effrénée aux Mbit/s ont
peut-être sous-évalué la consommation de leurs abonnés - et donc les
tarifs - en appliquant des modèles périmés. Ils se figuraient peut-être
qu'en donnant aux abonnés un tuyaux dix fois plus gros qu'avant, ils
allaient continuer à consommer autant qu'avant et que ça n'aurait pas
d'impact sur leurs coûts ? On en revient toujours au même problème : le
tarif de l'abonnement doit être basé sur les coûts réels d'exploitation,
et donc sur l'utilisation réelle des tuyaux.
Si au contraire c'est le FAI qui perçoit les revenus, alors tout va
bien car cela lui permet de financer une collecte adéquate.
Et il a deux façons d'y arriver: devenir fournisseurs de contenu en
s'alliant avec l'industrie du loisir,
Apparemment c'est dans cette voie que s'orientent les FAI en France,
notamment en proposant la TV. Economiquement, je pense que c'est une
bonne affaire autant pour les FAI que pour les fournisseurs de contenu.
Les premiers pourront ainsi facturer la consommation de leurs abonnés,
les seconds économiser sur l'infrastructure et la bande passant à mettre
en oeuvre, en profitant de celles du premier.
ou percevoir une surtaxe pour
classe de service "de qualité supérieure".
Ce n'est pas moi qui ai qualifié le téléchargement intensif d'anormal, ou alors toujours entre guillemets.
Disons que certains peuvent avoir la tentation de stigmatiser les téléchargeurs fous, en jouant sur un sous-entendu moral (toutes ces données ne sauraient être légales).
Si je devais stigmatiser le téléchargement intensif, ce ne serait pas à cause du caractère illicite du contenu mais à cause de l'abus de ressources du réseau qu'il représente à mes yeux. Mais il faut être réaliste : s'il n'y avait pas tout ce contenu illicite, le volume des téléchargements serait-il aussi important, et y aurait-il autant de téléchargeurs fous ? Il est indéniable que l'intensité globale du téléchargement est indirectement liée à l'existence de ce contenu illicite. C'est bien beau de télécharger des logiciels libres, mais je pense qu'on en a assez vite fait le tour. ;-)
Alors, quelles solutions ?
Admettre que les FAI grand-public vendent un accès web et laisser râler ceux qui ont souscrit à un accès web pour faire du téléchargement ; que la bande-passante se paie et s'adresser si besoin à un fournisseur qui dimensionne plus généreusement (ou choisir une offre supérieure)
Quand tu parles d'accès web, tu penses à un accès restreint derrière un proxy HTTP avec un serveur SMTP/POP/IMAP pour le mail, et même pas besoin d'adresse IP publique pour l'abonné ? Ça n'existe peut-être pas en France, mais ça existe ailleurs. Ce serait bien triste d'en arriver là. On peut avoir besoin d'une connectivité IP complète sans nécessairement avoir besoin en même temps d'un débit moyen élevé. Je pense que c'est le cas d'une part non négligeable des abonnés résidentiels. Et on en revient au même problème : ce serait injuste pour ceux qui, ayant seulement besoin d'une connectivité complète, se tourneraient vers une offre "supérieure" et paieraient pour la bande passante des téléchargeurs intensifs. C'est la bande passante qui coûte cher, pas la connectivité.
Pire ça en fait grimper au rideaux, qui hurlent que Google, Amazon et toute la net-economie se fait du beurre sur leur dos en utilisant leurs tuyaux "gratuitement" (déclaration fracassante d'AT&T je crois, je rechercherai sur le ouèbe) .
Disons que les FAI discount qui font la course effrénée aux Mbit/s ont peut-être sous-évalué la consommation de leurs abonnés - et donc les tarifs - en appliquant des modèles périmés. Ils se figuraient peut-être qu'en donnant aux abonnés un tuyaux dix fois plus gros qu'avant, ils allaient continuer à consommer autant qu'avant et que ça n'aurait pas d'impact sur leurs coûts ? On en revient toujours au même problème : le tarif de l'abonnement doit être basé sur les coûts réels d'exploitation, et donc sur l'utilisation réelle des tuyaux.
Si au contraire c'est le FAI qui perçoit les revenus, alors tout va bien car cela lui permet de financer une collecte adéquate.
Et il a deux façons d'y arriver: devenir fournisseurs de contenu en s'alliant avec l'industrie du loisir,
Apparemment c'est dans cette voie que s'orientent les FAI en France, notamment en proposant la TV. Economiquement, je pense que c'est une bonne affaire autant pour les FAI que pour les fournisseurs de contenu. Les premiers pourront ainsi facturer la consommation de leurs abonnés, les seconds économiser sur l'infrastructure et la bande passant à mettre en oeuvre, en profitant de celles du premier.
ou percevoir une surtaxe pour classe de service "de qualité supérieure".
Tu veux dire "de quantité supérieure" ?
jerome
En zone dégroupé Free est bien placé si on est intéressé par le quadruplay et la richesse des services annexes...
et en non dégroupé (chez moi ça marche bien) , c'est le moins cher (telephone + internet)
En zone dégroupé Free est bien placé si on est intéressé par le quadruplay et
la richesse des services annexes...
et en non dégroupé (chez moi ça marche bien) , c'est le moins cher
(telephone + internet)