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verif

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capfree
À l'image d'une graine infime et saine à l'origine
d'un arbre gigantesque, d'une once de véritable
questionnement peut advenir la plus magnifique découverte.
Que cela ne dépende pas de moi mais de l'Esprit-Saint,
moi, à un incroyant, je ne peux que tenter une réponse
rationnelle. La Foi vient de l'Esprit, avec l'Amour reconnu
de Dieu dans une hyperationalité, c'est le domaine de
l'esprit, plus celui de la matière.

Prenons donc rapidement l'une après l'autre les taquineries
de Chicot TC en /supposant que Dieu existe, bien entendu/.

Tout d'abord le Sujet:
 >
 > La vieillesse, a-t-elle affaibli le Tout-puissant ?
 >
Qu'est-ce que la vieillesse pour une Dieu qui est inévitablement
hors du temps humain puisque sa source, dans quelque chose qui
serait l'éternité, notion incompréhensible pour la pensée humaine?
Ne pouvant répondre à la place de Dieu, en tant qu'homme
j'appellerais cela sa patience, la durée d'une épreuve (mot
horrible pour ceux qui souffrent) inévitable, car placés sans
échappatoire entre les bornes d'une nature sans conscience,
indifférente à son contenu, tout dépendant apparemment de la vie
matérielle et s'y cognant. Surgit là une énorme question mais
"Pourquoi y'a t'il quelque chose plutôt que rien?" demandait
Leibniz, la seule réponse qui apporte la paix de l'esprit est
vertigineuse: se reconnaître situé dans le plan éternel de Dieu:
en découle la prémisse qui suit.

>
> Dieu existe-t-il ?
>
?

> Pour savoir il faut chercher les preuves - mais où?
>
> Dans ce qu'on dit qu'Il fait. Un exemple : les croyants prient.
> Ils veulent que Dieu intervienne, qu'Il change quelque chose.
> Ils tiennent donc à l'hypothèse que Dieu est interventionniste.
>
> S'ils ont raison, on remarquerait ces interventions. Ce seraient
> d'excellentes preuves -
>
> - dommage, donc, qu'on ne les observe point.
>
> Bien sûr, il y a des anecdotes, par-ci une statue dont les yeux
> font les étincelles, par-là une voix qui parle dans la tête de
> quelqu'un et lui remet l'âme sur la bonne voie....
>

De ce paragraphe tournant en rond autour de la preuve, vous tirez
vous-même une conclusion qui me convient partiellement:

>
> Rien qui résiste à un examen de près -
>

Pour tout un tas de raison, voyons en une prise au hasard: parce
qu'apprécier universellement (n'oubliez pas l'universalité nécessaire
d'un Dieu unique, hors du temps et de la matière) un miracle est-il
possible, pourrait-il convaincre tous et tout le temps? Ils ne feraient
pas long feu, tant par les progrès de l'investigation scientifique, que
par celui du septicisme dominant. Il y a quantité de mystérieux
prodiges, (neutres ou manipulés par quel esprit?) qui ne font qu'égarer
quelqu'un qui se pense libre et sage; ce Monde, son existence, ses lois,
son équilibre n'est-il pas déjà extraordinaire, improbable? Par
ailleurs, ces inexplicables faits changeraient-ils quelque chose à ma
vie? (*) Tout au plus, ils m'inciteraient à méditer sur l'existence,
comme le font les instructifs faits-divers, crises.

Exit donc ces soit-disant preuves, qu'on peut trouver sans difficulté,
indignes d'un être doué de la conscience, informé, appelé à être
témoin dans l'univers. Les miracles (=signe) se retrouvent ailleurs -
quand le croyant reçoit la conviction de son état devant Dieu, que ses
yeux s'ouvrent, plus ou moins progressivement l'incompréhensible prend
sens, le sens du salut - c'est leur utilité\

>
> et ça c'est tout ce qu'un Dieu qui a créé l'Univers tout entier puisse
> faire maintenant ? Il s'intéresse aux statues mais pas aux tsunamis,
> aux famines, aux holocaustes ?
>

Indignation classique et dont l'apriorisme signale une conscience pas
totalement annihilée.

Ce sont des hommes de pouvoir, à tous les niveaux, qui s'interposent
entre Dieu et l'homme, qui édifient des monuments et les glorifient. Ça
leur est plus facile et plus gratifiant que de s'occuper des hommes (la
reconnaissance générale de l'abbé Pierre démontre qu'instinctivement,
les Français s'en doutaient) qui valent chacun plus que des
constructions voués un jour à la ruine, alors que l'homme a un destin
immortel.

J'ai répondu plus haut sur l'indifférence de la nature. Conséquemment,
à un homme qui refuse la réalité de sa situation de créature, la nature
est son seul recours, sa seule planche de salut qui l'amène à la mort
sans espérance.

Je n'ai pas la prétention de dire les desseins qu'avait Dieu en créant
l'homme, alors froidement, dans un pragmatisme qui ne convainc personne,
ce serait "comme si" c'était une expérience: qui accepte le don de mon
amour et le reconnaît publiquement en Jésus-Christ est sauvé, le
passage sur la Terre n'est plus qu'une occasion, parsemée de
péripéties pour celui qui a mis sa confiance en Dieu, je ne citerais
ici que quelques versets, *radicaux* dans :

Romains 8:26 - De même aussi l'Esprit nous aide dans notre faiblesse,
car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos
prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs
inexprimables; - 27 - et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est
la pensée de l'Esprit, parce que c'est selon Dieu qu'il intercède en
faveur des saints. - 28 - Nous savons, du reste,
que *toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu*-,
de ceux qui sont appelés selon son dessein.
- 29 - Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a
aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que
son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. - 30 - Et ceux
qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés,
il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi
glorifiés. - 31 - Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses? Si
Dieu est pour nous, qui sera contre nous? - 32 - Lui, qui n'a point
épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne
nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? - 33 - Qui accusera
les élus de Dieu? C'est Dieu qui justifie! - 34 - Qui les condamnera?
Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de
Dieu, et il intercède pour nous! - 35 - Qui nous séparera de l'amour de
Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la
faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée?


Aïe! Aïe! Aïe! Quel saut hors de soi, de son impuissance! Hors la Foi,
don de l'Esprit de Dieu, acte totalement impossible. Dieu est l'Absolu.

>
> Il paraît que l'hypothèse est fausse. Si le Tout-puissant intervient,
> et c'est plus qu'incertain, il perd son temps à des broutilles. >
>

Il est plus intime à mon coeur que moi, alors il n'y a plus de détails
invisibles et insignifiants dans sa lumière, Augustin l'écrit largement
dans ses confessions, vous connaissez sûrement ce minimum pour le situer:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Augustin

La conscience est le lieu où Dieu vit et où il se plait dans l'homme
qui le désire. Ce qui illustre votre:

> par-là une voix qui parle dans la tête de
> quelqu'un et lui remet l'âme sur la bonne voie....
>


> Que peut-on en conclure ? Qu'Il n'existe pas ? Qu'Il existe mais ne
> s'occupe plus de nous ?
> Que la vieillesse L'a affaibli ? Qu'Il nous taquine ?...
>

Je vous laisse à votre réflexion.


(*) moi, chacun,... parce que la responsabilité n'a de légitimité que
personnelle, à mon dernier jour je serais seul devant la mort.


--
capfree

3 réponses

Avatar
Melly
À l'image d'une graine infime et saine à l'origine
d'un arbre gigantesque, d'une once de véritable
questionnement peut advenir la plus magnifique découverte.
Que cela ne dépende pas de moi mais de l'Esprit-Saint,
moi, à un incroyant, je ne peux que tenter une réponse
rationnelle. La Foi vient de l'Esprit, avec l'Amour reconnu
de Dieu dans une hyperationalité, c'est le domaine de
l'esprit, plus celui de la matière.

Prenons donc rapidement l'une après l'autre les taquineries
de Chicot TC en /supposant que Dieu existe, bien entendu/.

Tout d'abord le Sujet:

La vieillesse, a-t-elle affaibli le Tout-puissant ?

Qu'est-ce que la vieillesse pour une Dieu qui est inévitablement

hors du temps humain puisque sa source, dans quelque chose qui
serait l'éternité, notion incompréhensible pour la pensée humaine?
Ne pouvant répondre à la place de Dieu, en tant qu'homme
j'appellerais cela sa patience, la durée d'une épreuve (mot
horrible pour ceux qui souffrent) inévitable, car placés sans
échappatoire entre les bornes d'une nature sans conscience,
indifférente à son contenu, tout dépendant apparemment de la vie
matérielle et s'y cognant. Surgit là une énorme question mais
"Pourquoi y'a t'il quelque chose plutôt que rien?" demandait
Leibniz, la seule réponse qui apporte la paix de l'esprit est
vertigineuse: se reconnaître situé dans le plan éternel de Dieu:
en découle la prémisse qui suit.

Dieu existe-t-il ?

?


Pour savoir il faut chercher les preuves - mais où?

Dans ce qu'on dit qu'Il fait. Un exemple : les croyants prient.
Ils veulent que Dieu intervienne, qu'Il change quelque chose.
Ils tiennent donc à l'hypothèse que Dieu est interventionniste.

S'ils ont raison, on remarquerait ces interventions. Ce seraient
d'excellentes preuves -

- dommage, donc, qu'on ne les observe point.

Bien sûr, il y a des anecdotes, par-ci une statue dont les yeux
font les étincelles, par-là une voix qui parle dans la tête de
quelqu'un et lui remet l'âme sur la bonne voie....



De ce paragraphe tournant en rond autour de la preuve, vous tirez
vous-même une conclusion qui me convient partiellement:

Rien qui résiste à un examen de près -



Pour tout un tas de raison, voyons en une prise au hasard: parce
qu'apprécier universellement (n'oubliez pas l'universalité nécessaire
d'un Dieu unique, hors du temps et de la matière) un miracle est-il
possible, pourrait-il convaincre tous et tout le temps? Ils ne feraient
pas long feu, tant par les progrès de l'investigation scientifique, que
par celui du septicisme dominant. Il y a quantité de mystérieux
prodiges, (neutres ou manipulés par quel esprit?) qui ne font qu'égarer
quelqu'un qui se pense libre et sage; ce Monde, son existence, ses lois,
son équilibre n'est-il pas déjà extraordinaire, improbable? Par
ailleurs, ces inexplicables faits changeraient-ils quelque chose à ma
vie? (*) Tout au plus, ils m'inciteraient à méditer sur l'existence,
comme le font les instructifs faits-divers, crises.

Exit donc ces soit-disant preuves, qu'on peut trouver sans difficulté,
indignes d'un être doué de la conscience, informé, appelé à être
témoin dans l'univers. Les miracles (=signe) se retrouvent ailleurs -
quand le croyant reçoit la conviction de son état devant Dieu, que ses
yeux s'ouvrent, plus ou moins progressivement l'incompréhensible prend
sens, le sens du salut - c'est leur utilité

et ça c'est tout ce qu'un Dieu qui a créé l'Univers tout entier puisse
faire maintenant ? Il s'intéresse aux statues mais pas aux tsunamis,
aux famines, aux holocaustes ?



Indignation classique et dont l'apriorisme signale une conscience pas
totalement annihilée.

Ce sont des hommes de pouvoir, à tous les niveaux, qui s'interposent
entre Dieu et l'homme, qui édifient des monuments et les glorifient. Ça
leur est plus facile et plus gratifiant que de s'occuper des hommes (la
reconnaissance générale de l'abbé Pierre démontre qu'instinctivement,
les Français s'en doutaient) qui valent chacun plus que des
constructions voués un jour à la ruine, alors que l'homme a un destin
immortel.

J'ai répondu plus haut sur l'indifférence de la nature. Conséquemment,
à un homme qui refuse la réalité de sa situation de créature, la nature
est son seul recours, sa seule planche de salut qui l'amène à la mort
sans espérance.

Je n'ai pas la prétention de dire les desseins qu'avait Dieu en créant
l'homme, alors froidement, dans un pragmatisme qui ne convainc personne,
ce serait "comme si" c'était une expérience: qui accepte le don de mon
amour et le reconnaît publiquement en Jésus-Christ est sauvé, le
passage sur la Terre n'est plus qu'une occasion, parsemée de
péripéties pour celui qui a mis sa confiance en Dieu, je ne citerais
ici que quelques versets, *radicaux* dans :

Romains 8:26 - De même aussi l'Esprit nous aide dans notre faiblesse,
car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos
prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs
inexprimables; - 27 - et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est
la pensée de l'Esprit, parce que c'est selon Dieu qu'il intercède en
faveur des saints. - 28 - Nous savons, du reste,
que *toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu*-,
de ceux qui sont appelés selon son dessein.
- 29 - Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a
aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que
son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. - 30 - Et ceux
qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés,
il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi
glorifiés. - 31 - Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses? Si
Dieu est pour nous, qui sera contre nous? - 32 - Lui, qui n'a point
épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne
nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? - 33 - Qui accusera
les élus de Dieu? C'est Dieu qui justifie! - 34 - Qui les condamnera?
Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de
Dieu, et il intercède pour nous! - 35 - Qui nous séparera de l'amour de
Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la
faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée?


Aïe! Aïe! Aïe! Quel saut hors de soi, de son impuissance! Hors la Foi,
don de l'Esprit de Dieu, acte totalement impossible. Dieu est l'Absolu.

Il paraît que l'hypothèse est fausse. Si le Tout-puissant intervient,
et c'est plus qu'incertain, il perd son temps à des broutilles. >



Il est plus intime à mon coeur que moi, alors il n'y a plus de détails
invisibles et insignifiants dans sa lumière, Augustin l'écrit largement
dans ses confessions, vous connaissez sûrement ce minimum pour le situer:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Augustin

La conscience est le lieu où Dieu vit et où il se plait dans l'homme
qui le désire. Ce qui illustre votre:

par-là une voix qui parle dans la tête de
quelqu'un et lui remet l'âme sur la bonne voie....




Que peut-on en conclure ? Qu'Il n'existe pas ? Qu'Il existe mais ne
s'occupe plus de nous ?
Que la vieillesse L'a affaibli ? Qu'Il nous taquine ?...



Je vous laisse à votre réflexion.


(*) moi, chacun,... parce que la responsabilité n'a de légitimité que
personnelle, à mon dernier jour je serais seul devant la mort.




bon, d'accord, ce n'est qu'un test et ce newsgroup n'est pas fait pour
discuter, OK ... mais ... bien qu'ayant eu la flemme de lire la totalité
du post, ce :

"parce que la responsabilité n'a de légitimité que
personnelle, à mon dernier jour je serais seul devant la mort.",


m'a plu !
merci.

--
Melly


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Eric WISNIEWSKI
en haut
"Melly" a écrit dans le message de news:
er1tn5$2l6$
À l'image d'une graine infime et saine à l'origine
d'un arbre gigantesque, d'une once de véritable
questionnement peut advenir la plus magnifique découverte.
Que cela ne dépende pas de moi mais de l'Esprit-Saint,
moi, à un incroyant, je ne peux que tenter une réponse
rationnelle. La Foi vient de l'Esprit, avec l'Amour reconnu
de Dieu dans une hyperationalité, c'est le domaine de
l'esprit, plus celui de la matière.

Prenons donc rapidement l'une après l'autre les taquineries
de Chicot TC en /supposant que Dieu existe, bien entendu/.

Tout d'abord le Sujet:

La vieillesse, a-t-elle affaibli le Tout-puissant ?

Qu'est-ce que la vieillesse pour une Dieu qui est inévitablement

hors du temps humain puisque sa source, dans quelque chose qui
serait l'éternité, notion incompréhensible pour la pensée humaine?
Ne pouvant répondre à la place de Dieu, en tant qu'homme
j'appellerais cela sa patience, la durée d'une épreuve (mot
horrible pour ceux qui souffrent) inévitable, car placés sans
échappatoire entre les bornes d'une nature sans conscience,
indifférente à son contenu, tout dépendant apparemment de la vie
matérielle et s'y cognant. Surgit là une énorme question mais
"Pourquoi y'a t'il quelque chose plutôt que rien?" demandait
Leibniz, la seule réponse qui apporte la paix de l'esprit est
vertigineuse: se reconnaître situé dans le plan éternel de Dieu:
en découle la prémisse qui suit.

Dieu existe-t-il ?

?


Pour savoir il faut chercher les preuves - mais où?

Dans ce qu'on dit qu'Il fait. Un exemple : les croyants prient.
Ils veulent que Dieu intervienne, qu'Il change quelque chose.
Ils tiennent donc à l'hypothèse que Dieu est interventionniste.

S'ils ont raison, on remarquerait ces interventions. Ce seraient
d'excellentes preuves -

- dommage, donc, qu'on ne les observe point.

Bien sûr, il y a des anecdotes, par-ci une statue dont les yeux
font les étincelles, par-là une voix qui parle dans la tête de
quelqu'un et lui remet l'âme sur la bonne voie....



De ce paragraphe tournant en rond autour de la preuve, vous tirez
vous-même une conclusion qui me convient partiellement:

Rien qui résiste à un examen de près -



Pour tout un tas de raison, voyons en une prise au hasard: parce
qu'apprécier universellement (n'oubliez pas l'universalité nécessaire
d'un Dieu unique, hors du temps et de la matière) un miracle est-il
possible, pourrait-il convaincre tous et tout le temps? Ils ne feraient
pas long feu, tant par les progrès de l'investigation scientifique, que
par celui du septicisme dominant. Il y a quantité de mystérieux
prodiges, (neutres ou manipulés par quel esprit?) qui ne font qu'égarer
quelqu'un qui se pense libre et sage; ce Monde, son existence, ses lois,
son équilibre n'est-il pas déjà extraordinaire, improbable? Par
ailleurs, ces inexplicables faits changeraient-ils quelque chose à ma
vie? (*) Tout au plus, ils m'inciteraient à méditer sur l'existence,
comme le font les instructifs faits-divers, crises.

Exit donc ces soit-disant preuves, qu'on peut trouver sans difficulté,
indignes d'un être doué de la conscience, informé, appelé à être
témoin dans l'univers. Les miracles (=signe) se retrouvent ailleurs -
quand le croyant reçoit la conviction de son état devant Dieu, que ses
yeux s'ouvrent, plus ou moins progressivement l'incompréhensible prend
sens, le sens du salut - c'est leur utilité

et ça c'est tout ce qu'un Dieu qui a créé l'Univers tout entier puisse
faire maintenant ? Il s'intéresse aux statues mais pas aux tsunamis,
aux famines, aux holocaustes ?



Indignation classique et dont l'apriorisme signale une conscience pas
totalement annihilée.

Ce sont des hommes de pouvoir, à tous les niveaux, qui s'interposent
entre Dieu et l'homme, qui édifient des monuments et les glorifient. Ça
leur est plus facile et plus gratifiant que de s'occuper des hommes (la
reconnaissance générale de l'abbé Pierre démontre qu'instinctivement,
les Français s'en doutaient) qui valent chacun plus que des
constructions voués un jour à la ruine, alors que l'homme a un destin
immortel.

J'ai répondu plus haut sur l'indifférence de la nature. Conséquemment,
à un homme qui refuse la réalité de sa situation de créature, la nature
est son seul recours, sa seule planche de salut qui l'amène à la mort
sans espérance.

Je n'ai pas la prétention de dire les desseins qu'avait Dieu en créant
l'homme, alors froidement, dans un pragmatisme qui ne convainc personne,
ce serait "comme si" c'était une expérience: qui accepte le don de mon
amour et le reconnaît publiquement en Jésus-Christ est sauvé, le
passage sur la Terre n'est plus qu'une occasion, parsemée de
péripéties pour celui qui a mis sa confiance en Dieu, je ne citerais
ici que quelques versets, *radicaux* dans :

Romains 8:26 - De même aussi l'Esprit nous aide dans notre faiblesse,
car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos
prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs
inexprimables; - 27 - et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est
la pensée de l'Esprit, parce que c'est selon Dieu qu'il intercède en
faveur des saints. - 28 - Nous savons, du reste,
que *toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu*-,
de ceux qui sont appelés selon son dessein.
- 29 - Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a
aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que
son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. - 30 - Et ceux
qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés,
il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi
glorifiés. - 31 - Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses? Si
Dieu est pour nous, qui sera contre nous? - 32 - Lui, qui n'a point
épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne
nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? - 33 - Qui accusera
les élus de Dieu? C'est Dieu qui justifie! - 34 - Qui les condamnera?
Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de
Dieu, et il intercède pour nous! - 35 - Qui nous séparera de l'amour de
Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la
faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée?


Aïe! Aïe! Aïe! Quel saut hors de soi, de son impuissance! Hors la Foi,
don de l'Esprit de Dieu, acte totalement impossible. Dieu est l'Absolu.

Il paraît que l'hypothèse est fausse. Si le Tout-puissant intervient,
et c'est plus qu'incertain, il perd son temps à des broutilles. >



Il est plus intime à mon coeur que moi, alors il n'y a plus de détails
invisibles et insignifiants dans sa lumière, Augustin l'écrit largement
dans ses confessions, vous connaissez sûrement ce minimum pour le
situer:



http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Augustin

La conscience est le lieu où Dieu vit et où il se plait dans l'homme
qui le désire. Ce qui illustre votre:

par-là une voix qui parle dans la tête de
quelqu'un et lui remet l'âme sur la bonne voie....




Que peut-on en conclure ? Qu'Il n'existe pas ? Qu'Il existe mais ne
s'occupe plus de nous ?
Que la vieillesse L'a affaibli ? Qu'Il nous taquine ?...



Je vous laisse à votre réflexion.


(*) moi, chacun,... parce que la responsabilité n'a de légitimité que
personnelle, à mon dernier jour je serais seul devant la mort.




bon, d'accord, ce n'est qu'un test et ce newsgroup n'est pas fait pour
discuter, OK ... mais ... bien qu'ayant eu la flemme de lire la totalité
du post, ce :

"parce que la responsabilité n'a de légitimité que
personnelle, à mon dernier jour je serais seul devant la mort.",


m'a plu !
merci.

--
Melly




Avatar
Eric WISNIEWSKI
juste appres
"capfree" a écrit dans le message de news:


À l'image d'une graine infime et saine à l'origine
d'un arbre gigantesque, d'une once de véritable
questionnement peut advenir la plus magnifique découverte.
Que cela ne dépende pas de moi mais de l'Esprit-Saint,
moi, à un incroyant, je ne peux que tenter une réponse
rationnelle. La Foi vient de l'Esprit, avec l'Amour reconnu
de Dieu dans une hyperationalité, c'est le domaine de
l'esprit, plus celui de la matière.

Prenons donc rapidement l'une après l'autre les taquineries
de Chicot TC en /supposant que Dieu existe, bien entendu/.

Tout d'abord le Sujet:

La vieillesse, a-t-elle affaibli le Tout-puissant ?

Qu'est-ce que la vieillesse pour une Dieu qui est inévitablement

hors du temps humain puisque sa source, dans quelque chose qui
serait l'éternité, notion incompréhensible pour la pensée humaine?
Ne pouvant répondre à la place de Dieu, en tant qu'homme
j'appellerais cela sa patience, la durée d'une épreuve (mot
horrible pour ceux qui souffrent) inévitable, car placés sans
échappatoire entre les bornes d'une nature sans conscience,
indifférente à son contenu, tout dépendant apparemment de la vie
matérielle et s'y cognant. Surgit là une énorme question mais
"Pourquoi y'a t'il quelque chose plutôt que rien?" demandait
Leibniz, la seule réponse qui apporte la paix de l'esprit est
vertigineuse: se reconnaître situé dans le plan éternel de Dieu:
en découle la prémisse qui suit.


Dieu existe-t-il ?

?


Pour savoir il faut chercher les preuves - mais où?

Dans ce qu'on dit qu'Il fait. Un exemple : les croyants prient.
Ils veulent que Dieu intervienne, qu'Il change quelque chose.
Ils tiennent donc à l'hypothèse que Dieu est interventionniste.

S'ils ont raison, on remarquerait ces interventions. Ce seraient
d'excellentes preuves -

- dommage, donc, qu'on ne les observe point.

Bien sûr, il y a des anecdotes, par-ci une statue dont les yeux
font les étincelles, par-là une voix qui parle dans la tête de
quelqu'un et lui remet l'âme sur la bonne voie....



De ce paragraphe tournant en rond autour de la preuve, vous tirez
vous-même une conclusion qui me convient partiellement:


Rien qui résiste à un examen de près -



Pour tout un tas de raison, voyons en une prise au hasard: parce
qu'apprécier universellement (n'oubliez pas l'universalité nécessaire
d'un Dieu unique, hors du temps et de la matière) un miracle est-il
possible, pourrait-il convaincre tous et tout le temps? Ils ne feraient
pas long feu, tant par les progrès de l'investigation scientifique, que
par celui du septicisme dominant. Il y a quantité de mystérieux
prodiges, (neutres ou manipulés par quel esprit?) qui ne font qu'égarer
quelqu'un qui se pense libre et sage; ce Monde, son existence, ses lois,
son équilibre n'est-il pas déjà extraordinaire, improbable? Par
ailleurs, ces inexplicables faits changeraient-ils quelque chose à ma
vie? (*) Tout au plus, ils m'inciteraient à méditer sur l'existence,
comme le font les instructifs faits-divers, crises.

Exit donc ces soit-disant preuves, qu'on peut trouver sans difficulté,
indignes d'un être doué de la conscience, informé, appelé à être
témoin dans l'univers. Les miracles (=signe) se retrouvent ailleurs -
quand le croyant reçoit la conviction de son état devant Dieu, que ses
yeux s'ouvrent, plus ou moins progressivement l'incompréhensible prend
sens, le sens du salut - c'est leur utilité


et ça c'est tout ce qu'un Dieu qui a créé l'Univers tout entier puisse
faire maintenant ? Il s'intéresse aux statues mais pas aux tsunamis,
aux famines, aux holocaustes ?



Indignation classique et dont l'apriorisme signale une conscience pas
totalement annihilée.

Ce sont des hommes de pouvoir, à tous les niveaux, qui s'interposent
entre Dieu et l'homme, qui édifient des monuments et les glorifient. Ça
leur est plus facile et plus gratifiant que de s'occuper des hommes (la
reconnaissance générale de l'abbé Pierre démontre qu'instinctivement,
les Français s'en doutaient) qui valent chacun plus que des
constructions voués un jour à la ruine, alors que l'homme a un destin
immortel.

J'ai répondu plus haut sur l'indifférence de la nature. Conséquemment,
à un homme qui refuse la réalité de sa situation de créature, la nature
est son seul recours, sa seule planche de salut qui l'amène à la mort
sans espérance.

Je n'ai pas la prétention de dire les desseins qu'avait Dieu en créant
l'homme, alors froidement, dans un pragmatisme qui ne convainc personne,
ce serait "comme si" c'était une expérience: qui accepte le don de mon
amour et le reconnaît publiquement en Jésus-Christ est sauvé, le
passage sur la Terre n'est plus qu'une occasion, parsemée de
péripéties pour celui qui a mis sa confiance en Dieu, je ne citerais
ici que quelques versets, *radicaux* dans :

Romains 8:26 - De même aussi l'Esprit nous aide dans notre faiblesse,
car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos
prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs
inexprimables; - 27 - et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est
la pensée de l'Esprit, parce que c'est selon Dieu qu'il intercède en
faveur des saints. - 28 - Nous savons, du reste,
que *toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu*-,
de ceux qui sont appelés selon son dessein.
- 29 - Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a
aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que
son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. - 30 - Et ceux
qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés,
il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi
glorifiés. - 31 - Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses? Si
Dieu est pour nous, qui sera contre nous? - 32 - Lui, qui n'a point
épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne
nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? - 33 - Qui accusera
les élus de Dieu? C'est Dieu qui justifie! - 34 - Qui les condamnera?
Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de
Dieu, et il intercède pour nous! - 35 - Qui nous séparera de l'amour de
Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la
faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée?


Aïe! Aïe! Aïe! Quel saut hors de soi, de son impuissance! Hors la Foi,
don de l'Esprit de Dieu, acte totalement impossible. Dieu est l'Absolu.


Il paraît que l'hypothèse est fausse. Si le Tout-puissant intervient,
et c'est plus qu'incertain, il perd son temps à des broutilles. >



Il est plus intime à mon coeur que moi, alors il n'y a plus de détails
invisibles et insignifiants dans sa lumière, Augustin l'écrit largement
dans ses confessions, vous connaissez sûrement ce minimum pour le situer:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Augustin

La conscience est le lieu où Dieu vit et où il se plait dans l'homme
qui le désire. Ce qui illustre votre:

par-là une voix qui parle dans la tête de
quelqu'un et lui remet l'âme sur la bonne voie....




Que peut-on en conclure ? Qu'Il n'existe pas ? Qu'Il existe mais ne
s'occupe plus de nous ?
Que la vieillesse L'a affaibli ? Qu'Il nous taquine ?...



Je vous laisse à votre réflexion.


(*) moi, chacun,... parce que la responsabilité n'a de légitimité que
personnelle, à mon dernier jour je serais seul devant la mort.


--
capfree