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vérifier la dispo d'un nom de domaine expiré

17 réponses
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Olivier Masson
Bonjour,

existe-t-il un outil qui envoie un mail lorsqu'un domaine est disponible
? Histoire de ne pas faire tourner un script qui vérifie toutes les
heures le whois (sachant que les infos du whois ne sont probablement pas
mis à jour instantanément).

Merci.

7 réponses

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Patrick Mevzek
En récupérant le trafic précédant et en mettant des portails avec de
la publicité, par exemple.
Et aussi en revendant le domaine au propriétaire «légitime». Vu le
prix d'achat d'un domaine, il suffit d'avoir un bon portefeuille
diversifié et quelques opérations juteuses dans l'année pour
rentabiliser le tout.



Oui, je me doute, mais vu le nombre de domaine qu'ils achètent, je
trouve ça dingue. Il y a donc des gens qui cliquent sur leurs pubs ?


Oui.
Il faut noter que la majorité des gens arrivent sur un site via les
moteurs de recherche ou liens dans des emails (par opposition à taper le
nom du site dans son navigateur ou utiliser ses bookmarks).
Il y a même des gens qui mettent Yahoo comme recherche dans Google pour
finalement arriver sur http://www.yahoo.com/. Voire même qui mette l'URL
du site qui les intéresse dans le champ de recherche. On ne peut pas
complétement le leur reprocher.

Après, il suffit donc de jouer sur les typos et/ou être bien classé
dans les résultats du moteur pour immédiatement capter du trafic, et
avoir statistiquement des gens qui vont cliquer sur certains liens après
croyant que c'est de l'information. Le taux de liens cliqués semblent
diminuer à ce que j'ai compris de plus en plus de gens comprennant qu'ils
ne sont pas arrivés sur un vrai site d'information, mais cela semble
suffisant pour entretenir le business et puis pour certaines URLs
«juteuses» un vrai portail est construit qui capte davantage l'attention.

Même les bureaux d'enregistrement s'y mettent : dans les pages de
«parking» (vous avez acheté un nom de domaine, vous n'avez pas de site
derrière, pas du tout ou pas encore), de la publicité est mise et
l'argent gagné est partagé entre vous et le bureau.

Et il y a aussi l'aspect cybersquatting, mais qui est plus risqué. Cf par
exemple les affaires récentes en .EU et/ou .FR

--
Patrick Mevzek . . . . . . Dot and Co (Paris, France)
<http://www.dotandco.net/> <http://www.dotandco.com/>
<http://www.dotandco.net/ressources/icann_registrars/details/index>


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Ronnie Garcia

Stricto sensu, si quelqu'un répond toujours précisément à côté de la
plaque, c'est qu'il comprend vos questions.

Parce que s'il ne les comprenait pas, et qu'il répondrait donc au
hasard, statistiquement il devrait ne pas répondre à côté de la plaque
de temps en temps.

Ça n'aide pas, cependant, nous sommes d'accord là dessus :)


Je sentais que le 'précisément' allait attirer des commentaires ;)

Mais non, parfois ils répondent simplement 'Monsieur, nou avon bien prit
en compte votre remarque. Malheuresement, cette possibilité n'est pas
envisajé. Peu-être biento. Merci'. Ce qui est aussi une façon d'être à
côté de la plaque.


Donc ils parlent vraiment tous comme ca la bas ?

--
Ronnie.


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r
Il y a des services web qui enregistrent le domaine dès qu'il est
disponible pour vous le confier après (contre paiement bien sûr).
Parce qu'envoyer un email, au moment où vous le recevez, le domaine aura
peut-être déjà été déposé en fait.

Chercher du côté de toutes les sociétés qui s'occupent du «second»
marché comme on dit, vous trouverez ce genre de services.


A propos de ces sociétés, elles ne sont pas certaines non plus d'obtenir le
domaine ? J'imagine le scénario :
1) on place un backorder sur un domaine auprès d'une de ces sociétés
2) ils mettent un place une sorte de polling pour voir si le domaine est
libre (après le pendingdelete)
3) dés qu'il est libre ils le prennent
Mais si plusieurs entités agissent en même temps, c'est forcément le premier
qui l'a ?

Je réagis parceque ce matin je reçois le mail ci-dessous, alors que le
domaine est tjs en pendingdelete. Ces gens sont donc des escrocs en quelque
sorte ?
Question subsidiaire : je reçois ce mail car j'ai deja le .net (et ils
pensent que je serai intéressé par le .com) ? ou parceque j'ai déjà placé un
backorder chez une société qui 1) se fait piquer sa base de données ou 2)
revend sa base de données ... ?

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Patrick Mevzek
Il y a des services web qui enregistrent le domaine dès qu'il est
disponible pour vous le confier après (contre paiement bien sûr).
Parce qu'envoyer un email, au moment où vous le recevez, le domaine aura
peut-être déjà été déposé en fait.

Chercher du côté de toutes les sociétés qui s'occupent du «second»
marché comme on dit, vous trouverez ce genre de services.


A propos de ces sociétés, elles ne sont pas certaines non plus d'obtenir le
domaine ? J'imagine le scénario :


Exact, dans la situation actuelle, personne n'a la garantie de récupérer
le domaine. C'est bien l'argument derrière WLS.
C'est le Far West : premier arrivé au bar premier servi (pour rester dans
la thématique apéro en cours dans ce groupe).

1) on place un backorder sur un domaine auprès d'une de ces sociétés
2) ils mettent un place une sorte de polling pour voir si le domaine est
libre (après le pendingdelete)
3) dés qu'il est libre ils le prennent
Mais si plusieurs entités agissent en même temps, c'est forcément le premier
qui l'a ?


Oui, le premier qui transmet sa commande au registre (donc pas
nécessairement le premier qui a reçu une commande). Compte tenu que les
sociétés majeures sur ce «marché» ont développé des logiciels
spécifiques qui martèlent complétement le registre (plusieurs centaines
voire milliers de requêtes à la seconde, en boucle, sur plusieurs
connexions en parallèle).

Par contre, il y a les sociétés telles qu'on les voit vis à vis des
clients, il y a les arrière boutiques. Je veux dire par là que, comme
les bureaux d'enregistrement (700 accréditation, 200 vraies structures en
gros), il y a une petite dizaine de structure sur le marché backorder, et
plein de devantures, de bureaux en partenariat, etc...

Je réagis parceque ce matin je reçois le mail ci-dessous, alors que le
domaine est tjs en pendingdelete. Ces gens sont donc des escrocs en quelque
sorte ?


Attention : le whois n'est pas nécessairement mis à jour en temps réel.

Après, cf leur contrat, peut-être ne garantissent-ils rien du tout (et
c'est en gros nécessairement le cas mais c'est peut être plus ou moins
dit explicitement avec plus ou moins de réparations), et que donc ils
n'enregistrent eux qu'après votre paiement, donc au final on s'écarte du
cas de figure précédent.

Question subsidiaire : je reçois ce mail car j'ai deja le .net (et ils
pensent que je serai intéressé par le .com) ? ou parceque j'ai déjà placé un
backorder chez une société qui 1) se fait piquer sa base de données ou 2)
revend sa base de données ... ?


Les trois sont possibles. Pour moi, à cause du .COM le plus probablement,
puis de la revente, puis de l'exploitation non intentionnelle (on va dire
ca comme ca :-)).

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En tout cas ils ne veulent pas de mes sous :

Not Found
The requested URL /PURCHASE was not found on this server.

Le reste du discours, et le prix, me ferait immédiatement fuir, mais
c'est un avis purement personnel.

--
Patrick Mevzek . . . . . . Dot and Co (Paris, France)
<http://www.dotandco.net/> <http://www.dotandco.com/>


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r
Oui, le premier qui transmet sa commande au registre (donc pas
nécessairement le premier qui a reçu une commande). Compte tenu que les
sociétés majeures sur ce «marché» ont développé des logiciels
spécifiques qui martèlent complétement le registre (plusieurs centaines
voire milliers de requêtes à la seconde, en boucle, sur plusieurs
connexions en parallèle).


et on les laisse faire ?!

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Patrick Mevzek

Oui, le premier qui transmet sa commande au registre (donc pas
nécessairement le premier qui a reçu une commande). Compte tenu que les
sociétés majeures sur ce «marché» ont développé des logiciels
spécifiques qui martèlent complétement le registre (plusieurs centaines
voire milliers de requêtes à la seconde, en boucle, sur plusieurs
connexions en parallèle).


et on les laisse faire ?!


Premier arrivé, premier servi.

Les registres se sont plaints à une époque, au niveau technique,
VeriSign notamment vers 2000 ou 2001 ce qui leur a permis de proposer WLS.
Depuis, ils disent plutôt supporter la charge.
Dernièrement ce sont plutôt les réservations de 5 jours ad vitam
aeternam qui semblent poser des problèmes techniques, le .ORG s'en est
alarmé il y a quelques mois.

Les bureaux ne se plaignent par car
d'une part, le contrat ICANN avec le registre impose à ce dernier un
traitement équitable entre les bureaux, donc au niveau de la gestion des
connexions
d'autre part, ils sont pour la plupart partenaires ou même acteurs
directs dans ces mêmes filières.

Quant aux utilisateurs (qui peuvent se plaindre de ne pas récupérer le
domaine de leur rêve, mais en le surveillant tous les jours dans le
whois), cela ne semble pas faire partie des préoccupations de l'ICANN.

--
Patrick Mevzek . . . . . . Dot and Co (Paris, France)
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Patrick Mevzek
Y'a-t-il déjà eu des cas où ces sociétés racheteuses de noms de domaine en sortie de pending
delete ont été condamnées pour avoir déposé (certes de façon relativement automatisée je
suppose) un nom de domaine correspondant à une marque déposée ?


Pas la peine d'aller jusque là : quand elles sont contactées par les
cabinets d'avocat des «justes» propriétaires, elles cèdent ou
détruisent immédiatement, car elles savent bien qu'elles sont en tord,
et que ce n'est qu'une perte minime au final (elles se rattraperont sur
les autres noms de domaine).

Certains bureaux d'enregistrement sont plus ou moins impliqués aussi dans
des affaires de ce type.

Et cela aurait pu (ou pourra être) même le cas de certains registres, si
SiteFinder revient (ou plutôt : quand il va revenir, car il reviendra
nécessairement dans les gros gTLDs, il existe dans certains ccTLDs, ou
petits gTLDs - comme .museum - et chez certains FAIs).

--
Patrick Mevzek . . . . . . Dot and Co (Paris, France)
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