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Victime transformee en "coupable", cherche avocat

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Jean Heurzy
Bonjour,

Ceci est une bouteille à la mer, une histoire digne de Kafka. Écoutez :

Il y a un peu moins d'un an, à la suite d'une banale altercation entre
le piéton que j'étais et un automobiliste, j'ai reçu de ce dernier un
violent coup de point au visage. Des passants ayant réussi à "calmer le
jeu", et malgré mon saignement de nez, je n'ai pas voulu donner suite à
cette affaire.
Mais, quelques mois plus tard, et à ma grande surprise, reconnu dans la
rue par l'automobiliste en question, j'ai été arrêté par des policiers,
menotté dans le dos comme un vulgaire délinquant, conduit au commissariat de
police, et soumis à une garde à vue maximale de 48 heures !

En effet, mon agresseur, s'étant sans doute blessé (au doigt !) en me
frappant, avait porté plainte (contre X) pour violences ayant entraîné
plusieurs jours d'arrêt de travail, et pris soin de se faire établir un
certificat médical. Quant à moi, n'ayant pas pris la mesure de la
judiciarisation de plus en plus accentuée des rapports sociaux (qui fait
porter au tribunal le moindre différend interpersonnel), je n'avais ni porté
plainte, ni consulté de médecin ; et bien sûr, toute trace de mon saignement
de nez avait disparu au bout de ces mois. Il ne me restait donc aucune
preuve matérielle.
En comparution immédiate, défendu par un avocat "commis d'office" (qui n'a
pas eu le temps d'étudier le dossier, moi non plus d'ailleurs), j'ai été
condamné à de la prison avec sursis (quelques mois), à payer plusieurs
milliers d'euros (je dis bien plusieurs milliers d'euros) de dommages et
intérêts à mon agresseur (pour une blessure à un doigt), et des centaines
d'euros aux
policiers (qui avaient porté plainte pour un outrage (totalement imaginaire)
à agent). Le certificat médical fourni par l'automobiliste irascible
constate bien sa blessure, mais ne dit rien de son origine. Lui-même a
reconnu à l'audience qu'il ne savait pas précisément comment elle s'était
produite !

J'ai fait appel de cette décision. Mais l'avocat que j'ai consulté plus
tard m'a conseillé de me désister de mon appel, selon lui pour deux raisons
:
1) Je n'avais plus aucune preuve matérielle, ni témoin.
2) Des fonctionnaires de police étant aussi partie au procès, leur parole
"assermentée" a plus de poids *judiciaire* que celle d'un citoyen ordinaire.

Toutefois, ne pouvant me résoudre à subir en silence pareille infamie,
j'ai maintenu l'appel, et me suis résolu à jeter cette bouteille à la mer.
Précision : Bien que "désargenté", je ne pourrais prétendre qu'à "15 % de
l'aide juridictionnelle", celle-ci étant établie en fonction des revenus du
ménage, et non du mis en cause seul.

A toute personne de bonne volonté qui voudrait bien répondre (ou donner des
conseils), je saurais gré de le faire par courrier électronique.

Merci.

--
Jean Heurzy

"C'est un dur métier que l'exil." Nazim Hikmet.

10 réponses

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Minit
"Jean Heurzy" a écrit dans le message de news:
45d46f07$0$27399$
Bonjour,

Ceci est une bouteille à la mer, une histoire digne de Kafka. Écoutez :

Il y a un peu moins d'un an, à la suite d'une banale altercation entre
le piéton que j'étais et un automobiliste, j'ai reçu de ce dernier un
violent coup de point au visage. Des passants ayant réussi à "calmer le
jeu", et malgré mon saignement de nez, je n'ai pas voulu donner suite à
cette affaire.
Mais, quelques mois plus tard, et à ma grande surprise, reconnu dans la
rue par l'automobiliste en question, j'ai été arrêté par des policiers,
menotté dans le dos comme un vulgaire délinquant, conduit au commissariat
de
police, et soumis à une garde à vue maximale de 48 heures !

En effet, mon agresseur, s'étant sans doute blessé (au doigt !) en me
frappant, avait porté plainte (contre X) pour violences ayant entraîné
plusieurs jours d'arrêt de travail, et pris soin de se faire établir un
certificat médical. Quant à moi, n'ayant pas pris la mesure de la
judiciarisation de plus en plus accentuée des rapports sociaux (qui fait
porter au tribunal le moindre différend interpersonnel), je n'avais ni
porté
plainte, ni consulté de médecin ; et bien sûr, toute trace de mon
saignement
de nez avait disparu au bout de ces mois. Il ne me restait donc aucune
preuve matérielle.
En comparution immédiate, défendu par un avocat "commis d'office" (qui n'a
pas eu le temps d'étudier le dossier, moi non plus d'ailleurs), j'ai été
condamné à de la prison avec sursis (quelques mois), à payer plusieurs
milliers d'euros (je dis bien plusieurs milliers d'euros) de dommages et
intérêts à mon agresseur (pour une blessure à un doigt), et des centaines
d'euros aux
policiers (qui avaient porté plainte pour un outrage (totalement
imaginaire)
à agent).



C'est surement ce qui a fait pencher la balance, garde à vue pendant 48 H et
outrage à agent ...

Que voulez-vous que pense le juge d'une personne comme vous ?

Le certificat médical fourni par l'automobiliste irascible
constate bien sa blessure, mais ne dit rien de son origine. Lui-même a
reconnu à l'audience qu'il ne savait pas précisément comment elle s'était
produite !

J'ai fait appel de cette décision. Mais l'avocat que j'ai consulté plus
tard m'a conseillé de me désister de mon appel, selon lui pour deux
raisons
:
1) Je n'avais plus aucune preuve matérielle, ni témoin.
2) Des fonctionnaires de police étant aussi partie au procès, leur parole
"assermentée" a plus de poids *judiciaire* que celle d'un citoyen
ordinaire.

Toutefois, ne pouvant me résoudre à subir en silence pareille infamie,
j'ai maintenu l'appel, et me suis résolu à jeter cette bouteille à la mer.
Précision : Bien que "désargenté", je ne pourrais prétendre qu'à "15 % de
l'aide juridictionnelle", celle-ci étant établie en fonction des revenus
du
ménage, et non du mis en cause seul.

A toute personne de bonne volonté qui voudrait bien répondre (ou donner
des
conseils), je saurais gré de le faire par courrier électronique.

Merci.

--
Jean Heurzy

"C'est un dur métier que l'exil." Nazim Hikmet.

















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Girgols
il faut attaquer en diffamation !
un avocat est avant tout vénal mais il doit être possible de vous
arranger pour un forfait avec lui (ou elle).
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tiensdonc
L'histoire est effecivement hallucinante.
Vous manquez de chance! Des policiers qui auraient, selon vos dire, inventé
un outrage... Et un présumé agresseur portant plainte contre sa victime.
Excusez moi du peu, mais il faut avouer que votre histoire est, de prime
abord, peu credible.

Alors voila mon avis;

- vérifiez si vous ne pouvez pas trouver de temoins occulaire de la scène
(commercants).
- Eventuellement "surveillez" les environs (passage de bus, personnes
empreintant visiblement le meme trajet)
- placadez, au besoin, des affichetes precisant que vous recherchez des
temoins de l'altercation

Quand à la plainte des agents de police, trsè honnetement, je ne vois pas
pourquoi, si vous avez été charmant, ils l'auraient déposé sans fondement...
N'avez vous pas quelques torts?

"Jean Heurzy" a écrit dans le message de news:
45d46f07$0$27399$
Bonjour,

Ceci est une bouteille à la mer, une histoire digne de Kafka. Écoutez :

Il y a un peu moins d'un an, à la suite d'une banale altercation entre
le piéton que j'étais et un automobiliste, j'ai reçu de ce dernier un
violent coup de point au visage. Des passants ayant réussi à "calmer le
jeu", et malgré mon saignement de nez, je n'ai pas voulu donner suite à
cette affaire.
Mais, quelques mois plus tard, et à ma grande surprise, reconnu dans la
rue par l'automobiliste en question, j'ai été arrêté par des policiers,
menotté dans le dos comme un vulgaire délinquant, conduit au commissariat
de
police, et soumis à une garde à vue maximale de 48 heures !

En effet, mon agresseur, s'étant sans doute blessé (au doigt !) en me
frappant, avait porté plainte (contre X) pour violences ayant entraîné
plusieurs jours d'arrêt de travail, et pris soin de se faire établir un
certificat médical. Quant à moi, n'ayant pas pris la mesure de la
judiciarisation de plus en plus accentuée des rapports sociaux (qui fait
porter au tribunal le moindre différend interpersonnel), je n'avais ni
porté
plainte, ni consulté de médecin ; et bien sûr, toute trace de mon
saignement
de nez avait disparu au bout de ces mois. Il ne me restait donc aucune
preuve matérielle.
En comparution immédiate, défendu par un avocat "commis d'office" (qui n'a
pas eu le temps d'étudier le dossier, moi non plus d'ailleurs), j'ai été
condamné à de la prison avec sursis (quelques mois), à payer plusieurs
milliers d'euros (je dis bien plusieurs milliers d'euros) de dommages et
intérêts à mon agresseur (pour une blessure à un doigt), et des centaines
d'euros aux
policiers (qui avaient porté plainte pour un outrage (totalement
imaginaire)
à agent). Le certificat médical fourni par l'automobiliste irascible
constate bien sa blessure, mais ne dit rien de son origine. Lui-même a
reconnu à l'audience qu'il ne savait pas précisément comment elle s'était
produite !

J'ai fait appel de cette décision. Mais l'avocat que j'ai consulté plus
tard m'a conseillé de me désister de mon appel, selon lui pour deux
raisons
:
1) Je n'avais plus aucune preuve matérielle, ni témoin.
2) Des fonctionnaires de police étant aussi partie au procès, leur parole
"assermentée" a plus de poids *judiciaire* que celle d'un citoyen
ordinaire.

Toutefois, ne pouvant me résoudre à subir en silence pareille infamie,
j'ai maintenu l'appel, et me suis résolu à jeter cette bouteille à la mer.
Précision : Bien que "désargenté", je ne pourrais prétendre qu'à "15 % de
l'aide juridictionnelle", celle-ci étant établie en fonction des revenus
du
ménage, et non du mis en cause seul.

A toute personne de bonne volonté qui voudrait bien répondre (ou donner
des
conseils), je saurais gré de le faire par courrier électronique.

Merci.

--
Jean Heurzy

"C'est un dur métier que l'exil." Nazim Hikmet.

















Avatar
Patrick V
tiensdonc a écrit, le 15/02/2007 20:44 :

Quand à la plainte des agents de police, trsè honnetement, je ne vois pas
pourquoi, si vous avez été charmant, ils l'auraient déposé sans fondement...
N'avez vous pas quelques torts?



Il semblerait que ça devienne monnaie courante : dès que la personne se permet
une remarque, même polie, paf, outrage. Ca fait chier le recalcitrant et ça
rapporte.

--

Internet, newsgroups, e-mail => Netiquette
http://usenet-fr.news.eu.org/fr.usenet.reponses/usenet/netiquette.html
news:fr.bienvenue news:fr.bienvenue.questions
news:news.announce.newusers news:fr.usenet.reponses
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henriparisien
On 15 fév, 23:41, Patrick V
wrote:
tiensdonc a écrit, le 15/02/2007 20:44 :

> Quand à la plainte des agents de police, trsè honnetement, je ne vo is pas
> pourquoi, si vous avez été charmant, ils l'auraient déposé sans fondement...
> N'avez vous pas quelques torts?

Il semblerait que ça devienne monnaie courante : dès que la personne se permet
une remarque, même polie, paf, outrage. Ca fait chier le recalcitrant e t ça
rapporte.



Oui, il y a un vrai soucis de ce coté. D'autant plus que cela rapporte
au policier qui en est victime - au titre de dommage et intérêt.

Il me semble qu'il y a là une vraie dérive potentielle. Qui pourrait
être controllé par la hiérarchie. Mais est-ce le cas ?
Avatar
Jean Heurzy
Bonjour,

"Jean Heurzy" a écrit dans le message news:
45d46f07$0$27399$

Il y a un peu moins d'un an, à la suite d'une banale altercation entre
le piéton que j'étais et un automobiliste, j'ai reçu de ce dernier un
violent coup de point au visage.



"Coup de poing", bien sûr. Désolé pour cette erreur de frappe (et pour
d'autres, certainement).

--
Jean Heurzy

"C'est un dur métier que l'exil." Nazim Hikmet
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Cl.Massé
"Minit" a écrit dans le message de news:
45d488e3$0$21145$

Que voulez-vous que pense le juge d'une personne comme vous ?



Tu te caches derrière un pseudo pour insulter les gens sans savoir,
apparemment tu ne vaux pas mieux. Mais qui es-tu? L'automobiliste un
question? Un membre de sa clique? Un policier? Le juge?

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Rentabilité.
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Cl.Massé
"tiensdonc" a écrit dans le message de news:
45d4b7f5$0$27400$

Quand à la plainte des agents de police, trsè honnetement, je ne vois pas
pourquoi, si vous avez été charmant, ils l'auraient déposé sans
fondement... N'avez vous pas quelques torts?



Il est très facile de trouver des fondements sans qu'il ait quelques torts.
Il y a plus d'un an, des policiers n'ont-ils pas laissé des adolescents
mourir? Des policiers ne viennent-ils pas sacager des maisons pour rien,
bousculer et jeter dans la rue des mères qui n'y sont pour rien? Des
policiers n'harcèlent-ils pas de contrôles d'identité sans raison?

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Rentabilité.
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Cl.Massé
"henriparisien" a écrit dans le message de news:


Oui, il y a un vrai soucis de ce coté. D'autant plus que cela rapporte
au policier qui en est victime - au titre de dommage et intérêt.



C'est une loi Sarkosy?

L'outrage à un agent n'existe qu'à cause de sa fonction, et donc ne donne
pas droit à des dommages et intérêt qui ne sont accordé qu'en civil. Sauf
bien sûr si c'est une injure publique, auquel cas un policier a les mêmes
droits que n'importe qui. Mais comme c'est alors à titre personel, son
assermentation n'a pas de valeur.

Evidemment, si on mélange tout, c'est de l'incitation délibérée aux abus,
une méthode d'extrême droite.

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Rentabilité.
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Cl.Massé
"Jean Heurzy" a écrit dans le message de news:
45d46f07$0$27399$

Bonjour,

Ceci est une bouteille à la mer, une histoire digne de Kafka. Écoutez :



En supposant que cette histoire est vraie, ça appelle quelques questions :

Qui est cet automobiliste? Un notable? Un élu? Un policier? Un
magistrat? Un copain de Sarquod?

Fais-tu partie d'une "minorité (visible)"?

L'avocat a-t-il subit des pressions ou est-il complice?

Auxquels cas, il y a des choses à faire. En parler aux médias, aux
associations etc. Déposer une plainte pour accusation calomnieuse (sa
plainte n'est manifestement pas contre X puiqu'il t'a désigné formellement.)
Déposer une plainte auprès du procureur de la république pour procédure
abusive, puisque les menottes et la garde à vue n'étaient pas nécessaires.
Trouver un bon avocat, même un peu cher, et demander le remboursement des
honoraires au tribunal. L'automobiliste n'a manifestement aucune preuve, en
cassation il y a une chance. Sinon, après il y aura la Cours Européenne des
Droits de l'Homme puisqu'il qu'il y a une violation flagrante de la
convention. Il ne faudra donc pas oublier d'en faire grief en appel.

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Rentabilité.
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