Dans l'=E9mission de PPDA, Malbrunot a dit qu'il fallait instaurer un
dialogue avec les terroristes islamistes. Bizarre comme r=E9action pour
un ex-otage! Auque a r=E9pondu qu'il ne fallait quand-m=EAme pas oublier
que c'=E9tait une bande d'=E9gorgeurs. Alors, le dialogue avec ces
gens-l=E0...
D'un autre côté, il sait de quoi il parle Malbrunot : sans négos, ils serait peut-être mort.
maieutique
Oui, mais justement, les négociations de la diplomatie française n'ont rien donné. C'est lorsque les services secrets se sont chargés de l'affaire que les deux otages ont été libérés.
Oui, mais justement, les négociations de la diplomatie française
n'ont rien donné. C'est lorsque les services secrets se sont chargés
de l'affaire que les deux otages ont été libérés.
Oui, mais justement, les négociations de la diplomatie française n'ont rien donné. C'est lorsque les services secrets se sont chargés de l'affaire que les deux otages ont été libérés.
Mark Warner
maieutique wrote:
Oui, mais justement, les négociations de la diplomatie française n'ont rien donné. C'est lorsque les services secrets se sont chargés de l'affaire que les deux otages ont été libérés.
tu m'en diras tant -- Pussy, pussy, pussy! We got white pussy, black pussy, Spanish pussy, yellow pussy, hot pussy, cold pussy, wet pussy, tight pussy, big pussy, bloody pussy, fat pussy, hairy pussy, smelly pussy, velvet pussy, silk pussy, Naugahyde pussy, snappin' pussy, horse pussy, dog pussy, mule pussy, fake pussy! If we don't have it, you don't want it!
maieutique wrote:
Oui, mais justement, les négociations de la diplomatie française
n'ont rien donné. C'est lorsque les services secrets se sont chargés
de l'affaire que les deux otages ont été libérés.
tu m'en diras tant
--
Pussy, pussy, pussy! We got white pussy, black pussy, Spanish pussy,
yellow pussy, hot pussy, cold pussy, wet pussy, tight pussy, big pussy,
bloody pussy, fat pussy, hairy pussy, smelly pussy, velvet pussy, silk
pussy, Naugahyde pussy, snappin' pussy, horse pussy, dog pussy, mule
pussy, fake pussy! If we don't have it, you don't want it!
Oui, mais justement, les négociations de la diplomatie française n'ont rien donné. C'est lorsque les services secrets se sont chargés de l'affaire que les deux otages ont été libérés.
tu m'en diras tant -- Pussy, pussy, pussy! We got white pussy, black pussy, Spanish pussy, yellow pussy, hot pussy, cold pussy, wet pussy, tight pussy, big pussy, bloody pussy, fat pussy, hairy pussy, smelly pussy, velvet pussy, silk pussy, Naugahyde pussy, snappin' pussy, horse pussy, dog pussy, mule pussy, fake pussy! If we don't have it, you don't want it!
R1
Oui, mais les services secrets, ils négocient également. On nous raconte ensuite que les james bond français ont joué les durs pour parvenir à les libérer, mais la plupart du temps, ils apportent l'argent aux terroristes...
Oui, mais les services secrets, ils négocient également. On nous
raconte ensuite que les james bond français ont joué les durs pour
parvenir à les libérer, mais la plupart du temps, ils apportent
l'argent aux terroristes...
Oui, mais les services secrets, ils négocient également. On nous raconte ensuite que les james bond français ont joué les durs pour parvenir à les libérer, mais la plupart du temps, ils apportent l'argent aux terroristes...
maieutique
Oui, sans doute. Encore que... Ca dépend des affaires. Mais dans l'émission, Malbrunot parlait d'instaurer un dialogue avec les terroristes, non pas dans le cadre particulier des prises d'otages, mais dans un contexte plus général (en réponse à Bauer qui venait présenter un bouquin sur Al Qaïda). Une solution pour combattre le terrorisme en quelque sorte est de discuter avec eux. Il suffirait de demander aux fondamentalistes "s'il vous plaît, soyez gentils. Arrêtez de poser des bombes et de tuer des innocents". Pas sûr que cela suffise, malheureusement...
Oui, sans doute. Encore que... Ca dépend des affaires. Mais dans
l'émission, Malbrunot parlait d'instaurer un dialogue avec les
terroristes, non pas dans le cadre particulier des prises d'otages,
mais dans un contexte plus général (en réponse à Bauer qui venait
présenter un bouquin sur Al Qaïda). Une solution pour combattre le
terrorisme en quelque sorte est de discuter avec eux. Il suffirait de
demander aux fondamentalistes "s'il vous plaît, soyez gentils.
Arrêtez de poser des bombes et de tuer des innocents". Pas sûr que
cela suffise, malheureusement...
Oui, sans doute. Encore que... Ca dépend des affaires. Mais dans l'émission, Malbrunot parlait d'instaurer un dialogue avec les terroristes, non pas dans le cadre particulier des prises d'otages, mais dans un contexte plus général (en réponse à Bauer qui venait présenter un bouquin sur Al Qaïda). Une solution pour combattre le terrorisme en quelque sorte est de discuter avec eux. Il suffirait de demander aux fondamentalistes "s'il vous plaît, soyez gentils. Arrêtez de poser des bombes et de tuer des innocents". Pas sûr que cela suffise, malheureusement...
R1
C'est vai, c'est sans doute insuffisant. Mais cela me fait toujours penser à deux exemples. Le premier, c'est le fait que les autorités allemandes appelaient la résistance française de la deuxième guerre mondiale des "terroristes". Je sais que ce n'est pas un scoop, mais tout de même, comment ne pas mettre les faits en perspective ? Le terrorisme est la lutte armée de celui qui n'a pas (plus) les moyens de mener une guerre conventionnelle. Finalement, cela reviendrait à admettre que le contraire du terrorisme est le pacifisme, pas moins... Pour autant, je ne suis pas vraiment fixé sur la question. Le deuxième exemple, c'est la lutte des anti-avortement extrémistes, qui ont recours à la violence. Autant le dire tout de suite, je suis pour ce droit de la femme. Mais SI je considérais que l'avortement était un crime, que devrais-je faire pour l'arrêter ? Le rapport à la violence devient inextricable pour moi, sur le plan théorique au moins. Bon enfin, voilà ce que m'inspire le problème des otages... Un peu de digression... ;-)
Au fait, Maïeutique, quel beau pseudo. Le plus beau sans doute.
C'est vai, c'est sans doute insuffisant.
Mais cela me fait toujours penser à deux exemples.
Le premier, c'est le fait que les autorités allemandes appelaient la
résistance française de la deuxième guerre mondiale des
"terroristes". Je sais que ce n'est pas un scoop, mais tout de même,
comment ne pas mettre les faits en perspective ? Le terrorisme est la
lutte armée de celui qui n'a pas (plus) les moyens de mener une guerre
conventionnelle. Finalement, cela reviendrait à admettre que le
contraire du terrorisme est le pacifisme, pas moins... Pour autant, je
ne suis pas vraiment fixé sur la question.
Le deuxième exemple, c'est la lutte des anti-avortement extrémistes,
qui ont recours à la violence. Autant le dire tout de suite, je suis
pour ce droit de la femme. Mais SI je considérais que l'avortement
était un crime, que devrais-je faire pour l'arrêter ? Le rapport à
la violence devient inextricable pour moi, sur le plan théorique au
moins.
Bon enfin, voilà ce que m'inspire le problème des otages... Un peu de
digression... ;-)
Au fait, Maïeutique, quel beau pseudo. Le plus beau sans doute.
C'est vai, c'est sans doute insuffisant. Mais cela me fait toujours penser à deux exemples. Le premier, c'est le fait que les autorités allemandes appelaient la résistance française de la deuxième guerre mondiale des "terroristes". Je sais que ce n'est pas un scoop, mais tout de même, comment ne pas mettre les faits en perspective ? Le terrorisme est la lutte armée de celui qui n'a pas (plus) les moyens de mener une guerre conventionnelle. Finalement, cela reviendrait à admettre que le contraire du terrorisme est le pacifisme, pas moins... Pour autant, je ne suis pas vraiment fixé sur la question. Le deuxième exemple, c'est la lutte des anti-avortement extrémistes, qui ont recours à la violence. Autant le dire tout de suite, je suis pour ce droit de la femme. Mais SI je considérais que l'avortement était un crime, que devrais-je faire pour l'arrêter ? Le rapport à la violence devient inextricable pour moi, sur le plan théorique au moins. Bon enfin, voilà ce que m'inspire le problème des otages... Un peu de digression... ;-)
Au fait, Maïeutique, quel beau pseudo. Le plus beau sans doute.
maieutique
Ton exemple est intéressant. Justement Roger Auque évoque cette question de sémantique de manière très éclairante dans son livre ("De Beyrouth à Bagdad"). Mais il l'aborde dans l'autre sens, lorsque les terroristes sont désignés comme « résistants » par la presse. On ne peut pas comparer les actions des résistants pendant la seconde guerre mondiale, et celles des terroristes en Irak. D'un côté, on a des gens courageux qui défendent leur pays et la liberté, de l'autre côté des lâches qui détiennent des innocents et les égorgent. Et d'ailleurs, les terroristes d'Irak ne sont pas nécessairement irakiens. Il y a un mélange d'anciens baassistes mais aussi, et surtout car ce sont les coordinateurs, de terroristes venus de tout le golfe, prêts à frapper n'importe où, à New-York, à Madrid et qui ne sont en Irak que parce que c'est le chaos. La « résistance » n'a donc rien à voir là-dedans, d'autant plus que le plus grand nombre de gens tués par les terroristes sont eux-mêmes irakiens.
Ton exemple est intéressant. Justement Roger Auque évoque cette
question de sémantique de manière très éclairante dans son livre
("De Beyrouth à Bagdad"). Mais il l'aborde dans l'autre sens,
lorsque les terroristes sont désignés comme « résistants » par la
presse. On ne peut pas comparer les actions des résistants pendant la
seconde guerre mondiale, et celles des terroristes en Irak. D'un
côté, on a des gens courageux qui défendent leur pays et la
liberté, de l'autre côté des lâches qui détiennent des innocents
et les égorgent. Et d'ailleurs, les terroristes d'Irak ne sont pas
nécessairement irakiens. Il y a un mélange d'anciens baassistes
mais aussi, et surtout car ce sont les coordinateurs, de terroristes
venus de tout le golfe, prêts à frapper n'importe où, à New-York,
à Madrid et qui ne sont en Irak que parce que c'est le chaos. La «
résistance » n'a donc rien à voir là-dedans, d'autant plus que
le plus grand nombre de gens tués par les terroristes sont eux-mêmes
irakiens.
Ton exemple est intéressant. Justement Roger Auque évoque cette question de sémantique de manière très éclairante dans son livre ("De Beyrouth à Bagdad"). Mais il l'aborde dans l'autre sens, lorsque les terroristes sont désignés comme « résistants » par la presse. On ne peut pas comparer les actions des résistants pendant la seconde guerre mondiale, et celles des terroristes en Irak. D'un côté, on a des gens courageux qui défendent leur pays et la liberté, de l'autre côté des lâches qui détiennent des innocents et les égorgent. Et d'ailleurs, les terroristes d'Irak ne sont pas nécessairement irakiens. Il y a un mélange d'anciens baassistes mais aussi, et surtout car ce sont les coordinateurs, de terroristes venus de tout le golfe, prêts à frapper n'importe où, à New-York, à Madrid et qui ne sont en Irak que parce que c'est le chaos. La « résistance » n'a donc rien à voir là-dedans, d'autant plus que le plus grand nombre de gens tués par les terroristes sont eux-mêmes irakiens.
R1
Je suis d'accord avec ce constat des différence entre les terroristes "irakiens" et les résistants français. Mais si ici, la distinction est à peu près aisée, je pense qu'elle ne l'est pas toujours. D'autre part, au-delà des moyens utilisés par les terroristes, il convient de s'interroger sur leurs buts. Dans l'aire moderne, il est bien souvent pécunier (cf la corse), mais lorsque ce n'est pas le cas, ne pas accepter la discussion avec les terroristes est probablement une erreur. Par exemple, l'armée américaine a fait au moins 10000 morts civils en Irak. Je doute que les terroristes irakiens en soient à ce chiffre. Pourtant, beaucoup de gens admettent le massacre d'innocents par les américains car la "cause" leur semble juste. La "cause" le valait bien disent-'ils. C'est donc la preuve que parfois, oublier la forme (massacre d'innocents) lorsque le fond est juste ne choque pas tout le monde. Pourquoi ne peut-on avoir cette approche en face des terroristes irakiens. Parce qu'ils égorgent des innocents en face de caméras ? Ou parce que nous ne sommes pas d'accord avec le type de société qu'ils proposent ? (a) masque et justifie (b) selon moi.
Bref, derrière toutes les justifications que l'on possède pour refuser le dialogue avec l'autre (certes, l'autre ne le souhaite pas toujours, le dialogue), ce n'est principalement qu'un désaccord profond sur la politique, l'organisation de la société. Et cela, c'est compréhensible, mais subjectif.
Je suis d'accord avec ce constat des différence entre les terroristes
"irakiens" et les résistants français.
Mais si ici, la distinction est à peu près aisée, je pense qu'elle
ne l'est pas toujours.
D'autre part, au-delà des moyens utilisés par les terroristes, il
convient de s'interroger sur leurs buts. Dans l'aire moderne, il est
bien souvent pécunier (cf la corse), mais lorsque ce n'est pas le cas,
ne pas accepter la discussion avec les terroristes est probablement une
erreur.
Par exemple, l'armée américaine a fait au moins 10000 morts civils en
Irak. Je doute que les terroristes irakiens en soient à ce chiffre.
Pourtant, beaucoup de gens admettent le massacre d'innocents par les
américains car la "cause" leur semble juste. La "cause" le valait bien
disent-'ils. C'est donc la preuve que parfois, oublier la forme
(massacre d'innocents) lorsque le fond est juste ne choque pas tout le
monde. Pourquoi ne peut-on avoir cette approche en face des
terroristes irakiens. Parce qu'ils égorgent des innocents en face de
caméras ? Ou parce que nous ne sommes pas d'accord avec le type de
société qu'ils proposent ? (a) masque et justifie (b) selon moi.
Bref, derrière toutes les justifications que l'on possède pour
refuser le dialogue avec l'autre (certes, l'autre ne le souhaite pas
toujours, le dialogue), ce n'est principalement qu'un désaccord
profond sur la politique, l'organisation de la société. Et cela,
c'est compréhensible, mais subjectif.
Je suis d'accord avec ce constat des différence entre les terroristes "irakiens" et les résistants français. Mais si ici, la distinction est à peu près aisée, je pense qu'elle ne l'est pas toujours. D'autre part, au-delà des moyens utilisés par les terroristes, il convient de s'interroger sur leurs buts. Dans l'aire moderne, il est bien souvent pécunier (cf la corse), mais lorsque ce n'est pas le cas, ne pas accepter la discussion avec les terroristes est probablement une erreur. Par exemple, l'armée américaine a fait au moins 10000 morts civils en Irak. Je doute que les terroristes irakiens en soient à ce chiffre. Pourtant, beaucoup de gens admettent le massacre d'innocents par les américains car la "cause" leur semble juste. La "cause" le valait bien disent-'ils. C'est donc la preuve que parfois, oublier la forme (massacre d'innocents) lorsque le fond est juste ne choque pas tout le monde. Pourquoi ne peut-on avoir cette approche en face des terroristes irakiens. Parce qu'ils égorgent des innocents en face de caméras ? Ou parce que nous ne sommes pas d'accord avec le type de société qu'ils proposent ? (a) masque et justifie (b) selon moi.
Bref, derrière toutes les justifications que l'on possède pour refuser le dialogue avec l'autre (certes, l'autre ne le souhaite pas toujours, le dialogue), ce n'est principalement qu'un désaccord profond sur la politique, l'organisation de la société. Et cela, c'est compréhensible, mais subjectif.
Mils Michael
>Dans l'émission de PPDA, Malbrunot a dit qu'il fallait instaurer un dialogue avec les terroristes islamistes.
Syndrome de Stockholm.
-Mickmils
>Dans l'émission de PPDA, Malbrunot a dit qu'il fallait instaurer un
dialogue avec les terroristes islamistes.