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volume sonore variable

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Yeb
Bonjour.

Tout d'abord je précise que je n'y connais à peu près rien en musique
mais que je compte m'y mettre ;-).

Ma question : j'ai numérisé un film à partir d'une K7 VHS détériorée
(par mon ancien magnétoscope) ; la partie son a un volume variable et
j'aimerais améliorer cela. J'ai essayé avec Audacity l'effet Egalisation
mais cela n'a pas l'air d'être le bon.

Merci d'avance.

10 réponses

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pehache
Gerald wrote:

J'ai un doute quand même : dans des histoires récentes de gens
poursuivis, il semble bien que l'autorité compétente ait été les
*douanes* au titre de la contrefaçon. Ça ne s'appliquerait donc qu' à la
*revente* de ces copies ? Il me semblait qu'il fallait détenir
l'original et le problème avait même été évoqué de la légit imité de se
procurer un MP3 issu d'un enregistrement numérique pour un morceau dont
on détiendrait l'équivalent en vinyl...



Je pense que "contrefaçon" doit se comprendre ici comme étant la
diffusion illicite d'oeuvres sans avoir payé les droits. La diffusion
illicite pouvant être la revente de copies, mais aussi la simple mise
à disposition des fichiers sur internet (en p2p ou autre).

En aucun cas la possession de l'original n'est nécessaire pour la
copie privée. Ce qui compte c'est le caractère licite ou non de la
source.

--
pehache
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pehache
Gerald wrote:

J'ai un doute quand même : dans des histoires récentes de gens
poursuivis, il semble bien que l'autorité compétente ait été les
*douanes* au titre de la contrefaçon. Ça ne s'appliquerait donc qu' à la
*revente* de ces copies ? Il me semblait qu'il fallait détenir
l'original et le problème avait même été évoqué de la légit imité de se
procurer un MP3 issu d'un enregistrement numérique pour un morceau dont
on détiendrait l'équivalent en vinyl...



Je pense que "contrefaçon" doit se comprendre ici comme étant la
diffusion illicite d'oeuvres sans avoir payé les droits. La diffusion
illicite pouvant être la revente de copies, mais aussi la simple mise
à disposition des fichiers sur internet (en p2p ou autre).

En aucun cas la possession de l'original n'est nécessaire pour la
copie privée. Ce qui compte c'est le caractère licite ou non de la
source.

--
pehache
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Alain Naigeon
"Gerald" a écrit dans le message news:
1h661xv.181v2nzmbpaozN%
François Polloli wrote:

> Pour ton *usage personnel* (défini de façon assez étroite par le CPI),


tu
> peux copier une oeuvre autant que cela te fait plaisir. Et ce, que tu
> détiennes ou non l'original. Une conséquence, par exemple : le droit
> français accepte que tu empruntes n'importe quoi dans une médiathèque
> (livre, cd, dvd, etc.) et que tu en fasses autant de copies que tu le
> souhaite (pour ton usage privé s'entend).

J'ai un doute quand même : dans des histoires récentes de gens
poursuivis, il semble bien que l'autorité compétente ait été les
*douanes* au titre de la contrefaçon. Ça ne s'appliquerait donc qu'à la
*revente* de ces copies ? Il me semblait qu'il fallait détenir
l'original et le problème avait même été évoqué de la légitimité de se
procurer un MP3 issu d'un enregistrement numérique pour un morceau dont
on détiendrait l'équivalent en vinyl...
--
Gérald



Et moi j'ai deux doutes maintenant. Que tu fasses des copies privées
d'une oeuvre empruntée, pour l'avoir au bureau et à la maison, ou
que sais-je, ok. Mais si c'est pour pouvoir éviter de l'acheter une fois
rendue, je doute que cela soit régulier. Je pense que les éditeurs
signent des contrats avec les médiathèques, et que certaines
obligations sont transitives, c'est à dire sont applicables aux
emprunteurs, à charge du prêteur de les faire respecter (en
théorie ; en pratique, en cas de complicité ou de négligence
manifeste, il y aurait matière à problème).

D'autre part j'ai toujours lu que l'absence de profit n'exonère en
rien de la faute. Si tu passes gratuitement, sur une place publique,
un disque acheté régulièrement, tu violes la loi. Et c'est logique :
ce qui dérange l'éditeur et les artistes, ce n'est pas tant ce que
tu pourrais gagner, mais ce qu'eux-mêmes perdent si ta diffusion
permet à plein de gens de ne pas acheter.
Chacun pense de cela ce qu'il veut, mais je crois que telle est
la loi. A titre personnel, je ne vois pas, tout de même, pourquoi
ce genre de métier serait le seul à ne pas pouvoir vivre de son
travail. Ils ont, c'est vrai, un problème difficile à résoudre, qui les
fait parfois passer pour des flics (et c'est c'est sûr qu'ils ne s'y
prennent pas toujours bien). Eh oui, les autres sont peinards, car
jusqu'ici, on n'a pas trouvé de moyen de copier-coller une chaise
ou un robinet !

--

Français *==> "Musique renaissance" <==* English
midi - facsimiles - ligatures - mensuration
http://anaigeon.free.fr | http://www.medieval.org/emfaq/anaigeon/
Alain Naigeon - - Strasbourg, France
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pehache grmpf
Alain Naigeon wrote:

Et moi j'ai deux doutes maintenant. Que tu fasses des copies privées
d'une oeuvre empruntée, pour l'avoir au bureau et à la maison, ou
que sais-je, ok. Mais si c'est pour pouvoir éviter de l'acheter une
fois rendue, je doute que cela soit régulier.



Ca l'est pourtant (régulier).

--
pehache
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CrazyGuitarist
Le 17/11/2005, pehache a supposé :
CrazyGuitarist wrote:

je vois ce qu tu veux dire mais à la base, il y a un copyright que l'on
voit d'ailleurs à la fin d'un generique de film.
si tu prends un dvix sur internet, c'est pas bien, mais si tu loues un
dvd et que tu fait un Divx, tu as le droit selon toi.
elle est quand même étroite la frontière entre l'un et l'autre.
certains mettront en avant l'abonnement internet pour justifier ce
download, et pour la location, si la copie est légal, il n'en reste pas
moins que tu rends l'orginal à son proprietaire.
dans les 2 cas, tu as une copie du film sans l'original.
je veux pas dire mais c'est normal que beaucoup ne voient pas vraiment
sur quel pied dancer.



La différence entre copier un DVD loué et télécharger un divX sur
internet est que le magasin qui loue les DVD paye des droits de
diffusion (comme les télés, les radios, etc), alors que ceux qui
mettent des divX sur internet n'en payent généralement pas et se
mettent donc dans l'illégalité. C'est le caractère licite ou non de
la source qui compte.



Ok, alors il me reste plus qu'à prendre un abonnement mais qui verra la
difference entre une copie faite par moi d'un DVD loué et un Divx
récupéré sur internet.
ils sont identique à la sortie.
je prend une carte d'abo et je recupere sur le le net les Divx, rien ne
prouve que je l'ai ai pris sur le net ou d'ailleurs loué, à la limite
une facture de location si elle existe.
A+

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La boisson à base de produits naturels qui réduit le taux d'alcoolemie
trés rapidement!
ce produit n'est pas une incitation à boire plus pour autant.
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CrazyGuitarist
pehache a formulé la demande :
Gerald wrote:

J'ai un doute quand même : dans des histoires récentes de gens
poursuivis, il semble bien que l'autorité compétente ait été les
*douanes* au titre de la contrefaçon. Ça ne s'appliquerait donc qu'à la
*revente* de ces copies ? Il me semblait qu'il fallait détenir
l'original et le problème avait même été évoqué de la légitimité de se
procurer un MP3 issu d'un enregistrement numérique pour un morceau dont
on détiendrait l'équivalent en vinyl...



Je pense que "contrefaçon" doit se comprendre ici comme étant la
diffusion illicite d'oeuvres sans avoir payé les droits. La diffusion
illicite pouvant être la revente de copies, mais aussi la simple mise
à disposition des fichiers sur internet (en p2p ou autre).

En aucun cas la possession de l'original n'est nécessaire pour la
copie privée. Ce qui compte c'est le caractère licite ou non de la
source.



je pensais aussi comme gerald d'autant que ses affirmations, je l'ai
avait lu un peu partout sur le net ayant des abos de newsletters dans
+sieurs endroits.
ceci dit c'est bon à savoir.
de plus, il n'y a pas si lontemps, même pour la musique, un ministre
avait condamné le partage de MP3 mais mis en avant un logiciel d'écoute
de radio ou la copie des morceaux de bonne qualité était autorisé.
evidemment, dans le cas de la radio, il n'y a pas de upload vers
d'autres utilisateurs et vue comme ça même si tu n'a pas l'original, tu
as quand même une copie et je precise que ayant téléchargé ce logiciel,
les morceaux n'etaient pas coupés.
mais on ne peut pas vraiment choisir ceux qu'on veut, mais je retiens
ton intervention, je vais prendre des cartes de loc partout 8-o :D.
A+


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pehache grmpf
CrazyGuitarist wrote:

Ok, alors il me reste plus qu'à prendre un abonnement mais qui verra
la difference entre une copie faite par moi d'un DVD loué et un Divx
récupéré sur internet.



Les logs de connection chez ton FAI ?

ils sont identique à la sortie.



Je n'en jurerai pas... Il y a probablement dans les fichiers plein d'indices
permettant de cerner comment/où/quand il ont été faits (je dis bien de
cerner, hein, pas de savoir précisément).


--
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CrazyGuitarist
pehache grmpf avait écrit le 18/11/2005 :
Alain Naigeon wrote:

Et moi j'ai deux doutes maintenant. Que tu fasses des copies privées
d'une oeuvre empruntée, pour l'avoir au bureau et à la maison, ou
que sais-je, ok. Mais si c'est pour pouvoir éviter de l'acheter une
fois rendue, je doute que cela soit régulier.



Ca l'est pourtant (régulier).



encore une sacré jurisprudence possible, c'est pas trés clair tout ça.
c'est vrai que un commerçant est dans l'obligation de payer la sacem si
il passe de la musique mais il parait aussi que le materiel, la taille
et peut être la qualité du son en definisse le tarif à payer.
et encore, si il le faut avec du matos du genre petit poste avec un son
pourri, c'est gratuit, allez savoir, mais dans tous les cas, les
musiques entendus chez des commerçants même si elles sont bonnes pour
mes oreilles, de bonnes ou de mauvaises qualité d'ecoutes ne vont pas
pour autant me pousser à aller acheter le disque.
et d'ailleurs, ce n'est pas la radio qui m'inspire ni la TV quoi que
certaine bandes son dans les films speed et d'actions parfois me
poussent vers les bacs de vente.
je rajouterais que par rapport aux logiciels de captation de radios
webs cité succintement dans un autre post, j'y avais decouvert des
radios du genre blues, rock ou metal bien plus interessantes que les
radios FM.
qui plus est, c'est pas interdit de les copier, allons y gaiement.
et que le rock persiste.
ps: si quelqu'un reconnait le logiciel dont je parle, qu'il le dise,
j'ai oublié le nom et j'aimerais le remettre.
A+




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pehache grmpf
CrazyGuitarist wrote:

ceci dit c'est bon à savoir.
de plus, il n'y a pas si lontemps, même pour la musique, un ministre
avait condamné le partage de MP3 mais mis en avant un logiciel
d'écoute de radio ou la copie des morceaux de bonne qualité était
autorisé. evidemment, dans le cas de la radio, il n'y a pas de upload
vers d'autres utilisateurs et vue comme ça même si tu n'a pas
l'original, tu as quand même une copie



C'est pas ça. Juridiquement, diffuser des morceaux par webradio ou mettre
des fichiers en p2p à disposition des autres internautes, c'est en gros la
même chose. La grosse différence c'est que la webradio paie des droits de
diffusion.

--
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François Polloli
Le 17/11/05 10:21, dans 1h661xv.181v2nzmbpaozN%,
« Gerald » a écrit :

J'ai un doute quand même : dans des histoires récentes de gens
poursuivis, il semble bien que l'autorité compétente ait été les
*douanes* au titre de la contrefaçon. Ça ne s'appliquerait donc qu'à la
*revente* de ces copies ? Il me semblait qu'il fallait détenir
l'original et le problème avait même été évoqué de la légitimité de se
procurer un MP3 issu d'un enregistrement numérique pour un morceau dont
on détiendrait l'équivalent en vinyl...




Ça fait beaucoup de questions en peu de mots, là...

Disons, pour faire simple, que dans les affaires que tu évoques, et qui
avaient fait intervenir les douanes, il devait y avoir revente de quelque
chose au bout de la chaîne, non ? Ou même, sans qu'il y ait revente, que la
copie change de main, autrement dit "intention de diffusion". Si c'est le
cas, nous nous situons par conséquent hors du champ que j'avais défini : le
droit de copie à usage privé (qui est un truc assez spécifique au droit
français, si j'ai bien compris, qui fait des jaloux et qui pose des tas de
problèmes aux commissions européennes, p. ex.).

Je remonte à la racine pour éviter les débordements inutiles (il n'est pas
du tout question ici de diffusion radio dans un magasin, ne mélangeons pas
tout). Le posteur initial écrivait :

Ma question : j'ai numérisé un film à partir d'une K7 VHS détériorée
(par mon ancien magnétoscope) ; la partie son a un volume variable et
j'aimerais améliorer cela. J'ai essayé avec Audacity l'effet Egalisation
mais cela n'a pas l'air d'être le bon.



Plusieurs possibilités : soit il a acheté une K7 VHS, auquel cas tout est
bien puisque les droits ont été acquittés ; soit il l'a enregistrée lors
d'une diffusion télévisée, auquel cas tout est bien aussi à condition qu'il
en fasse un usage strictement privé ; soit il a filmé lui-même ses mômes en
train de batifoler dans la piscine auquel cas tout est bien encore puisque
dans ce cas, il en est l'auteur (à moins que ceux-ci, devenus majeurs
viennent lui brouter les noix avec le droit à l'image...).

Donc, il détient une K7 VHS. Elle se trouve accidentellement endommagée. Il
la numérise afin de la restaurer. Si il n'a pas d'autre intention que d'en
faire un usage privé, il est toujours dans son droit.

Et c'est logique. Imagine qu'il existe quelque part un fétichiste
psycho-dingue qui fasse des centaines de copies des Tontons flingueurs, mais
qu'il les conserve soigneusement chez lui et qu'il les visionne
exclusivement dans le cercle de famille. On ne peut pas envoyer les
gendarmes fouiller toutes les caves et tous les greniers de France et de
Navarre, en n'oubliant pas Villechantria. On ne peut pas non plus le pendre
haut et court. Du reste, quel préjudice porte-t-il, et à qui ?

Je pose la question...

--

François - qui est fatigué par les enchartés...
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