Je suis très curieux de savoir sur quelles machines il travaillait, quels étaient ces fameux "programmes".
il me semble qu'il a utilisé un PDP 11 à une certaine époque.
Thierry Boudet
On 2005-06-23, Alex Marandon wrote:
Je viens d'écouter sur France Musique le premier volet d'une série d'émission consacrée à Xenakis.
[...]
Je suis très curieux de savoir sur quelles machines il travaillait, quels étaient ces fameux "programmes".
Moi aussi.
Ça ne réponds pas vraiment à la question mais ça peut donner des pistes : http://sonhors.free.fr/panorama/sonhors14.htm
Effectivement on apprend plein de choses.
Apparemment il utilisait déja Music I dans les années 60.
Et je suppose qu'en fouillant dans l'herbe des alpages, tu arrivera à me trouver les sources de Music V ?-)
-- Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien. La termitière future m'épouvante. Et je hais leurs vertus de robots. Moi, j'étais fait pour être jardinier. -- Antoine de Saint-Exupéry - Ecrits de guerre
On 2005-06-23, Alex Marandon <al@ENLEVER_CECIalpage.org> wrote:
Je viens d'écouter sur France Musique le premier volet d'une série
d'émission consacrée à Xenakis.
[...]
Je suis très curieux de savoir sur quelles machines il travaillait,
quels étaient ces fameux "programmes".
Moi aussi.
Ça ne réponds pas vraiment à la question mais ça peut donner des pistes :
http://sonhors.free.fr/panorama/sonhors14.htm
Effectivement on apprend plein de choses.
Apparemment il utilisait déja Music I dans les années 60.
Et je suppose qu'en fouillant dans l'herbe des alpages, tu arrivera
à me trouver les sources de Music V ?-)
--
Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien.
La termitière future m'épouvante. Et je hais leurs vertus de robots.
Moi, j'étais fait pour être jardinier.
-- Antoine de Saint-Exupéry - Ecrits de guerre
Je viens d'écouter sur France Musique le premier volet d'une série d'émission consacrée à Xenakis.
[...]
Je suis très curieux de savoir sur quelles machines il travaillait, quels étaient ces fameux "programmes".
Moi aussi.
Ça ne réponds pas vraiment à la question mais ça peut donner des pistes : http://sonhors.free.fr/panorama/sonhors14.htm
Effectivement on apprend plein de choses.
Apparemment il utilisait déja Music I dans les années 60.
Et je suppose qu'en fouillant dans l'herbe des alpages, tu arrivera à me trouver les sources de Music V ?-)
-- Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien. La termitière future m'épouvante. Et je hais leurs vertus de robots. Moi, j'étais fait pour être jardinier. -- Antoine de Saint-Exupéry - Ecrits de guerre
Sk4RoTT35
> Et je suppose qu'en fouillant dans l'herbe des alpages, tu arrivera à me trouver les sources de Music V ?-)
elle sont toujours dispos sur planetccrma.com je crois... en fouillant dans l'herbe des alpage on trouve surtout d'la bouse (c'etait y a plus d'une semaine les transhumances)
> Et je suppose qu'en fouillant dans l'herbe des alpages, tu arrivera
à me trouver les sources de Music V ?-)
elle sont toujours dispos sur planetccrma.com je crois... en fouillant
dans l'herbe des alpage on trouve surtout d'la bouse (c'etait y a plus
d'une semaine les transhumances)
> Et je suppose qu'en fouillant dans l'herbe des alpages, tu arrivera à me trouver les sources de Music V ?-)
elle sont toujours dispos sur planetccrma.com je crois... en fouillant dans l'herbe des alpage on trouve surtout d'la bouse (c'etait y a plus d'une semaine les transhumances)
jacti
ventolin wrote:
Je viens d'écouter sur France Musique le premier volet d'une série d'émission consacrée à Xenakis.
Dans une interview donnée en 1981, il faisait référence à des compositions sur ordinateur, de "programme".
Je suis très curieux de savoir sur quelles machines il travaillait, quels étaient ces fameux "programmes".
J'ai bien connu Iannis Xenakis dans les années 70.
Au sortir de ma maîtrise d'informatique, j'ai passé une année à faire de la musique par ordinateur et Iannis m'a aidé parce que j'ai écrit un programme, en Fortran, qui mettait en oeuvre le chapitre "Musique stochastique markovienne" de son livre "Musiques formelles".
Je passais mes programmes au CIRCE (Centre Inter Régional de Calcul Electronique) à Gif-sur-Yvette. Ce programme calculait et écrivait mon échantillon sur une bande magnétique d'ordinateur et ensuite j'allais dans son petit labo au CNET à Issy-les-Moulineaux pour convertir cette bande sur le convertisseur qu'il s'était fait construire par les gens du CNET (vitesses d'échantillonnage possibles : 13, 26, 39 et 52 KHz en 16 bits, et oui en 1972 !). Le convertisseur était une grosse armoire qui relisait la bande ordinateur et convertissait en musique. Il était branché à un ampli Marantz (je crois). Je ne me rappelle plus de la marque des enceintes. Je me rappelle que lorsque des musiciens venaient pour voir des démonstrations, ils étaient étonnés car la bande informatique ne se déroulait pas en continu (elle lisait bloc par bloc) alors que la musique était, elle, sans saccade ! Ce convertisseur avait coûté une fortune car à l'époque c'était ce qui se faisait de plus rapide en "bascules électroniques" comme on disait alors. J'allais oublier un détail. Mes programmes tournaient au CIRCE sur un IBM 370. Il fallait 17 secondes de CPU pour produire 0,6 seconde de "musique" (équivalent de la taille d'un bloc en 52 KHz de vitesse d'échantillonnage). En 1976, j'ai assisté à l'avènement du fameux système UPIC du CEMAMU (Centre de Mathématique et Musique) créé par Xenakis (voir aujourd'hui le site du C.C.M.I.X : http://www.ccmix.com/indexfr.shtml). Avec ce système on dessinait les sons. Ce principe a été repris dans le logiciel Metasynth (http://uisoftware.com/MetaSynth/) qui vient d'être adapté à MAC OS X au début de cette année (et que je possède). Je fais toujours de la musique et je n'utilise presque que ce programme. Je mixe dans Logic Pro mais je possède également les logiciels Tassman (http://www.applied-acoustics.com/tassman.htm) et MachFive (http://www.motu.com/products/software/machfive/body.html/en) (échantilloneur virtuel).
Je voudrais dire ici toute mon immense reconnaissance à Iannis Xenakis qu m'a toujours soutenu dans mes recherches à cette époque et qui était une personne à l'écoute des autres et d'une gentillesse extrême. Ces travaux m'ont valu de faire une conférence conjointe avec Iannis à l'INRIA (l'Institut de Recherche en Informatique et Automatique) en 1976 et il y avait dans la salle Max Mathews (le créateur du fameux MUSIC V) dont je possède le livre (The Technology of Computer Music - MIT Press 1969) qui décrit l'utilisation de MUSIC V et avec qui j'ai discuté. J'ai utilisé MUSIC V.
En 1975 j'ai également rencontré John Chowning (http://www.computerhistory.org/events/index.php?spkid=0&ssid97188906) l'inventeur des algorithmes de synthèse FM qui permirent l'avènement du fameux DX7 (je possède toujours l'un des exemplaires de la première série).
Je ne commercialise pas la musique que je produis aujourd'hui. Je fais ça pour le fun mais j'ai un disque (HEDRA), réalisé entièrement avec METASYNTH et je suis en train d'en composer un autre avec la nouvelle version de ce logiciel sous OS X Tiger.
Pour les "spécialistes" : je possède également 2 synthétisuers AKS de EMS.
Jacti (c'et mon nom "d'artiste").
ventolin wrote:
Je viens d'écouter sur France Musique le premier volet d'une série
d'émission consacrée à Xenakis.
Dans une interview donnée en 1981, il faisait référence à des
compositions sur ordinateur, de "programme".
Je suis très curieux de savoir sur quelles machines il travaillait,
quels étaient ces fameux "programmes".
J'ai bien connu Iannis Xenakis dans les années 70.
Au sortir de ma maîtrise d'informatique, j'ai passé une année à faire de
la musique par ordinateur et Iannis m'a aidé parce que j'ai écrit un
programme, en Fortran, qui mettait en oeuvre le chapitre "Musique
stochastique markovienne" de son livre "Musiques formelles".
Je passais mes programmes au CIRCE (Centre Inter Régional de Calcul
Electronique) à Gif-sur-Yvette. Ce programme calculait et écrivait mon
échantillon sur une bande magnétique d'ordinateur et ensuite j'allais
dans son petit labo au CNET à Issy-les-Moulineaux pour convertir cette
bande sur le convertisseur qu'il s'était fait construire par les gens du
CNET (vitesses d'échantillonnage possibles : 13, 26, 39 et 52 KHz en 16
bits, et oui en 1972 !). Le convertisseur était une grosse armoire qui
relisait la bande ordinateur et convertissait en musique. Il était
branché à un ampli Marantz (je crois). Je ne me rappelle plus de la
marque des enceintes.
Je me rappelle que lorsque des musiciens venaient pour voir des
démonstrations, ils étaient étonnés car la bande informatique ne se
déroulait pas en continu (elle lisait bloc par bloc) alors que la
musique était, elle, sans saccade !
Ce convertisseur avait coûté une fortune car à l'époque c'était ce qui
se faisait de plus rapide en "bascules électroniques" comme on disait alors.
J'allais oublier un détail. Mes programmes tournaient au CIRCE sur un
IBM 370. Il fallait 17 secondes de CPU pour produire 0,6 seconde de
"musique" (équivalent de la taille d'un bloc en 52 KHz de vitesse
d'échantillonnage).
En 1976, j'ai assisté à l'avènement du fameux système UPIC du CEMAMU
(Centre de Mathématique et Musique) créé par Xenakis (voir aujourd'hui
le site du C.C.M.I.X : http://www.ccmix.com/indexfr.shtml). Avec ce
système on dessinait les sons. Ce principe a été repris dans le logiciel
Metasynth (http://uisoftware.com/MetaSynth/) qui vient d'être adapté à
MAC OS X au début de cette année (et que je possède). Je fais toujours
de la musique et je n'utilise presque que ce programme. Je mixe dans
Logic Pro mais je possède également les logiciels Tassman
(http://www.applied-acoustics.com/tassman.htm) et MachFive
(http://www.motu.com/products/software/machfive/body.html/en)
(échantilloneur virtuel).
Je voudrais dire ici toute mon immense reconnaissance à Iannis Xenakis
qu m'a toujours soutenu dans mes recherches à cette époque et qui était
une personne à l'écoute des autres et d'une gentillesse extrême.
Ces travaux m'ont valu de faire une conférence conjointe avec Iannis à
l'INRIA (l'Institut de Recherche en Informatique et Automatique) en 1976
et il y avait dans la salle Max Mathews (le créateur du fameux MUSIC V)
dont je possède le livre (The Technology of Computer Music - MIT Press
1969) qui décrit l'utilisation de MUSIC V et avec qui j'ai discuté.
J'ai utilisé MUSIC V.
En 1975 j'ai également rencontré John Chowning
(http://www.computerhistory.org/events/index.php?spkid=0&ssid97188906)
l'inventeur des algorithmes de synthèse FM qui permirent l'avènement du
fameux DX7 (je possède toujours l'un des exemplaires de la première série).
Je ne commercialise pas la musique que je produis aujourd'hui. Je fais
ça pour le fun mais j'ai un disque (HEDRA), réalisé entièrement avec
METASYNTH et je suis en train d'en composer un autre avec la nouvelle
version de ce logiciel sous OS X Tiger.
Pour les "spécialistes" : je possède également 2 synthétisuers AKS de EMS.
Je viens d'écouter sur France Musique le premier volet d'une série d'émission consacrée à Xenakis.
Dans une interview donnée en 1981, il faisait référence à des compositions sur ordinateur, de "programme".
Je suis très curieux de savoir sur quelles machines il travaillait, quels étaient ces fameux "programmes".
J'ai bien connu Iannis Xenakis dans les années 70.
Au sortir de ma maîtrise d'informatique, j'ai passé une année à faire de la musique par ordinateur et Iannis m'a aidé parce que j'ai écrit un programme, en Fortran, qui mettait en oeuvre le chapitre "Musique stochastique markovienne" de son livre "Musiques formelles".
Je passais mes programmes au CIRCE (Centre Inter Régional de Calcul Electronique) à Gif-sur-Yvette. Ce programme calculait et écrivait mon échantillon sur une bande magnétique d'ordinateur et ensuite j'allais dans son petit labo au CNET à Issy-les-Moulineaux pour convertir cette bande sur le convertisseur qu'il s'était fait construire par les gens du CNET (vitesses d'échantillonnage possibles : 13, 26, 39 et 52 KHz en 16 bits, et oui en 1972 !). Le convertisseur était une grosse armoire qui relisait la bande ordinateur et convertissait en musique. Il était branché à un ampli Marantz (je crois). Je ne me rappelle plus de la marque des enceintes. Je me rappelle que lorsque des musiciens venaient pour voir des démonstrations, ils étaient étonnés car la bande informatique ne se déroulait pas en continu (elle lisait bloc par bloc) alors que la musique était, elle, sans saccade ! Ce convertisseur avait coûté une fortune car à l'époque c'était ce qui se faisait de plus rapide en "bascules électroniques" comme on disait alors. J'allais oublier un détail. Mes programmes tournaient au CIRCE sur un IBM 370. Il fallait 17 secondes de CPU pour produire 0,6 seconde de "musique" (équivalent de la taille d'un bloc en 52 KHz de vitesse d'échantillonnage). En 1976, j'ai assisté à l'avènement du fameux système UPIC du CEMAMU (Centre de Mathématique et Musique) créé par Xenakis (voir aujourd'hui le site du C.C.M.I.X : http://www.ccmix.com/indexfr.shtml). Avec ce système on dessinait les sons. Ce principe a été repris dans le logiciel Metasynth (http://uisoftware.com/MetaSynth/) qui vient d'être adapté à MAC OS X au début de cette année (et que je possède). Je fais toujours de la musique et je n'utilise presque que ce programme. Je mixe dans Logic Pro mais je possède également les logiciels Tassman (http://www.applied-acoustics.com/tassman.htm) et MachFive (http://www.motu.com/products/software/machfive/body.html/en) (échantilloneur virtuel).
Je voudrais dire ici toute mon immense reconnaissance à Iannis Xenakis qu m'a toujours soutenu dans mes recherches à cette époque et qui était une personne à l'écoute des autres et d'une gentillesse extrême. Ces travaux m'ont valu de faire une conférence conjointe avec Iannis à l'INRIA (l'Institut de Recherche en Informatique et Automatique) en 1976 et il y avait dans la salle Max Mathews (le créateur du fameux MUSIC V) dont je possède le livre (The Technology of Computer Music - MIT Press 1969) qui décrit l'utilisation de MUSIC V et avec qui j'ai discuté. J'ai utilisé MUSIC V.
En 1975 j'ai également rencontré John Chowning (http://www.computerhistory.org/events/index.php?spkid=0&ssid97188906) l'inventeur des algorithmes de synthèse FM qui permirent l'avènement du fameux DX7 (je possède toujours l'un des exemplaires de la première série).
Je ne commercialise pas la musique que je produis aujourd'hui. Je fais ça pour le fun mais j'ai un disque (HEDRA), réalisé entièrement avec METASYNTH et je suis en train d'en composer un autre avec la nouvelle version de ce logiciel sous OS X Tiger.
Pour les "spécialistes" : je possède également 2 synthétisuers AKS de EMS.
Jacti (c'et mon nom "d'artiste").
Emmanuel Florac
Le Sun, 26 Jun 2005 01:45:47 +0200, jacti a écrit :
Pour les "spécialistes" : je possède également 2 synthétisuers AKS de EMS.
Wow.
Merci mille fois pour ce témoignage absolument passionnant! Ça me fait penser à un truc : ne serait-il pas possible de faire un site (un wiki, par exemple) pour qu'on puisse compiler les expériences passionnantes des uns et des autres, dans une sorte de "livre virtuel"? En effet ça fait quelques fois qu'il y ce type de récits sur le groupe, ce serait je pense à la fois utile et intéressant de les regrouper de manière un peu organisée...
-- Les défauts n'apparaissent qu'après que le programme a passé (avec succès) la phase d'intégration. Loi de Klipstein.
Le Sun, 26 Jun 2005 01:45:47 +0200, jacti a écrit :
Pour les "spécialistes" : je possède également 2 synthétisuers AKS de EMS.
Wow.
Merci mille fois pour ce témoignage absolument passionnant! Ça me fait
penser à un truc : ne serait-il pas possible de faire un site (un wiki,
par exemple) pour qu'on puisse compiler les expériences passionnantes des
uns et des autres, dans une sorte de "livre virtuel"? En effet ça fait
quelques fois qu'il y ce type de récits sur le groupe, ce serait je
pense à la fois utile et intéressant de les regrouper de manière un peu
organisée...
--
Les défauts n'apparaissent qu'après que le programme a passé (avec
succès) la phase d'intégration.
Loi de Klipstein.
Le Sun, 26 Jun 2005 01:45:47 +0200, jacti a écrit :
Pour les "spécialistes" : je possède également 2 synthétisuers AKS de EMS.
Wow.
Merci mille fois pour ce témoignage absolument passionnant! Ça me fait penser à un truc : ne serait-il pas possible de faire un site (un wiki, par exemple) pour qu'on puisse compiler les expériences passionnantes des uns et des autres, dans une sorte de "livre virtuel"? En effet ça fait quelques fois qu'il y ce type de récits sur le groupe, ce serait je pense à la fois utile et intéressant de les regrouper de manière un peu organisée...
-- Les défauts n'apparaissent qu'après que le programme a passé (avec succès) la phase d'intégration. Loi de Klipstein.
Thierry Boudet
On 2005-06-26, Emmanuel Florac wrote:
penser à un truc : ne serait-il pas possible de faire un site (un wiki, par exemple) pour qu'on puisse compiler les expériences passionnantes des uns et des autres, dans une sorte de "livre virtuel"? En effet ça fait
Je pense que http://wiki.alpage.org/ est sur la bonne voie.
--
Il utilise Debian GNU/Linux, c'est tout simple...
Quoi ? il a installé l'archive .deb pour le "copier" sans installé celle du "collé" ?
Coup bas !! M'sieur l'arbitre !! C'est un coup bas !!
On 2005-06-26, Emmanuel Florac <eflorac@imaginet.fr> wrote:
penser à un truc : ne serait-il pas possible de faire un site (un wiki,
par exemple) pour qu'on puisse compiler les expériences passionnantes des
uns et des autres, dans une sorte de "livre virtuel"? En effet ça fait
Je pense que http://wiki.alpage.org/ est sur la bonne voie.
--
Il utilise Debian GNU/Linux, c'est tout simple...
Quoi ? il a installé l'archive .deb pour le "copier" sans installé
celle du "collé" ?
Coup bas !! M'sieur l'arbitre !! C'est un coup bas !!
penser à un truc : ne serait-il pas possible de faire un site (un wiki, par exemple) pour qu'on puisse compiler les expériences passionnantes des uns et des autres, dans une sorte de "livre virtuel"? En effet ça fait
Je pense que http://wiki.alpage.org/ est sur la bonne voie.
--
Il utilise Debian GNU/Linux, c'est tout simple...
Quoi ? il a installé l'archive .deb pour le "copier" sans installé celle du "collé" ?
Coup bas !! M'sieur l'arbitre !! C'est un coup bas !!
Emmanuel Florac
Le Mon, 27 Jun 2005 13:24:02 +0000, Thierry Boudet a écrit :
Je pense que http://wiki.alpage.org/ est sur la bonne voie.
Effectivement...
-- A travers l'audimat, c'est la logique du commercial qui s'impose aux productions culturelles. Or, il est important de savoir que, historiquement, toutes les productions culturelles que je considère, - et je ne suis pas le seul, j'espère -, qu'un certain nombre de gens considèrent comme les productions les plus hautes de l'humanité, les mathématiques, la poésie, la littérature, la philosophie, toutes ces choses ont été produites contre l'équivalent de l'audimat, contre la logique du commerce. Pierre Bourdieu, "Sur la télévision". Raison d'Agir Editions, décembre 1996
Le Mon, 27 Jun 2005 13:24:02 +0000, Thierry Boudet a écrit :
Je pense que http://wiki.alpage.org/ est sur la bonne voie.
Effectivement...
--
A travers l'audimat, c'est la logique du commercial qui s'impose aux
productions culturelles. Or, il est important de savoir que,
historiquement, toutes les productions culturelles que je considère, -
et je ne suis pas le seul, j'espère -, qu'un certain nombre de gens
considèrent comme les productions les plus hautes de l'humanité, les
mathématiques, la poésie, la littérature, la philosophie, toutes ces
choses ont été produites contre l'équivalent de l'audimat, contre la
logique du commerce.
Pierre Bourdieu, "Sur la télévision". Raison d'Agir Editions, décembre
1996
Le Mon, 27 Jun 2005 13:24:02 +0000, Thierry Boudet a écrit :
Je pense que http://wiki.alpage.org/ est sur la bonne voie.
Effectivement...
-- A travers l'audimat, c'est la logique du commercial qui s'impose aux productions culturelles. Or, il est important de savoir que, historiquement, toutes les productions culturelles que je considère, - et je ne suis pas le seul, j'espère -, qu'un certain nombre de gens considèrent comme les productions les plus hautes de l'humanité, les mathématiques, la poésie, la littérature, la philosophie, toutes ces choses ont été produites contre l'équivalent de l'audimat, contre la logique du commerce. Pierre Bourdieu, "Sur la télévision". Raison d'Agir Editions, décembre 1996
Alain Naigeon
"Emmanuel Florac" a écrit dans le message news:
Le Mon, 27 Jun 2005 13:24:02 +0000, Thierry Boudet a écrit :
> Je pense que http://wiki.alpage.org/ est sur la bonne voie.
Effectivement...
-- A travers l'audimat, c'est la logique du commercial qui s'impose aux productions culturelles. Or, il est important de savoir que, historiquement, toutes les productions culturelles que je considère, - et je ne suis pas le seul, j'espère -, qu'un certain nombre de gens considèrent comme les productions les plus hautes de l'humanité, les mathématiques, la poésie, la littérature, la philosophie, toutes ces choses ont été produites contre l'équivalent de l'audimat, contre la logique du commerce. Pierre Bourdieu, "Sur la télévision". Raison d'Agir Editions, décembre 1996
Sauf que c'est tragiquement faux (les travaux de Galilée intéressaient les marins et leur ont valu des victoires, les écrivains et musiciens étaient convoités par les grands comme des symboles prestigieux de pouvoir, et de nombreux compositeurs furent très célèbres, très aimés, et très honorés. C'est évidemment le "toutes" qui prétend impressionner dans la phrase ci-dessus, et c'est ce même "toutes" qui la rend ipso facto erronée - ou partiale).
--
Français *==> "Musique renaissance" <==* English midi - facsimiles - ligatures - mensuration http://anaigeon.free.fr | http://www.medieval.org/emfaq/anaigeon/ Alain Naigeon - - Strasbourg, France
"Emmanuel Florac" <eflorac@imaginet.fr> a écrit dans le message news:
pan.2005.06.27.20.26.10.782992@imaginet.fr...
Le Mon, 27 Jun 2005 13:24:02 +0000, Thierry Boudet a écrit :
> Je pense que http://wiki.alpage.org/ est sur la bonne voie.
Effectivement...
--
A travers l'audimat, c'est la logique du commercial qui s'impose aux
productions culturelles. Or, il est important de savoir que,
historiquement, toutes les productions culturelles que je considère, -
et je ne suis pas le seul, j'espère -, qu'un certain nombre de gens
considèrent comme les productions les plus hautes de l'humanité, les
mathématiques, la poésie, la littérature, la philosophie, toutes ces
choses ont été produites contre l'équivalent de l'audimat, contre la
logique du commerce.
Pierre Bourdieu, "Sur la télévision". Raison d'Agir Editions, décembre
1996
Sauf que c'est tragiquement faux (les travaux de Galilée intéressaient
les marins et leur ont valu des victoires, les écrivains et musiciens
étaient
convoités par les grands comme des symboles prestigieux de pouvoir,
et de nombreux compositeurs furent très célèbres, très aimés, et très
honorés. C'est évidemment le "toutes" qui prétend impressionner dans
la phrase ci-dessus, et c'est ce même "toutes" qui la rend ipso facto
erronée - ou partiale).
--
Français *==> "Musique renaissance" <==* English
midi - facsimiles - ligatures - mensuration
http://anaigeon.free.fr | http://www.medieval.org/emfaq/anaigeon/
Alain Naigeon - anaigeon@free.fr - Strasbourg, France
Le Mon, 27 Jun 2005 13:24:02 +0000, Thierry Boudet a écrit :
> Je pense que http://wiki.alpage.org/ est sur la bonne voie.
Effectivement...
-- A travers l'audimat, c'est la logique du commercial qui s'impose aux productions culturelles. Or, il est important de savoir que, historiquement, toutes les productions culturelles que je considère, - et je ne suis pas le seul, j'espère -, qu'un certain nombre de gens considèrent comme les productions les plus hautes de l'humanité, les mathématiques, la poésie, la littérature, la philosophie, toutes ces choses ont été produites contre l'équivalent de l'audimat, contre la logique du commerce. Pierre Bourdieu, "Sur la télévision". Raison d'Agir Editions, décembre 1996
Sauf que c'est tragiquement faux (les travaux de Galilée intéressaient les marins et leur ont valu des victoires, les écrivains et musiciens étaient convoités par les grands comme des symboles prestigieux de pouvoir, et de nombreux compositeurs furent très célèbres, très aimés, et très honorés. C'est évidemment le "toutes" qui prétend impressionner dans la phrase ci-dessus, et c'est ce même "toutes" qui la rend ipso facto erronée - ou partiale).
--
Français *==> "Musique renaissance" <==* English midi - facsimiles - ligatures - mensuration http://anaigeon.free.fr | http://www.medieval.org/emfaq/anaigeon/ Alain Naigeon - - Strasbourg, France
Emmanuel Florac
Le Mon, 27 Jun 2005 23:57:16 +0200, Alain Naigeon a écrit :
C'est évidemment le "toutes" qui prétend impressionner dans la phrase ci-dessus, et c'est ce même "toutes" qui la rend ipso facto erronée - ou partiale).
Mais qu'est ce que c'est que cette idée de répondre à une signature? :)
-- Il y a toujours un bug de plus. Loi de Lubarsky.
Le Mon, 27 Jun 2005 23:57:16 +0200, Alain Naigeon a écrit :
C'est évidemment le "toutes" qui prétend impressionner dans
la phrase ci-dessus, et c'est ce même "toutes" qui la rend ipso facto
erronée - ou partiale).
Mais qu'est ce que c'est que cette idée de répondre à une signature? :)
--
Il y a toujours un bug de plus.
Loi de Lubarsky.
Le Mon, 27 Jun 2005 23:57:16 +0200, Alain Naigeon a écrit :
C'est évidemment le "toutes" qui prétend impressionner dans la phrase ci-dessus, et c'est ce même "toutes" qui la rend ipso facto erronée - ou partiale).
Mais qu'est ce que c'est que cette idée de répondre à une signature? :)
-- Il y a toujours un bug de plus. Loi de Lubarsky.