Un tribunal de Tokyo a ainsi récemment condamné le réseau social Facebook à divulguer les adresses IP utilisées dans le but de publier des photos de type vengeance porno : des photos compromettantes visant à atteindre une personne.

j'aime pas  Dix jours après la décision de justice rendue, le site américain a révélé les adresses IP reliées aux deux comptes Facebook qui diffusaient des informations personnelles ainsi que photo dénudées d'une femme, victime d'une ex-relation.

"Même si elle se doutait de qui était derrière ces comptes, elle n'avait pas de preuve" indique Yohei Shimizu, avocat de la plaignante. Les comptes auraient été ouverts à son nom, et les propos et photos partagées, tout comme ses coordonnées privées, avaient amené à un début de harcèlement.

En possession des adresses IP, l'avocat a pu se tourner vers le fournisseur d'accès à Internet afin d'identifier avec certitude l'auteur des méfaits. Il s'agirait là de la première décision de ce genre au Japon concernant Facebook.

Aux États-Unis, la vengeance porno est au coeur de plusieurs projets de loi, certaines étant déjà entrées en application dans certains états. En Californie, le revenge Porn est ainsi passible d'une peine d'emprisonnement de 6 mois associé à une amende de 1000 dollars. Des sanctions qui restent toutefois trop faibles pour les victimes dont le traumatisme est parfois sous-évalué.