La RIAA aimerait exporter ses méthodes de poursuites judiciaires à l’égard de celles et ceux qui piratent ses contenus. Prochain arrêt, la Russie '

Le Sénat des Etats-Unis vient—encore—de s’attirer les bonnes grâces de la RIAA (Recording Industry Association of America), l’organe qui défend outre-Atlantique les intérêts des éditeurs de musique. La chambre haute du Congrès américain a en effet voté une résolution qui devrait en quelque sorte mettre le couteau sous la gorge de la Fédération de Russie à propos du piratage de fichiers musicaux sur les réseaux de P2P (peer-to-peer).

Selon les termes de ce texte, la Russie pourrait se voir refuser une prochaine inscription à l’Organisation Mondiale du Commerce si elle ne prend pas des mesures drastiques pour lutter contre les implantations de serveurs et de sites de téléchargement sauvage de contenus musicaux protégés. A l’inverse, si les autorités russes décidaient d’obtempérer—eh oui, face à un tel ultimatum, on obtempère…--, elles se verraient proposer des conditions privilégiées de commerce avec les Etats-Unis.

Le texte, proposé par un groupe de sénateurs, avait déjà été adopté par la Chambre des Représentants (l’équivalent outre-Atlantique de notre Assemblée Nationale), avant de revenir au Sénat pour approbation. C’est désormais chose faite, mais il reste à l’administration Bush à décider de son application.

Devra-t-on bientôt dire ‘’dadsvedania, P2P*’’… '

 

* "Au revoir, P2P" en russe...
Source : Slashdot