" World of Warcraft nous a rendu un immense service " a indiqué Garriott, lors d'une interview au site anglais gamesindustry.biz, et a rajouté que les ventes du hit planétaire de Blizzard avait aidé à désenclaver un genre et à étendre l'audience globale des joueurs, tout en permettant aux autres jeux du même genre de jouir d'un regain de popularité, et donc de ventes.


WoW, un phénomène bon pour tous
Selon Garriott, " On nous pose fréquemment la question concernant le fait de savoir si World of Warcraft est un gros facteur de baisse de nos ventes. Mais il apparaît maintenant que c'est tout le contraire car dans le genre des jeux vidéo de type MMO, quand les joueurs signent pour jouer, ils ne jouent que rarement à plus d'un ou deux MMO et rarement plus d'un an environ par MMO ".

Garriott est considéré par beaucoup comme étant à l'origine du premir MMO de tous les temps, avec sa série de jeux Ultima, qui inclut Ultima Online. Il a vendu sa compagnie, Origin Systems, en 1992 à Electronic Arts et travaille depuis quelque temps chez NCsoft, où il est directeur du projet de MMORPG Tabula Rasa, dont nous vous parlions ici, mais qui a pris bien du retard.

" Ultima Online connaît encore une petite affluence, comme lors de son lancement, avec quelques centaines de milliers de joueurs, mais ceux qui y jouent maintenant n'ont presque aucune connection avec ceux qui y jouaient un an avant, ou encore un an avant cela " a-t-il expliqué.

" Ce qui se passe c'est que la majorité des joueurs ont cherché de nouvelles aventures ailleurs, et se sont tournés vers EverQuest, puis World of Warcraft, etc... De même, les gens qui ont commencé dans les MMO avec World of Warcraft s'en vont assez nombreux et cherchent de nouveaux jeux auxquels s'adonner, de nouvelles formes de divertissement online ".

" Nous sommes donc vraiment contents à l'idée de voir qu'il existe plusieurs jeux de style MMORPG qui marchent très bien et World of Warcraft a joué une grande part dans ce succès d'audience " a conclu Garriott.

Si vous voulez consulter l'intégralité de l'interview (en anglais) de Richard Garriott, rendez-vous sur le site gamesindustry.biz, sur cette page.