Research in Motion ( RIM ), affaiblie par la baisse des ventes de ses terminaux et la longue maturation de sa nouvelle plate-forme BlackBerry 10, qui est sur le point d'être officialisée dans sa version finale, a fait l'objet ces derniers trimestres de nombreuses rumeurs d'acquisition de tout ou partie de son activité.

L'effondrement de sa capitalisation peut en faire une proie facile pour un grand groupe décidé à obtenir rapidement une expertise dans l'industrie mobile, surtout s'il a aussi des vues sur le segment professionnel.

Divers noms circulent donc régulièrement au gré des rumeurs démenties rapidement après. La semaine dernière, c'est le groupe chinois Lenovo qui semblait confirmer un intérêt pour RIM, selon les propos de son directeur financier Wong Waiming.

Lenovo Logo_Blue_TM  Mais il s'avère comme souvent que l'interprétation de ses propos est allée plus loin que ce qui a été réellement dit, de sorte qu'un rachat de RIM reste complètement du domaine de la spéculation.

Le fait que Lenovo s'intéresse de près au secteur mobile et compte s'y implanter durablement fait que le groupe chinois pourrait effectivement trouver dans RIM de quoi satisfaire cette stratégie, mais rien n'est clairement défini.

Dans une réponse à ces rumeurs, Lenovo a d'ailleurs émis un communiqué dans lequel il rappelle que le directeur financier évoquait la stratégie de fusion / acquisitions du groupe au sens large, sans viser précisément RIM.

De son côté, Thorsten Heins, CEO de RIM, a de nouveau rappelé que la priorité était donnée au lancement de BlackBerry 10 et des premiers smartphones de nouvelle génération, avant de penser aux orientations stratégiques éventuelles.

Si négociations entre Lenovo et RIM il y a, elles restent donc pour le moment secrètes et ne seront dévoilées qu'en temps utile. C'est d'ailleurs l'avis général des analystes qu'un éventuel rachat du fabricant canadien ne devrait pas intervenir avant que ce dernier ne lance BlackBerry 10 et que soit mis à l'épreuve son attrait vis à vis du public.

Source : The Next Web