C'est ce 19 avril que Research in Motion ( RIM ) lance sa première tablette tactile PlayBook utilisant une nouvelle plate-forme, BlackBerry Tablet OS. Annoncée en septembre 2010, longuement défendue par les dirigeants de RIM pour la rendre crédible, elle inaugure un nouvel axe stratégique.
Et le fabricant en a besoin, qui accumule les bons résultats financiers mais souffre de la défiance depuis plusieurs années des analystes qui suggèrent qu'il ne saura pas faire face à la concurrence sur le long terme, faute d'innovation suffisante.
Cependant RIM arrive sur le marché après la forte implantation d' Apple grâce à l' iPad ( et désormais l' iPad 2 ) en 2010 et alors qu'une armée de tablettes Android s'apprête à déferler. Même si la PlayBook revendique un positionnement plutôt professionnel et compte sur les amateurs de BlackBerry pour trouver sa voie, la concurrence s'annonce rude.
Un avenir qui se joue
La tablette PlayBook se révèle un bon produit mais auquel il manque quelques fondamentaux, qui n'arriveront que plus tard sous forme de mise à jour pour l' OS et avec le support à venir des applications BlackBerry et Android, ou de versions plus tardives pour le hardware ( avec des modems 3G et 4G embarqués ).
L'apport des modems embarqués est essentiel pour que les opérateurs mobiles s'y intéressent et participent à sa commercialisation, apportant des canaux de distribution et une visibilité que RIM ne peut gérer seul.
Les enjeux sont donc nombreux et le succès de la PlayBook ( et de BlackBerry Tablet OS ) , plus que le simple cycle d'une nouvelle gamme de produits, conditionnera directement une partie de l'avenir de Research in Motion.
Publié le
par Christian D.


Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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