robbie bach La suite de l'interview donnée à VentureBeat nous montre un Robbie Bach toujours très clairement confiant dans ses positions. Ainsi, quand on lui parle de ces joueurs dont les consoles présentent des désagréments qui impliquent de changer de machine, et qui n'hésitent pourtant pas à payer le prix fort pour une seconde, voire troisième Xbox 360, il répond :

"Cela en dit long sur la puissance de l'offre de produits et de services que nous fournissons."

"En temps normal, quand quelque chose de ce type arrive, vous pouvez vous attendre à ce que cela se voie dans la réaction des clients. Ce qui n'a pas été le cas pour nous. Ca veut dire qu'ils aiment leurs jeux et leur Xbox Live. Est-ce que ça les frustre ? Oui. D'autre part, ils savent que nous prenons soin d'eux. Les gens ont un certain degré de respect pour cela. Si cela s'était passé avec un produit ayant disposé d'une clientèle moins satisfaite, cela aurait eu un plus grand impact. Nous n'avons pas vraiment vu cela."


La nouvelle génération
Robbie nous parle aussi de l'éventuel successeur de la Xbox 360. Il reste néanmoins prudent, et ne veut pas précipiter les choses :

"Le cycle de la Xbox originale a été un peu plus court (quatre ans). Nous nous y sommes pris tardivement. Sony a lancé [sa Playstation 2] au Japon en 1999. Nous avons lancé [notre Xbox] aux États-Unis en 2001. Ils vendent encore des consoles. [...] Pendant longtemps, après que Sony ait sorti la PS3, la PS2 se vendait mieux qu'elle. [...]"

"Il est trop tôt pour le dire. Notre vision est que nous allons continuer à vendre des Xbox 360 pendant un bon moment. Nous travaillons toujours sur de nouvelles technologies. Nous avons des gens qui travaillent dessus. Les gens me demandent combien de personnes travaillent sur la prochaine génération. D'un côté, c'est tout le monde. Et de l'autre, c'est personne. Les gens travaillent continuellement sur les nouvelles technologies."

Votre Xbox 360 devrait vous tenir compagnie pendant un bon bout de temps, selon les dires de ce brave homme. Pas de quoi s'inquiéter.
Source : VentureBeat