Rovio : deux mois après son entrée en Bourse, l'éditeur d'Angry Birds se fait déplumer

Douche froide pour l'éditeur des oiseaux en colère : la présentation des premiers résultats financiers après son entrée en Bourse il y a deux mois est décevante et conduit à une sévère dégringolade du cours.
L'éditeur Rovio, créateur de la franchise Angry Birds, a sauté le pas de l'entrée en Bourse (sur la place d'Helsinki) fin septembre, levant 36 millions de dollars pour une valorisation dépassant le milliard de dollars, et avec l'idée d'utiliser ce levier pour assurer sa croissance et l'émergence de nouveaux projets, généralement toujours en exploitant l'ire des piafs colorés.
Mais comme plusieurs sociétés du secteur high-tech, le passage en Bourse, avec ses contraintes de présentation de résultats financiers tous les trois mois et ses exigences de rentabilité souvent imposées à court terme, ne se passe pas forcément comme prévu.
En annonçant des résultats financiers inférieurs aux attentes et notamment une perte nette de 800 000 € supérieure à ce qu'anticipaient les analystes, le cours a immédiatement basculé de près de 20%, tombant vers 9,47 €, malgré un chiffre d'affaires en hausse de 40,2%, soit 70,7 millions d'euros, porté en partie par les résultats du film Angry Birds.
Rovio explique sa situation par ses investissements pour capter de nouveaux joueurs mais promet du mieux pour les investisseurs dans les prochains mois. Il se félicite notamment du succès initial de la nouvelle déclinaison Andry Birds Match, nouveau jeu mobile lancé au mois d'août.
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Cela devient une habitude : Rovio, éditeur de la franchise Angry Birds, n'a pas de projets d'entrée en bourse à court terme du fait de la forte rentabilité des oiseaux en colère suffisante pour générer sa croissance.
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Le créateur de jeux mobiles Rovio, auteur du désormais célébrissime Angry Birds, prépare son entrée à la Bourse de New York, a indiqué l'un de ses représentants.
Vos commentaires
Joli mix mais un peu gros pour passer : l'exigence de rentabilité est permanente pour toutes les boîtes (introduites sur le marché ou pas), elle existe donc forcément à court, moyen et long terme. De plus les contraintes trimestrielles de présentation des résultats des boîtes en bourse sont imposées par le régulateur. De là à dire que le régulateur force les boîtes à une exigence de rentabilité à court terme...
C'est le problème de notre société moderne. Au lieu de se contenter de ce que l'on a et de bien vivre on préfère l'abondance quel qu'en soit le prix. Tout doit être fait ou consommé avec modération sinon attention !