
Sans grande surprise, la Sacem a parlé d'une crise durable touchant le marché des supports enregistrés, d'où une baisse pour les droits perçus en France que ne sont pas parvenus à compenser les téléchargements légaux, avec des perceptions qualifiées de " minoritaires ". Pour le cas de la musique, la Sacem a annoncé dans son bilan 2007, 152 595 oeuvres différentes téléchargées légalement pour un montant total de droits répartis de 1,28 millions d'euros.
Mais la Sacem par la voix de Bernard Miyet, président du directoire, a eu la dent particulièrement dure à l'égard des offres de musique illimitée. Les FAI en ont ainsi pris pour leur grade, Miyet dénonçant leur manque de considération pour la rémunération des artistes : " On voit apparaître des offres extraordinaires de tel ou tel opérateur, et, à chaque fois, on est obligé de courir après eux pour obtenir des contrats décents ", a-t-il déclaré selon des propos relayés par nos confrères de 01net. Il faut dire que la Sacem a toujours entretenu des relations tendues avec les FAI, les accusant de faire la promotion larvée du téléchargement illégal.
