L'initiative ScanPyramids veut relancer les grandes missions qui ont fait les belles heures de l'égyptologie et remettre en lumière les merveilles d'Egypte, comme les pyramides de Gizeh. Soutenue par le gouvernement égyptien qui espère des retombées en termes d'image et de tourisme qui feraient oublier le spectre du terrorisme, elle vise à percer les secrets de ces monuments antiques qui fascinent depuis des millénaires à l'aide de technologies modernes mais non destructrices.

ScanPyramids image thermique

L'arsenal de l'Institut français HIP (Héritage, Innovation, Préservation) passe par l'imagerie thermique et la détection de muons et les premiers résultats ont déjà de quoi enflammer les imaginations. Les caméras thermiques ont en effet commencé à révéler des anomalies dont une en particulier sur la face est de la pyramide de Kheops intrigue particulièrement.

Située au niveau du sol, elle marque une différence de température de 6 degrés au niveau de plusieurs blocs par rapport aux pierres voisines (alors qu'elles ne devraient pas dépasser 1 degré), ce qui pourrait signaler l'existence d'une chambre secrète ou l'ouverture d'un couloir masqué à ce niveau, même s'il faudra d'autres investigations pour le confirmer.

La prudence reste donc de mise et de nouvelles analyses réalisées dans les semaines à venir devraient permettre d'en savoir plus sur les différentes anomalies constatées dans les pyramides. La mission ScanPyramids doit s'étendre jusqu'à fin 2016.