Kaspersky_logo Aujourd'hui, les malwares sont pour la plupart extrêmement élaborés. Malgré cela, les cybercriminels cherchent souvent à exploiter les faiblesses humaines pour propager leurs codes malveillants. Cela n'a rien de surprenant : l'être humain constitue généralement le maillon faible de tout système de sécurité. C'est pourquoi une si grande part de la cybercriminalité repose sur des techniques de social engineering, qui consistent à inciter les internautes à faire quelque chose qui mette en danger la sécurité en ligne, que ce soit la leur ou celle de leur employeur.

Les utilisateurs sont vulnérables pour diverses raisons. Soit ils n'ont tout simplement pas conscience du danger, soit ils sont aveuglés par l'appât du gain, soit ils pèchent par excès de facilité, par exemple en utilisant le même mot de passe pour tous leurs comptes en ligne.

Malheureusement, les entreprises négligent souvent la dimension humaine de la sécurité, ayant souvent tendance à mésestimer les utilisateurs. Même lorsqu'elles ont conscience de la nécessité de sensibiliser le personnel, les méthodes utilisées ne donnent pas de résultats positifs. Pourtant nous ignorons le facteur humain dans la sécurité des entreprises à nos risques et périls car il est manifeste que la technologie à elle seule ne peut garantir cette sécurité.

N'oublions pas que les collaborateurs sont recrutés pour être marketeurs, vendeurs, ingénieurs, etc. mais pas experts en sécurité. Les initiatives de sensibilisation à la sécurité doivent être prises dans cette optique. Il importe de mobiliser non seulement des experts en sécurité mais aussi des spécialistes des ressources humaines et du marketing, c'est-à-dire des experts en communication. Il est tout aussi important de faire preuve d'imagination en allant au-delà de la création d'une liste de consignes et de la signature d'un engagement de sécurité au moment de l'arrivée dans la société.