Les mots de passe proposés sous la forme d’une association de caractères devraient disparaitre dans quelques dizaines d’années, laissant la place à l’analyse digitale, ADN, rétinienne ou l’étude des veines de la main... Pour autant ces procédés biométriques proposent des limites et devraient être contournables.

pensée  John Chuang, chef d’une équipe de chercheurs de l’UC Berkeley vient ainsi de présenter un nouveau système d’identification, présenté comme inviolable, et non contournable basé sur l’utilisation d’un EEG ( electro encéphalogramme).

La méthode consiste à équiper un individu d’un casque Neurosky Mindset équipé d’un capteur posé sur le front qui analyse l’activité cérébrale. Et c’est une pensée particulière, associée avec un système de déverrouillage qui constitue la sécurisation et l’accès aux données.

Les chercheurs ont demandé aux sujets d’imaginer une série d’actions comme le fait de siffler un air de musique, d’imaginer des objets ou une couleur en particulier. Cette série de pensées a été enregistrée sous la forme d’une activité cérébrale, et synchronisée avec un logiciel de verrouillage.

Il aura suffi aux patients de penser à nouveau à la même séquence d’événements pour déverrouiller leur accès, sans avoir à taper quoi que ce soit.

Malgré l’aspect futuriste de la technique, les chercheurs affirment que l’utilisation des ondes cérébrales pour la sécurisation des données pourrait rapidement se rendre accessible, et s’installer comme un moyen de sécurité fiable et peu onéreux pour des structures professionnelles, mais également pour les particuliers.

Source : The Verge