Le groupe IBM est en phase de restructuration et a décidé de céder plusieurs de ses activités pour mieux se concentrer sur le software et les services d'entreprise. Le géant américain a déjà cédé sa branche de fabrication de serveurs d'entrée de gamme x86 au groupe chinois Lenovo, ne restant que sur le segment des serveurs haut de gamme.

ibm-logo  Constituant une nouvelle étape dans cette transformation, IBM souhaite maintenant vendre son activité de fabrication de puces et il est en discussion depuis plusieurs semaines avec les autres fondeurs, tels que Samsung, TSMC, Intel ou Globalfoundries.

Et selon le Wall Street Journal, c'est ce dernier qui serait le mieux placé pour récupérer la branche d'IBM. Le quotidien économique indique que TSMC aurait abandonné les négociations tandis qu'Intel serait toujours dans la course mais désormais en retrait par rapport à Globalfoundries.

GlobalFoundries logo  La partie ne serait cependant pas gagnée et des questions de gestion de la propriété intellectuelle ne sont pas résolues, de même que le maintien d'une partie des capacités pour les besoins d'IBM. Le prix serait également en question, IBM espérant plus de 2 milliards de dollars dans cette transaction tandis que les candidats restent sur des propositions à un peu plus de 1 milliard de dollars.

Le Wall Street Journal note que si IBM a régulièrement quitté les marchés à faible marge, cette volonté de vendre sa branche semiconducteur marque un virage stratégique rappelant la cession de son activité de fabrication d'ordinateurs à Lenovo en 2004, et ce d'autant plus qu'elle impliquait son importante activité de R&D.

IBM souhaiterait conserver le contrôle de la propriété intellectuelle sur les semiconducteurs mais Globalfoundries souhaiterait tout autant mettre la main dessus. Et si TMSC a abandonné les discussions, c'est parce que seuls les brevets d'IBM l'intéressaient, pas les sites de production correspondants.