Il n'y a pas que les casques de réalité virtuelle et augmentée qui peuvent être dans ce cas. Les assistants vocaux peuvent a priori être difficiles à assumer en public pour certains, et cela semble être davantage le cas pour Siri.

Siri Selon une étude de Creative Strategies réalisée aux États-Unis auprès de 500 personnes, 98 % des propriétaires d'iPhone ont utilisé Siri au moins une fois, et 70 % l'utilisent de temps en temps. Pourtant, seulement 3 % d'entre eux osent apostropher Siri en public.

Alors que ces mêmes personnes - et en particulier aux États-Unis - n'éprouvent aucune gêne à téléphoner à voix haute en public, ils ne sont pas aussi à l'aise à le faire pour converser avec l'assistant personnel d'Apple.

Ce sentiment de honte existe aussi avec les autres assistants vocaux mais il est un tantinet moindre. Pour les utilisateurs d'appareils Android, le recours à Ok Google en public est du reste quatre fois plus important que pour les utilisateurs de Siri.

Au travail, les assistants vocaux ont encore moins la cote qu'en public. Par contre, la situation n'est pas la même à la maison et dans la voiture où les commandes tactiles ne sont alors pas des plus judicieuses...

En grand renfort de technologies d'intelligence artificielle, la honte de converser avec un assistant vocal en public pourrait se dissiper à mesure qu'ils seront de plus en plus aptes à dialoguer de manière naturelle et réactive, faisant oublier " la machine. "