Samsung aperçu en train de doper ses smartphones pour qu'ils tournent aux maximum de leurs capacités au moment où ils sont testés dans un benchmark, cela a été constaté pour le Galaxy S4 et plus récemment sur le Galaxy Note 3.

Mais en réalité, la pratique est courante chez les fabricants de terminaux Android, observe le site AnandTech qui a dressé un petit tableau sur le fonctionnement "optimisé" de divers terminaux en fonction des benchmarks utilisés.

Et ils seraient en fait nombreux à procéder à des optimisations sur les benchmarks. Samsung n'en devient alors que le plus visible d'entre eux en activant ce mode accéléré sur la plupart des benchmarks quand HTC ou LG Electronics ne le font qu'avec certains outils.

AnandTech dédouane les fabricants des processeurs, autant Qualcomm qu'Intel, qui seraient opposés à ces pratiques et dont la responsabilité reposerait donc uniquement sur les fabricants des terminaux (on a quand même quelques doutes, étant donné l'importance logique de la communication autour des performances).

benchmark cheat

A noter que les terminaux de Motorola et ceux de la gamme Nexus (Nexus 4 et Nexus 7) ne semblent pas utiliser d'optimisations lorsque des benchmarks sont lancés.

Les activations artificielles (qui sont de plusieurs sortes) ne sont pas toujours synonymes de gros gains de performances (cela peut être de moins de 5%) mais elles peuvent suffire à essayer de passer légèrement devant un concurrent dans les comparaisons de résultats.

Une très grande partie de la presse spécialisée n'ayant d'yeux que pour les benchmarks, au point d'oublier que ces données ne sont pas absolues, il n'est pas si étonnant que les fabricants cherchent à embellir leurs résultats sur des plates-formes matérielles par ailleurs fort proches.

En dehors de la publicité négative que cela crée, il y a peu de raisons que ces optimisations discrètes s'arrêtent. S'il est pour le moment facile de contourner ces optimisations en changeant simplement le nom des applications, AnandTech anticipe que viendra sans doute le temps où le mode optimisé sera déclenché en fonction du comportement du benchmark, quelque soit son nom, pour là encore tenter d'embellir le résultat.

Source : AnandTech