La SNCF aura prochainement recours à une flotte de drones volants dans le cadre de plusieurs projets. La société devrait ainsi investir dans plusieurs modèles aux caractéristiques distinctes pour mener à bien diverses missions.

Des avions autonomes de taille modeste permettraient de sillonner en cercle autour de zones sensibles comme les systèmes d'alimentation des TGV pour effectuer des opérations de surveillances. Équipés de caméras thermiques, ils pourront repérer des activités suspectes sur les sites. Il serait également question de surveiller des zones sensibles au vol répété de cuivre qui entraine souvent retards et coupures de services de la SNCF avec des millions d'euros de pertes chaque année.

Nicholas Pollet, directeur du Pôle Drones SNCF a confié à FranceTV " Aujourd'hui avec une ronde à pied on peut couvrir une zone de 5 kilomètres. Avec le drone, on peut couvrir une zone de 10 à 15 kilomètres et à autre fréquence. On passe toutes les quinze minutes dans le même endroit et on a une information très fine sur les intrusions de personnes dans ce périmètre."

D'autres drones de type multirotors à l'autonomie plus limitée devraient être utilisés dans le cadre d'interventions de manutention. Il serait ainsi possible d'avoir une vue sur certains équipements défectueux avec précision et de mieux organiser des travaux sans avoir à interrompre le fonctionnement des infrastructures outre mesure.

Des drones avec plus d'autonomie pourraient également sillonner les lignes pour repérer la chute d'arbres, l'endommagement des équipements, la présence d'obstacles et mieux programmer des interventions humaines. D'ici la fin de l'année, la SNCF devrait être équipée d'une dizaine de drones, un chiffre qui évoluera en fonction des résultats obtenus par le Pôle Drones.

Source : France TV