Sony BMG logo On se souvient que Sony BMG avait déjà eu maille à partir avec l'autorité de régulation américaine en charge de la protection des consommateurs et de la concurrence, la FTC (Federal Trade Commission). Il s'agissait de la fameuse affaire du rootkit dissimulé en tant que DRM dans un CD audio qui avait eu pour conséquence fâcheuse après son installation en toute discrétion, d'endommager l'ordinateur hôte, voire d'ouvrir la voie à du code malveillant. Dès lors, des millions de dollars à dépenser par Sony BMG pour régler le litige et notamment 150 dollars pour chaque client victime de ce rootkit sur le sol US. La major du disque va une nouvelle fois passer à la caisse pour mettre un terme à des poursuites judiciaires.


Amende d'un million de dollars !
La FTC a en effet annoncé jeudi que Sony BMG va s'acquitter d'une amende d'un million de dollars pour violation du COPPA, Children’s Online Privacy Protection Act. Via ses sites Web consacrés pour partie à ses artistes, Sony BMG a été accusé d'avoir illégalement recueilli et divulgué des données personnelles de milliers d'enfants âgés de moins de 13 ans. Une illégalité reconnue pour cause de non consentement des parents.

Sony BMG est derrière plus de 1 000 sites Web disponibles sur la Toile pour la promotion de ses artistes sous contrat. D'après le communiqué de la FTC, la société a été en violation du COPPA sur 196 de ces sites avec au moins 30 000 enfants de moins de 13 ans concernés. Ces sites qui rassemblent les données personnelles des utilisateurs (enregistrement nécessaire) leur permettent de poster des commentaires, de mettre en ligne des photos, des vidéos et de participer à des forums avec des adultes.

" Les sites avec des fonctionnalités de socialisation, comme tous les sites, doivent obtenir le consentement des parents avant de recueillir des informations personnelles concernant les enfants. Sony Music paie une amende pour ne pas avoir respecté ses obligations en vertu du COPPA ", a indiqué le Président de la FTC.

L'AFP note que c'est la deuxième fois que la FTC inflige une amende de cette ampleur après la plate-forme de blog Xanga en 2006, pour des faits similaires.