Le fabricant Sony Ericsson avait prévenu de perturbations de ses chaînes d'approvisionnement à la suite du séisme japonais du 11 mars, ce qui pouvait laisser craindre des effets négatifs sur ses résultats financiers du premier trimestre 2011.

Mais la société s'en sort plutôt correctement et poursuit sa transformation en pur fabricant de smartphones Android, continuant d'améliorer sa rentabilité. Son chiffre d'affaires trimestriel s'est sensiblement réduit par rapport à l'année dernière, à 1,145 milliard d'euros ( contre 1,405 milliard d'euros il y a un an ) et avec un volume de terminaux écoulés de 8,1 millions d'unités ( -23% ) mais le prix moyen des terminaux est passé à 141 €, contre 134 € il y a un an, avec un effet positif sur les marges.

La marge brute s'améliore à 33% ( 31% il y a un an ) et la société dégage un bénéfice opérationnel de 19 millions d'euros et un bénéfice net de 11 millions d'euros. C'est moins qu'au premier trimestre 2010 mais un peu plus qu'au trimestre précédent.


Une stratégie Android positive mais qui prend du temps
Sony Ericsson Xperia Play 03 Les smartphones Andoid représentent désormais plus de 60% des ventes de Sony Ericsson et le fabricant a dévoilé plusieurs modèles phares en début d'année : Sony Ericsson Xperia Arc, Sony Ericsson Xperia Play et Sony Ericsson Xperia Neo, qui débutent leur phase commerciale.

Sony Ericsson estime posséder 5% du marché des smartphones en volume et 3% en valeur, et considère que les ventes mondiales de téléphones portables vont progresser modestement cette année.

Les effets négatifs du séisme japonais pourraient se faire vraiment sentir au deuxième et troisième trimestre et affaiblir l'embellie que connaît Sony Ericsson depuis quelques trimestres. Problème : pendant ce temps, d'autres acteurs positionnés sur le même créneau des smartphones Android progressent rapidement.