Dans cette affaire menée au tribunal de Los Angeles mardi, Grouper a nié les infractions aux droits d'auteur et indiqué que Universal utilisait cette affaire pour dynamiser une autre plate-forme vidéo dans laquelle la plus grande major du monde a une participation.

Selon diverses souces relayées par Reuters, Universal Music et d'autres labels comme Warner Music, ont en effet négocié de petites participations dans YouTube juste avant son rachat par Google pour un montant de 1,65 milliard de dollars le mois dernier.

Grouper a déclaré qu'il n'était pas engagé dans un programme massif d'enfreintes aux droits d'auteur et a précisé que, comme d'autres sites, il ne pouvait pas empêcher les tierces parties d'outrepasser les termes d'utilisation de ces services qui définissent clairement une interdiction de mettre en ligne des vidéos protégées.

Le portail vidéo de Sony a en outre assuré qu'il se pliait entièrement au Digital Millennium Copyright Act et qu'il prenait en compte les requêtes des ayants-droit pour supprimer de son site web les vidéos incriminées mises en ligne par les internautes.

Sony Pictures Entertainment a racheté Grouper en août pour une somme de 65 millions de dollars. En octobre, Universal poursuivait Grouper et Bolt.com, clamant que ces sites permettaient aux utilisateurs de mettre en ligne des versions piratées de ses musiciens et artistes. Vendredi dernier, Universal, encore lui, assignait en justice MySpace pour les mêmes raisons.