Le groupe Guardians of Peace a revendiqué les cyberattaques contre Sony Pictures qui ont permis de s'introduire dans les serveurs et de récupérer de grandes quantités d'informations, diffusées peu à peu sur le Web.
Le même groupe a également menacé de représailles le studio américain s'il diffusait le film The Interview, ce que ce dernier a malgré tout organisé, avec le soutien de la Maison Blanche. Le site The Intercept relève que, selon des bulletins d'information internes du FBI, Guardians of Peace aurait menacé de s'attaquer aux serveurs de plusieurs grands médias américains.
Le document, qui n'a pas vocation à être rendu public, a été émis le 24 décembre dernier et rappelle le message des Guardians of Peace moquant le FBI et un média US, qui porte dans le mémo interne la référence USPER2 (USPER1 étant Sony Pictures), pour la "qualité" de leur investigation qui a conduit à pointer du doigt la Corée du Nord comme auteur ou commanditaire du piratage.
Le média correspondant à cette cible USPER2 n'est pas nommé dans le bulletin du FBI mais il s'agit vraisemblablement de CNN, suggère The Desk. La réalité des menaces proférées reste à évaluer mais les lourdes conséquences du piratage des serveurs de Sony Pictures (100 Teraoctets de données pillées) donnent une idée de ce qui pourrait se passer en terme de fuite d'informations en cas d'intrusion sur les serveurs d'un grand média.
