Face au nouveau piratage massif de ses serveurs fin novembre, qui a conduit à la diffusion de films récents sur les réseaux de partage, à l'émergence d'informations comme une partie du script du prochain James Bond ou encore la récupération de données personnelles d'employés et de plusieurs stars hollywoodiennes, le groupe Sony prend diverses mesures pour tenter de contrer les effets collatéraux de ces fuites.

Sony logo  Alors qu'il semble tenter de freiner la diffusion des films (dont certains pas encore distribués) en polluant les réseaux de partage, le groupe a également envoyé des courriers à divers médias, les invitant fermement à ne diffuser ou exploiter aucune information "volée" issue du piratage.

La lettre, au nom de David Boies, avocat représentant Sony, indique que Sony Pictures ne donne pas son consentement pour un usage quel qu'il soit des documents piratés éventuellement en possession des médias (New  York Times, Wall Street Journal, Hollywood Reporter et d'autres médias ont reçu ce courrier) et demande la destruction des documents.

Le groupe se fait menaçant en indiquant que toute exploitation des données récupérées par Guardians of Peace, et qui sont tout de même censées représenter 100 teraoctets de contenus, dont plusieurs gigaoctets d'emails, mais aussi des données commerciales, des fiches de paie et des données personnelles, fera l'objet de procédures judiciaires.

Le Wall Street Journal note également que Sony a fait pression sur certains journalistes pour les inciter à la discrétion, même si certains n'ont pas pu s'empêcher de publier des échanges d'emails de stars hollywoodiennes comme Angelina Jolie ou Leonardo di Caprio.

Il faut dire que Guardians of Peace promet de nouvelles fuites d'informations sous la forme d'un "cadeau de Noël" qui promet d'être explosif et "plus intéressant". Dans le même temps, il propose dans un message aux employés de Sony d'écarter leurs données de la prochaine fuite si ces derniers communiquent leur nom et leur fonction.

Source : Re/code